Accusé d’être un membre de la rébellion des ADF, Suleimani Banza a nié en bloc et a clamé son innocence aujourd’hui face aux juges de la cour opérationnelle militaire de Beni. Ce musulman de nationalité congolaise a même été plus loin en désignant le Général Akili Mundos et certaines autorités politiques de Beni, dont le maire Nyonyi Bwanakawa, comme des éléments moteurs dans les massacres.« La vérité finira par triompher », a ainsi déclaré Suleimani Banza, qui comparaissait aux côtés d’imams congolais. Si le Général controversé est mis en cause depuis plusieurs mois pour son rôle dans l’activité des présumés-ADF à Beni, l’accusation lancée contre le maire de la ville est beaucoup plus étonnante :

Au procès des ADF à BENI, les révélations créent d’autres révélations. Le maire de la ville NYONYI BWANAKAWA était utilisé par l’avocat général des FARDC, le général Major TIMOTHEE MUKUTU pour infiltrer les ADF. Leur stratégie était de ses rapprocher de petits pillons ADF afin de remonter la filière. Devant le premier président de la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu, l’avocat général des FARDC comme ministère public a précisé que le maire NYONYI BWANAKAWA était en contact, sur son autorisation, avec de petits pillons ADF ainsi ces derniers avaient cru qu’il était l’un de leurs chefs et lui livraient les secrets qui lui permettait de remonter jusqu’à leurs chefs. Le maire NYONYI BWANAKAWA, en se faisant passer pour un ADF a ainsi réussi à tirer le ver du nez d’un certain AMULI BANZA SULEYMAN un ADF assez loquace qui a fait la différence entre NALU (Armée nationale pour la libération de l’Ouganda) et ADF (force démocratiques alliées). Selon le Général Major TIMOTHEE MUKUTU, parfois les ADF prennent contact avec les autorités congolaises mais pour s’assurer que ce sont des vrais chefs ADF, le général major TIMOTHEE MUKUTU a fait simuler le maire de la ville de BENI pour arriver à identifier les vrais des faux. Nous vous proposons d’écouter un extrait de l’audience de ce vendredi quand le ministère public expliquait cette stratégie. Toujours dans le cadre de ce procès, la cour a entendu celui que l’on surnomme « le tchadien », Moussa Djuma Aboubakar, un habitant de Goma originaire du Tchad. Accusé d’avoir accueilli à son domicile de jeunes musulmans qui devaient rejoindre les présumés-ADF à Beni, il a lui aussi clamé son innocence, alors que ses avocats ont conditionné la poursuite de son audition à la restitution de ses biens, dérobés par les militaires. Deux jeeps, des diamants, de l’argent et des effets personnels ont été saisis par les FARDC. Procès de Beni : Un prévenu cible le Général Akili Mundos et le maire de Beni. Alors que le procès de ceux qui sont présentés comme des ADF se poursuit à la cour opérationnel de Beni, un prévenu a directement ciblé les autorités politiques et militaires, sous-entendant qu’elles étaient les véritables instigatrices des massacres perpétrés contre les populations civiles depuis plus de deux ans.
À GOMA : un garçon a été tué, dans les préparatifs du festival AMANI s’appelle JOE PALUKU MBEDJO. Il était l’un des animateurs principaux du foyer culturel de Goma et surtout connu pour son talent de batteur dans le balai intercommunautaire du Nord-Kivu. Il avait déjà prouvé son talent en Corée du sud, en Belgique et dans plusieurs manifestations culturelles en jouant tous les rythmes de toutes les ethnies du Nord-Kivu pour la cohabitation pacifique des communautés. JOE PALUKU sera inhumé lundi après le festival. Sa famille biologique et sa famille culturelle ont accepté de collaborer avec les initiateurs du festival AMANI et de l’honorer durant ces 3 jours d’activités. Pour rappel, JOE PALUKU MBEDJO a été tué jeudi soir par un policier qui se chamaillait un matelas avec un scout. Nous vous proposons d’écouter le témoignage de ses amis et chefs du balai intercommunautaire du Nord-Kivu…Pendant ce temps, le père du scout qui allait être tué mais qui s’en est sorti avec des blessures graves a l’abdomen est au chevet de son fils. BENOIT MATATA MIANITSE a rassuré ce vendredi après-midi sur KIVU1 que son fils EZECHIEL BANDU poursuit les soins dans un hôpital de la place.
Dans un autre chapitre dans le RUTSHURU, les habitants se plaignent d’être rançonnés par les FDLR qui imposent une taxe dite de maintenance. Dans plusieurs champs de la périphérie de RUTSHURU, ces FDLR se sont arrogés le pouvoir soi-disant de protéger la population et imposent en échange ladite taxe de maintenance. Un habitant exaspéré par ce fait invite le pouvoir à les protègés.
Pendant ce temp, le député national ELVIS MUTIRI WA BASHARA a annoncé la mise sur pied d’une brigade de sensibilisateurs pour l’enrôlement massif des électeurs. Notons que, ELVIS MUTIRI WA BASHARA est aussi, président national de l’ADR (Alliance pour le Développement et la République), partie de l’opposition républicaine, il s’est aussi fait enrôler dans la ville de Goma où il est parmi les meilleurs élus aux élections législatives de 2011 et l’unique élu pour deux mandats successifs 2006 et 2011. L’honorable ELVIS MUTIRI WA BASHARA est convaincu que la capacité et la puissance politique de notre province ne peut provenir que du nombre de sièges que nous allons occuper à l’assemblée nationale.
À BUTEMBO : des inconnus, ont tué le policier KASEREKA KASONIA Moïse. Après le forfait, ils sont repartis sans rien emporter. Un élément de la police tué dans un centre d’enrôlement à Butembo
Cet agent de l’ordre nommé KASEREKA KASONIA Moïse a été poignardé au ventre vers 23 heures jeudi 09 février 2017. Le fait s’est passé au centre d’inscription des électeurs implanté à l’EP Matanda en cellule Vubange du quartier Bwinyole, commune Kimemi.

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