Près d’un mois après la signature de l’accord politique global et inclusif, le 31 décembre 2016, à Kinshasa, les modalités de son application se font toujours attendre. Au centre des évêques de la CENCO et des politiciens congolais à Kinshasa, le 12/01/2017 lors des discutions sur les arrangements particuliers de l’accord politique du 31 décembre 2016. Les tractations ont duré toute la nuit du vendredi à samedi, au centre interdiocésain de Kinshasa. Au petit matin, le document additif de mise en œuvre de l'accord politique de la Saint-Sylvestre n'avait toujours pas été signé. Et la piste d'un référendum est de nouveau évoquée. Les négociations pour aboutir à la conclusion de ce que les protagonistes nomment un « arrangement particulier », peinent en effet à aboutir. Dialogue en RD Congo : les blocages persistent, l’hypothèse du référendum refait surface, selon le journal français, jeuneafrique (Jeune Afrique30/01/17) :

Peut-on parler de l’échec après la non-signature de l’arrangement particulier ?
Il n’y a pas d’échec. C’est plutôt un succès parce que nous nous sommes mis d’accord sur différents points qui nous divisaient mais il reste juste des petits réglages. C’est juste que les gens sont un peu fatigués vu qu’ils ont beaucoup travaillé. Et nous profitons donc de l’absence des évêques pour faire un petit break et je suis certain, au retour des évêques nous allons pouvoir signer l’arrangement particulier.
Entre temps, le temps passe vite alors que les élections doivent avoir lieu en décembre 2017…
Nous avions dit à l’Union Africaine que les élections seraient en 2018 mais des puissances étrangères ont exigé à ce que les élections se tiennent en 2017. Mais comme nous savons que c’est le Rassemblement qui va prendre la Primature, nous lui souhaitons bonne chance pour que les élections s’organisent en 2017.
Le Rassemblement doit proposer un seul candidat Premier ministre ou plusieurs comme la MP exige ?
Dans l’accord il n’y est pas dit que le Rassemblement doit présenter un seul nom. On a dit que le gouvernement est dirigé par un Premier ministre qui a été présenté par le Rassemblement. Si le Rassemblement présente 5 ou 10 noms et que le chef de l’Etat nomme l’une de ces propositions, ce sera toujours un Premier ministre qui a été présenté par le Rassemblement.
Les arrangements particuliers de l’accord du 31 décembre n’ont pas été signés samedi comme annoncé. Les partis ne s’entendent pas sur le mode de désignation du Premier ministre.
Mgr Marcel Utembi, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) qui assure la médiation des tractations, a indiqué dans une communication que la signature n’interviendra que plus tard.
"Il y a encore désaccord sur le mode de désignation du futur Premier ministre, le rôle de la CENCO dans la transition, le chronogramme et l’affectation des ministères. Tenant compte de ces questions qui restent ouvertes, vous pouvez convenir que cet acte patriotique pourra être posse c.-à-d. la signature des délégués pourra se tenir plus tard quand le travail sera complet ", a affirmé Mgr Utembi.
Le president de la Cenco a fait un compte-rendu des travaux.
Un accord avait pourtant été trouvé vendredi sur la répartition des ministères du futur gouvernement. Celui-ci comptera 53 ministres, et sera donc plus pléthorique encore que l’équipe gouvernementale en place dirigée par Samy Badibanga. « Les appétits des uns et des autres n’ont pas permis de ne pas franchir la barre symbolique de 50 portefeuilles comme c’était initialement prévu », glisse à Jeune Afrique un expert congolais qui participe aux travaux.
La Majorité présidentielle (MP) et les différents regroupements de l’opposition se sont également mis d’accord sur la composition du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA) dont la direction a été confiée à l’opposant historique Étienne Tshisekedi. La structure comprendra 28 membres dont neuf issus de la MP, six de l’opposition politique signataire de l’accord de la Cité de l’OUA, quatre du Front pour le respect de la Constitution, deux de l’opposition dite « républicaine » rangée derrière Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat, et trois de la société civile.
Le mode de désignation de Premier ministre en question
Mais les blocages persistent sur le mode de désignation du Premier ministre. Les arrangements particuliers de l’accord du 31 décembre n’ont pas été signés samedi comme annoncé. Les partis ne s’entendent pas sur le mode de désignation du Premier ministre.
Mgr Marcel Utembi, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) qui assure la médiation des tractations, a indiqué dans une communication que la signature n’interviendra que plus tard.
"Il y a encore désaccord sur le mode de désignation du futur Premier ministre, le rôle de la CENCO dans la transition, le chronogramme et l’affectation des ministères. Tenant compte de ces questions qui restent ouvertes, vous pouvez convenir que cet acte patriotique pourra être posse c.-à-d. la signature des délégués pourra se tenir plus tard quand le travail sera complet ", a affirmé Mgr Utembi.
Le president de la Cenco a fait un compte-rendu des travaux.
Steve Mbikayi : « la CENCO est très crédible, elle ne doit être en dehors des institutions»
Ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, Steve Mbikayi a accordé une interview à ATUALITE.CD après la non-signature de l’arrangement particulier qui devrait se clôturer le samedi 28 janvier...
La majorité et l’opposition ne se sont pas convenues entre autres sur le mode de désignation du Premier ministre.
Le pouvoir insiste qu’une liste de cinq candidats soit présentée au président Joseph Kabila. Mais le Rassemblement, principale plate-forme de l’opposition qui doit, selon l’accord du 31 décembre, désigner le Premier ministre ne l’entend pas de cette oreille et tient à ne présenter qu’un seul nom.
"D’ici à midi, avec la grâce du bon Dieu.

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