USA : le président américain Trump s'installe à la Maison Blanche et, signe son 1er décret ; Donald Trump, nouveau président des Etats-Unis, a signé vendredi un premier décret contre l'emblématique loi "Obamacare" de son prédécesseur, engageant la politique de rupture présentée plus tôt au monde dans un discours aux accents populistes et nationalistes. Arrivé à la Maison Blanche en fin d'après-midi, l'homme d'affaires républicain de 70 ans succède à la tête de la première puissance mondiale au démocrate Barack Obama, 55 ans, sous le regard inquiet des alliés des Etats-Unis :

Après la cérémonie, M. Trump a déjeuné au Capitole avec élus et dignitaires, notamment Bill et Hillary Clinton qu'il a fait longuement applaudir, assurant qu'il avait pour eux "beaucoup de respect". Tout au long de la campagne, il avait systématiquement affublé cette dernière du surnom de "crapule".
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Puis, suivant scrupuleusement le protocole habituel, il a lentement remonté dans sa limousine blindée l'artère Pennsylvanie. Donald Trump, nouveau président des Etats-Unis, a signé vendredi un premier décret contre l'emblématique loi "Obamacare" de son prédécesseur, engageant la politique de rupture présentée plus tôt au monde dans un discours aux accents populistes et nationalistes.
Arrivé à la Maison Blanche en fin d'après-midi, l'homme d'affaires républicain de 70 ans succède à la tête de la première puissance mondiale au démocrate Barack Obama, 55 ans, sous le regard inquiet des alliés des Etats-Unis. Après sa prestation de serment et son discours au Capitole en milieu de journée, il a assisté au défilé traditionnel suivant l'investiture des présidents américains, puis a rapidement signé son premier décret en début de soirée, dans le Bureau ovale. Avant de dormir pour la première fois à la Maison Blanche, le milliardaire devait encore participer à trois grands bals dans la capitale fédérale.
Quelques heures plus tôt, main gauche sur la Bible, main droite levée, le magnat de l'immobilier, qui arrive au pouvoir sans la moindre expérience politique, diplomatique ou militaire, avait prêté serment en plein air, sur les marches du Capitole. Ceux qui espéraient découvrir un "président Trump" profondément différent du "candidat Trump" ont été déçus: le septuagénaire a entamé son mandat sur la même tonalité, promettant de "rendre le pouvoir au peuple".
"A compter d'aujourd'hui, ce sera l'Amérique d'abord et seulement l'Amérique!", a lancé le magnat en énonçant "deux règles simples: acheter américain et embaucher américain".
"Ensemble, nous rendrons sa force à l'Amérique. Nous rendrons sa richesse à l'Amérique. Nous rendrons sa fierté à l'Amérique. Nous rendrons sa sécurité à l'Amérique. Et, oui, nous rendrons sa grandeur à l'Amérique", a-t-il conclu, brandissant le poing, image surprenante dans ce contexte.
Ceux qui espéraient découvrir un "président Trump" profondément différent du "candidat Trump" ont été déçus: le septuagénaire a entamé son mandat sur la même tonalité, promettant de "rendre le pouvoir au peuple".
"A compter d'aujourd'hui, ce sera l'Amérique d'abord et seulement l'Amérique!", a lancé le magnat en énonçant "deux règles simples: acheter américain et embaucher américain". - "Rendre le pouvoir au peuple" -
"Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des Etats-Unis et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des Etats-Unis", a-t-il déclaré. Après sa prestation de serment et son discours au Capitole en milieu de journée, il a assisté au défilé traditionnel suivant l'investiture des présidents américains, puis a rapidement signé son premier décret en début de soirée, dans le Bureau ovale.
Il y ordonne à son administration d'accorder le plus d'exemptions possibles à la réforme du système de santé de 2010, détestée des conservateurs pour son coût et sa lourdeur, en attendant son abrogation par le Congrès.
Avant de dormir pour la première fois à la Maison Blanche, le milliardaire devait encore participer à trois grands bals dans la capitale fédérale.
Après sa prestation de serment et son discours au Capitole en milieu de journée, il a assisté au défilé traditionnel suivant l'investiture des présidents américains, puis a rapidement signé son premier décret en début de soirée, dans le Bureau ovale.
Il y ordonne à son administration d'accorder le plus d'exemptions possibles à la réforme du système de santé de 2010, détestée des conservateurs pour son coût et sa lourdeur, en attendant son abrogation par le Congrès. "Ensemble, nous rendrons sa force à l'Amérique. Nous rendrons sa richesse à l'Amérique. Nous rendrons sa fierté à l'Amérique. Nous rendrons sa sécurité à l'Amérique. Et, oui, nous rendrons sa grandeur à l'Amérique", a-t-il conclu, brandissant le poing, image surprenante dans ce contexte.
La cérémonie, suivie en direct par des millions de personnes à travers le monde, avait un goût de revanche pour celui dont l'annonce de candidature, en juin 2015, avait été accueillie par des ricanements.
Des dizaines de milliers de partisans s'étaient rassemblés malgré une très fine pluie sur le National Mall, coloré du rouge de leurs casquettes. Mais les vues aériennes des immenses pelouses montraient une mobilisation populaire limitée, dans un contraste saisissant avec l'investiture de Barack Obama, au même endroit, il y a huit ans.
Chez ces partisans de la première heure, l'espoir était sincère, avec la conviction d'assister au début "d'une nouvelle ère".

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