Au nord-Kivu en Rdc : voilà pourquoi il est aujourd’hui constaté un phénomène d’insécurité et de massacre qui tend à gagner toute l’étendue du pays sous la pulsion d’un régime sanguinaire dépourvu de tout sens de l’humanisme. aujourd' hui encore un corps d’un homme de 22 ans a été retrouvé au quartier HIMBI côté AFIA BORA ce lundi 20 février 2017. Cet homme appelé FELLY HEAVEN RUTWE serait mort depuis 3 jours enfermé seul dans sa maison. Les causes de sa mort ni les circonstances n’ont été expliquées puisqu’il vivait seul. Le substitut du procureur, CLAVER KAHASA, a autorisé l’enterrement de ce corps dont la mort reste mystérieuse :

Tenant lieu, le leadership politique au Nord-Kivu, a financé la création et le fonctionnement de plusieurs groupes armés (les Nyantura, les Mazembe, les Cheka, les Guides etc. auxquels s’ajoutent des rebelles rwandais de FDLR), dont les canons restent orientés contre des innocents civils du milieu, perpétrant des massacres, des kidnappings, des braquages et différents actes de terrorisme ;
Au Bas-Congo, le phénomène Buddu dia Kongo a pris de l’ampleur; l’insécurité qui en ressort ces jours est à l’origine de l’alerte invitant les voyageurs dans cette région à la prudence, précisément sur l’axe routier Kinshasa – Matadi;
Dans l’ex-Equateur, la présence des immigrés militaires centrafricains versés en RDC. – Au Sud-Kivu, le pouvoir a de plus en plus affermi les rebelles Burundais de FNL ainsi que ceux Rwandais de FDLR, tout en finançant des groupes armés autochtones tels que les Raia Mutomboki et les Yakutumba.
mais seulement une interpellation en vue de la prise de conscience pour travailler ensemble à l’avènement d’une ère meilleure en RDC. En effet, nulle part au monde un peuple ne saurait tolérer un pouvoir qui s’obstine à prolonger son règne par défi, sur fond d’une stratégie de déstabilisation du pays qu’il prétend diriger, en exerçant toutes sortes de violence et d’insécurité, tel que cela sévit en RDC: Les quelques réalités dudit phénomène repris ci-dessous sont susceptibles de convaincre que l’allégation ainsi formulée contre le pouvoir en place n’est ni une calomnie ni une exagération et encore moins l’expression de haine ou d’excitation. Et, maintenant, il devient de plus en plus visible que cette stratégie consistant à soumettre des communautés, des entités, des régions entières aux actes de violence et d’insécurité en vue de les réduire au silence, est le moyen privilégié.
À Beni, au grand Nord-Kivu, sous prétexte de la présence des rebelles ougandais ADF, le même gouvernement entretient un génocide atroce qui a déjà emporté plus de deux mille victimes durant ces deux dernières années, et qui est loin d’être endigué;
Au sud du territoire de Lubero et dans les territoire de Rutshuru, Masisi et une partie de Walikale.
Butembo : La société civile dénonce la rupture des stocks dans les centres d’enrôlement
Alors que la phase d’enrôlement n’a duré qu’un mois et demi sur les trois mois prévus. Il s’agit notamment de l’insuffisance des cartes d’électeurs et le matériel de plastification. Dans un communiqué de presse de ce lundi 20 février, la société civile note que les agents de la CENI passent ce dernier temps des journées dans l’attentisme et l’oisiveté.
Cette structure citoyenne ajoute que malgré les multiples appels locaux de la CENI pour le ravitaillement en matériel, il est regrettable que cette situation perdure. C’est pourquoi la société civile déplore cette attitude irresponsable des autorités provinciales et nationales de la CENI. Elle pense que cette attitude traduit non seulement une gestion non prévoyante de l’enrôlement mais aussi une volonté de minorer les électeurs de certaines entités administratives.
La société civile fait savoir qu’en RDC, la gestion du processus électoral est souvent conflictogène. C’est dans cette optique qu’elle appelle les autorités de la CENI à se placer au-dessus de toute suspicion légitime et à renforcer la confiance des électeurs.
«… la coordination urbaine de la société civile demande aux autorités de la CENI de mettre urgemment fin à cette pénurie en matière d’enrôlement pour permettre aux citoyens de Butembo de s’enrôler normalement comme ceux d’ailleurs. Nous saisissons cette occasion pour demander aux habitants de Butembo non encore enrôlés de se présenter massivement aux centres prévus à cet effet »,peut-on retenir du communiqué de presse publié dans ce sens.
La CENI, antenne de Butembo rassure avoir déjà résolu ce problème en collaboration avec la CENI, antenne du territoire de Beni.
« Nous sommes en train de nous entraider avec ceux de Beni-territoire. Nous demandons aux gens de se rendre dans des centres d’inscription comme d’habitude. On va faire la péréquation avec Beni-territoire en attendant que les cartes viennent de Kinshasa. En principe, les cartes sont déjà à Goma selon l’information que Kinshasa nous a donnée. L’arrangement que nous avons fait avec Beni-territoire ne va pas préjudicier les candidats à l’enrôlement parce qu’à Beni-territoire, il y a un surplus », a rassuré Georgette KIBENDELWA, chef d’antenne CENI-Butembo.
Pour rappel, l’opération de révision du fichier électoral a été lancée à Butembo dimanche 1er janvier 2017.
La population de KAMANDI LAC a passé un lundi cauchemardesqueentre 6 heures et 11 heures. Les MAI-MAI ont assiégé KAMANDI LAC et faute d’effectif, les FARDC ont dû se replier avant de revenir chasser ces MAI-MAI en début de soirée. L’administrateur du territoire de Lubero, JOE BOKELE a parlé des mouvements des populations qui ont fui les combats dans cette bourgade située à 150 kilomètres du chef lieu du territoire.

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