UNE TRANSITION; DEUX PRÉSIDENTS. L'accord politique de la Cenco qui va constituer le texte de base pour la gestion de la Transition pendant laquelle un nouveau président sera élu et installé, confie la gestion du pays au Chef de la MP Joseph Kabila appelé Président de la République et à celui de l'opposition Étienne Tshisekedi appelé Président du Conseil National de Suivi de l'Accord et du Processus électoral. En Bref: 1. Certaines prérogatives du chef de l'État telles que définies par la constitution sont partagées entre les deux Présidents. (Article 69) 2. Par exemple la continuité de l'État est assurée par Joseph Kabila, mais Tshisekedi veille au respect de la constitution et au bon fonctionnement des institutions comme le gouvernement et la Ceni en matière électorale. 3. Le premier ministre est présenté par le Président du conseil de sage du Rassemblement (initiative) et nommé par le Président Kabila (acte protocolaire). 4. Au regard des articles 79 al 4 et 82 al 2 de la constitution, toutes les décisions de la Transition seront consensuelles c'est-à-dire acceptées et contresignées par le premier ministre du Rassemblement. Alors on peut comprendre les hésitations de certains cadres de la Majorité qui émettent des réserves. Mais à qui la faute? A celui-là qui a bloqué délibérément l'organisation des élections.

Nouvel appel aux acteurs politique del' opposition réfractaires à rejoindre l’Accord du 31 décembre !
Regroupée autour de Vital Kamerhe, chef de file de l’Opposition au Dialogue de l’Union africaine, l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre a réaffirmé, ce mardi 10 janvier... Vital Kamerhe : «La MP doit cesser de semer la confusion au sein de l’Opposition au dialogue» (interview)
Vital Kamerhe est l’invité d’Actualite.cd. Le président de l’Union pour la Nation congolaise justifie ses dernières prises de position en prenant notamment part aux différents dialogues organisés suite... Qu’est-ce qui est à la base de la fissure au sein de l’opposition ayant pris part au dialogue de l’UA ?
Nous venons aujourd’hui de réunir les délégués de l’opposition au dialogue de la cité de l’Union africaine pour faire la restitution des travaux de la CENCO. Nous avons été à la cité de l’Union africaine pour la paix en vue d’alternance pacifique dans le pays. Mais nous avions constaté que nous n’avions pas parachevé les travaux. D’où l’ouverture de l’article 24. Toujours à la recherche d’un large consensus, nous avons décidé d’être également eu centre interdiocésain. Vital Kamerhe est l’invité d’Actualite.cd. Le président de l’Union pour la Nation congolaise justifie ses dernières prises de position en prenant notamment part aux différents dialogues organisés suite à la non-ténue de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel. Peut-on attendre à la participation de Vital Kamerhe au nouveau gouvernement ?
Quand on va nommer le Premier ministre, reviens me poser cette question. Chaque chose a son temps.
Comment comprendre l’attitude de Samy Badibanga qui estime que le dialogue de la CENCO était destiné seulement à régler les problèmes des individus ?
De la même façon que nous cherchons la paix, je m’adresse à nos amis qui pensent que nous étions au centre interdiocésain pour défendre des intérêts personnels. Nous n’avons pas été à la CENCO pour des intérêts personnels. Ça c’est connaitre mal Vital Kamerhe. Je suis esclave de la démocratie, au service de la paix, des valeurs démocratiques, au service du développement et du peuple congolais. La Majorité qui oppose aujourd’hui le problème de manque d’inclusivité, quelle est votre compréhension ?
J’interdis aux amis de la MP de semer la confusion dans le camps de l’opposition politique au dialogue. Parce qu’ils ont tous signé sous réserve parce qu’on a demandé de rapporter les arrêter de dédoublement des partis tels que MLC et MSR. Sous réserve de quoi ils disent parce que certains délégués de l’opposition n’ont pas signé l’accord. Mais depuis quand ils sont devenus les avocats de l’opposition politique au dialogue, nous avons déposé notre document pour l’arrangement particuliers, la MP l’a également fait. Je demande au Front de comprendre que la MP joue à un jeu politique et elle n’acceptera pas de mourir pour le MLC et Alliés. Regroupée autour de Vital Kamerhe, chef de file de l’Opposition au Dialogue de l’Union africaine, l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre a réaffirmé, ce mardi 10 janvier 2017, son engagement au combat pour la paix et la concorde nationale.
« Nous, signataires de l’Accord du 18 octobre 2016, rappelons à l’opinion nationale et internationale que notre participation à ce Dialogue n’était motivée que par le souci d’offrir au peuple congolais un climat de paix et de concorde nationale, climat mis à rude épreuve par la crise politique. Mais le camp dirigé par Samy Badibanga rejette l’accord que vous avez signé au nom de l’opposition signataire de l’accord de l’UA…
Mais Badibanga et les autres peuvent se constituer à une association alors il ne faut pas les opposer à nous autres parce que chacun de nous peut se décider comme il veut. Ils ont choisi de rester attacher à l’accord du 18 octobre et nous n’avons qu’à prendre acte. Moi j’ai rendu grâce à Dieu quand j’ai vu les parties prenantes signer l’accord du 31 décembre 2016. Il n’y a pas d’opposition entre cet accord et celui du 18 octobre.
Croyez-vous au respect de l’accord du 31 décembre ?
Le problème ce n’est pas de croire, nous ne sommes pas dans une église. Nous ne sommes imposés des contraintes. Premièrement Nous avons décidé d’avoir des élections couplées présidentielles et législatives à la fin de 2017. Deuxièmement nous avons dit que le président de la République reste en fonction pendant la période transitoire. Nous avons également dit que le Premier ministre sera présenté par le Rassemblement. Donc il y a évolution dans les deux accords. Nous à la cité de l’Union africaine avons posé les jalons. Au centre interdiocésain c’était pour améliorer.
Comment faire pour que le dernier accord ne soit pas violé ?
D’abord nous nous sommes tous engagés à respecter cet accord dans la dernière disposition finale. Nous avons également mis un conseil de suivi dans cet accord pour qu’il fasse régulièrement des rapports en tirant la sonnette d’alarme pour interpeller quand il y a à revoir.

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