Trois militaires membres d’équipage de l’armée congolaise (FARDC) ont été tués vendredi 27 janvier 2017 par des rebelles M23 dans le territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu, a annoncé ce mardi l’armée congolaise au cours d’une conférence de presse à Goma. Les FARDC accusent le M23 d’avoir torturé et tué 3 militaires congolais Trois militaires membres d’équipage de l’armée congolaise (FARDC) ont été tués vendredi 27 janvier 2017 par des rebelles M23 dans le territoire de Rutshuru dans la province du... Cet assassinat s’est produit lors du crash de deux hélicoptères des FARDC en patrouille vendredi dernier autour de la montagne Mikeno dans le territoire de Rutshuru :

Le 15 Janvier 2017 denier, le gouvernement congolais avait annoncé l’incursion au Nord-Kivu de prés de trois cents combattants M23 venus de l’Ouganda où ils sont cantonnés depuis la chute de la rébellion en 2013 grâce à des opérations de l’armée congolaise appuyées par la brigade de la Monusco.
Moins d’une semaine après, le gouvernement Ougandais avait annoncé dans un communiqué l’arrestation des 101 combattants M23 qui voulaient franchir la frontalière ougandaise pour mener des activités rebelles dans l’Est de la RDC. Kampala n’avait toute fois pas confirmé une quelconque incursion de ces combattants dans le Nord-Kivu à partir de son sol ougandais.
A en croire ce responsable de l’armée, la mort de ces militaires a été précédée par des tortures de la part des rebelles qui ont pris fuite suite à l’offensive des FARDC.
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#RDC #ConfPress ecette ambulance transporte trois corps des présumés M23 #LiveTweet pic.twitter.c om/UEj5FEn our
— ACTUALITE.CD (@actualitecd) 31 janvier 2017. « C’est ainsi que Sultani Makenga et ses hommes qui étaient dans les environs ont capturé les personnes à bord des hélicoptères, pillé puis détruire les ces avions …. Lambert Mende au sujet du M23 : « Nous sommes face à un regain d’agression contre notre pays »
Le porte parole du gouvernement a évoqué un regain d’agression contre la RDC après l’annonce de l’armée rwandaise lundi 30 janvier 2017 faisant état de la reddition d’une... Il en a tué 3 trois de 4 capturés » a déclaré le général major Léon Mushale commandant de la troisième zone de défense.
« Nous avons retrouvés quelques membres d’équipage victimes de ce crash, ils sont en train d’être débriefé. D’autres sont recherchés. L’Etat-major n’a pas encore présenté un rapport définitif. Il est donc difficile que je vous donne des détails. Donc c’est un problème qui préoccupe au plus haut point le gouvernement. C’est la raison pour laquelle les évêques n’ont pas été reçus avant leur voyage. Mais jusque-là nous ne savons pas encore ce qui s’est réellement passé, il y a des enquêtes en cours, » a ajouté Lambert Mende. « Au courant de cette journée, ils (les Rwandais, Ndlr.) nous ont annoncé encore un nombre élevé. Ça rapproche la centaine. Donc nous sommes face à un regain d’agression contre notre pays. Nous sommes reconnaissants au gouvernement rwandais de nous donner cette information. Nous espérons qu’il traitera ces gens avec diligence comme le veut l’accord que nous avons signé ensemble dans le cadre de la CIRGL qui interdit l’agression d’un pays membre par une force étrangère, » a déclaré à ACTUALITE.CD le ministre Lambert Mende au cours d’un entretien.
Le ministre de la communication et des medias n’a toute fois pas établit un quelconque lien entre le crash de deux hélicoptères de combat de l’armée congolaise (FARDC) vendredi dernier dans le territoire de Rutshuru et la présence des combattants M23 dans cette région.
Le porte parole du gouvernement a évoqué un regain d’agression contre la RDC après l’annonce de l’armée rwandaise lundi 30 janvier 2017 faisant état de la reddition d’une trentaine de combattants supposés appartenir à l’ancienne rébellion du 23 Mars (M23).
Les éléments de l’ex-M23 doivent rentrer chez eux sans armes. Et le colonel SULTANI MAKENGA de cette rébellion doit se rendre le plus vite avant qu’il ne s’attire le feu pouvant le tuer. C’est ce qu’a dit à la presse à Goma le chef de la Maison militaire du Chef de l’Etat.
Le général François OLENGE TETE l’a dit vendredi 20 janvier 2016 à Goma au sortir d’une audience avec le gouverneur du N/Kivu, Julien Kahongwa.
RD Congo – Islam : La COMICO adresse une lettre à Joseph Kabila.
Les instances islamiques congolaises demandent à exister. Alors que la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) joue un rôle central depuis plusieurs mois pour le déblocage de la situation politique du pays, la Communauté Islamique en RD Congo (COMICO) se sent laissée de côté par le pouvoir. Pourtant, l’entité principale de l’islam congolais avait participé au premier dialogue et en avait validé les conclusions en octobre dernier. Au final, la COMICO n’est consultée dans aucune discussion, et elle déplore l’absence de musulmans au sein de gouvernement Badibanga. Dans une lettre adressée cette semaine par l’imam représentant légal de la COMICO, Shaykh Ali Mwinyi, à Joseph Kabila, l’instance fait par de son mal-être et revendique plus de considération de la part du« Père de la Nation », comme elle le nomme dans ce document. Après avoir passé une année 2016 difficile au cours de laquelle elle s’est sentie victime d’une accentuation de la stigmatisation à son égard notamment avec les activités des présumés ADF à Beni, la communauté musulmane vit particulièrement mal les discussions politiques actuelles menées sous l’égide de la CENCO.

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