Attaque des millitaires FARDC, contre les positions des miliciens Mai-Mai à Mandelya un village situé, en térritoire de Lubero, vers l'Est dela République Démocratique du Congo, dans la province du Nord-Kivu, ce matin jeudi 23 février 2017 vers 6heures locales. Mandelya est une localité située dans le groupement Mwenye, chefferie des Bamate, territoire de Lubero. D'après les sources sur place à Kantine, quelques véhicules des FARDC ont été interceptés en train de traverser la limite qui sépare le territoires de Beni et Lubero pour aller attaquer les positions des Mai-Mai à Mandelya. Les détonations en armes lourdes et légères se font jusqu'à lors à Kantine. Certains habitants de Kantine ont fait un déplacement vers la Ville de Beni craignant une éventuelle représaille de cette attaque :

Les massacres, les viols, les enlèvements, les pillages des ressources n’étonnent plus les humains qui vivotent en République dite Démocratique du Congo.
Dans le même chapitre, nos vaillants militaires FARDC sont tombés, dans les mailles des inciviques maï-maï sur la route Manguredjipa - Butembo vers Kirima à plus ou moins 30 km à l'ouest de Butembo l'avant midi de ce jeudi 23 février 2017.
Le bilan fait étant de 3 morts et 13 blessés du côté Fardc.
Les inciviques ont pris fuite après avoir signé le forfait. Nous n'avons pas pu accéder à leur bilan. Pendant ce temps, les Fardc contrôlent la situation.
Condoléances à nos forces armées.
Peu avant cette attaque, dernièrement, nos alertes qui ont quelque peu ressemblé à une cloche sonnant dans une jungle des habitants aux oreilles insensibles, finalement la nouvelle guerre du M23, qui est en soi la continuité d’une guerre d’usure au cœur de l’Afrique centrale (en RDC), a été lancée ce lundi 20 février 2017. C’est dans le rayon de Matebe – Kisigari, rattaché à l’axe de Bunagana, en territoire de Rutshuru, que ça repart. Le déclenchement des affrontements entre les militaires de l’armée régulière et ces rebelles a été provoqué accidentellement, car les assaillants s’en trouvaient encore à la phase d’infiltration et du positionnement, en vue d’une offense généralisée et totale sur le petit Nord-Kivu. Vivre la peur au vendre
C’est ce que traversent ces jours les habitants de plusieurs villages de Rutshuru craignant de revivre les exactions rebelles dans leurs milieux. Ils l’ont dit à votre radio après l’annonce de la présence chez eux de ces éléments supposés du M23.
La coordination de la société civile du territoire de Rutshuru craint que tous les efforts de développement et de restauration de la paix tombent caduques dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Le rapporteur de cette structure citoyenne appelle les habitants à collaborer avec les forces de sécurités en leur livrant les informations nécessaires en temps utile pour dérouter l’ennemi.
Innocent KASIGWA des forces vives de Rutshuru a recommandé que pendant les opérations de traque des rebelles, les forces armées de la RDC respectent le droit international humanitaire.
Les habitants de Rutshuru se représentent encore une très mauvaise image des années 2012 et 2013. Certains d’entre eux rencontrés le matin de ce mercredi par notre correspondant affirment que l’annonce de la présence des éléments dits du M23 dans leur milieu leur rappelle des sévices subis en 2012 et 2013. Ils se remémorent les tracasseries, la terreur, le découragement et des viols orchestrés par ces rebelles. Et, de manière instantanée, après l’inflammation des étincelles à Matebe, des éléments du M23 sont aussitôt devenus visibles dans plusieurs localités du territoire de Rutshuru. Les groupements de Jomba et de Busanza abritent leurs principaux foyers de concentration; mais ils ont déjà envahi un plus vaste terrain par cette infiltration qui porte leur présence actuellement à Bwito, à l’ouest de Rutshuru, où les paysans ne cessent de signaler des poches de leur regroupement, au même moment qu’ils font parler d’eux à Masisi.
La première occurrence du retour en action de cette rébellion, c’est évidemment la perturbation du processus de la préparation des élections. A Rugarama, dans le groupement de Busanza, par exemple, les centres d’enrôlement ont été fermés. Les nouveaux rebelles ont pris positions sur toutes les collines de cette zones, et principalement à Rutezo.
La présence invasive des mêmes rebelles inonde le rayon de Matebe – Mbuzi – Ntamugenga jusqu’aux environs de Rumangabo. Il y a donc une preuve suffisante que, déjà sans combat, le M23 a repris la presque totalité de l’espace qu’il contrôlait en 2013 au sud-est du territoire de Rutshuru.
Les éléments du M23 fauchés à Matebe étaient en mouvement vers Tongo et Bwito, en empruntant l’axe du Mondo Gusto. D’aucuns redoutent qu’ils n’en adviennent à couper l’électricité aux habitants de Kiwanja et Rutshuru et à bloquer l’axe Rutshuru – Bunagana.
Point n’est besoin de s’interroger sur la facilité avec laquelle le M23 a repris l’élan. En effet, dès ce coup d’envoi des opération du M23 donné ce lundi, il reçoit déjà l’encouragement de ses complices au pouvoir dans le pays, lorsque la hiérarchie exige aux vaillants soldats loyalistes de cesser de poursuivre l’ennemi après la débandade qu’ils lui ont infligée à la bataille éclaire de Matebe. Voilà comment on se retrouve devant la même mise à scène vécue à l’époque du CNDP et du M23 de 2012-2013 au nom de l’apétit du pouvoir dans le chef d’un imposteur.
N’est-il pas naïf de continuer d’espérer une solution au problème congolais de la part d’un chef de l’Etat sans mandat, et donc au pouvoir illégal et illégitime? Que saurait-il faire de mieux dans une telle situation de confusion renforcée par l’absence de toutes lois pouvant réglementer son règne ? Si les FARDC ont su les déloger, c’est grâce à la collaboration FARDC-population ».

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