Des sources des forces vives dans la chefferie de BASHU au Sud du térritoire de Beni, àl'Est dela République Démocratique du Congo, ont alertés que, les habitants de KATANDA se sont rendu, une justice populaire, dans la journée du mercredi, 08 février 2017. Selon la même source, un groupe des habitants civils, ont brûlé vif un certain KAZUNGU. Celui-ci est soupçonné d’être parmi les auteurs de l’incursion de mardi 7 Février à KASANZI et MITIMILI :

En effet, 7 personnes ont été kidnappés, 66 chèvres emportés, et deux maisons, incendiées par des bandits armés à Kasanzi, en chefferie des Bashu !
Ces dégâts ont été enregistrés au cours d’une incursion des hommes armés et habillés en tenue civile mardi 7 Février 2017 dans les villages KASANZI et MITIMILI en groupement ISALE-BULAMBO. Certaines victimes sont venues se lamenter dans nos services.
« Ils se son dirigés dans la ferme d’un opérateur économique qui est dans le graben près de la Rivière Mwalika. Nous appelons les autorités à faire leur travail car l’Etat a le devoir de protéger la population et ses biens. C’est pour cette raison que nous demandons aux autorités d’intervenir le plus tôt possible afin que ces gens qui ont fui rentrent dans leurs villages et que l’on retrouve les chèvres volées», se plaint une victime.
À BENI-VILLE : BETRANE MOUSSA DJOUMA ABOUBAKAR le célèbre tchadien de Goma continue de comparaitre dans le dossier des ADF à BENI. Durant ses 33 ans passés à Goma, il s’avère que l’une de ses maisons de KATINDO avait servi de base de transit des ADF. Sa défense réclame avant toute poursuite du procès la remise des biens de ce complice des ADF dont deux jeeps, une valise satellitaire et un colis de diamants estimés à 108 mille dollars un confisqué par le Major DAVID MULEZI des FARDC. Pour le ministre public, la restitution des biens du prévenu BETRANE MOUSSA DJOUMA ABOUBAKAR allias tchadien ne peut pas conditionner la poursuite du procès.
L’insécurité bat le plein dans certains centres d’inscription en territoire de Lubero
Cette situation est vraiment préoccupante. Des menaces pèsent sur ces centres depuis le début de février 2017. Vendredi 3 Février dernier, des bandits ont investi le centre d’inscription de l’Institut MUHOLA vers 15 heures. Muhola se trouve à près de 25 kilomètres au Sud-Ouest de Butembo.
Ces opérants diurnes ont ravi une arme d’un policier après l’avoir tabassé. Mardi 6 février à une heure, le centre d’inscription des électeurs implanté à l’EP KAVASINZA à Kivugha, 19 kilomètres de Butembo, a aussi été visité. Ici, des inciviques ont emporté un ordinateur du kit d’enrôlement et d’identification des électeurs. Contacté par nos correspondants à Manguredjipa, le chef du secteur des Bapere se dit saisi de cette question. MANENO KAMBAKAMBA décide que les kits électoraux qui fonctionnaient dans les deux centres de ROBINET, soit instaler provisoirement, à Manguredjipa. Par ailleurs, 2 centres d’enrôlement du village ROBINET du secteur des Bapere en territoire de Lubero ont fermé leurs portes depuis le week-end dernier.
À la base, des agents de la CENI affectés dans cette contrée l’ont abandonnée à la suite des rumeurs qui faisaient état de l’arrivée, dimanche 5 février, des combattants FDLR qui aillaient les enlever. Par mesure de prudence, ces agents de la CENI se sont retirés la veille pour se diriger à Manguredjipa. Ils sont arrivés à Manguredjipa escortés par 4 militaires qui assurent la sécurité à ROBINET.
Inquiétante montée des cas de meurtre en Territoire de Rutshuru
Plus un seul jour ne passe sans qu’un meurtre ne soit rapporté en territoire de Rutshuru. Une personne a été tuée à Rubare en chefferie des Bwisha vers 20 heures de lundi 6 février 2017. L’autre est morte le matin de mardi 7 février dans la chefferie des Bwito, aussi assassinée par balle.
Les deux personnes tuées sont un militaire FARDC et un agent du service des renseignements, ANR Rubare. Celui-ci a été tué par balle. Un inconnu armé, vêtu en civil et qui avait caché son arme sous ses vêtements, l’a abattu dans la cour d’un hôtel de la place. L’agent de l’ANR s’y reposait lorsqu’une balle l’a surpris sur la côte. Le chef de localité de Rubare confirme la nouvelle attestant qu’il est difficile d’identifier les auteurs de cette mort. Quant au militaire FARDC, ce dernier a succombé ce mardi matin après avoir essuyé des balles lundi dernier vers 22 heures à Bwalanda.
Le secrétaire administratif de la chefferie des Bwito confirme cette information. FURHA KAHITWA explique que ce militaire allait remettre un appareil de communication à son collègue qui montait la garde dans un centre d’identification et d’enrôlement des électeurs. La source ajoute que le militaire s’est éteint à mi-chemin lorsque de bonnes volontés tentaient de l’amener aux soins à Kibirizi.
Les auteurs du forfait sont toujours inconnus. Le même lundi matin, un commandant de la police a été tué en localité de Kikuku du groupement Mutanda. Ce groupement connait la présence de plusieurs groupes armés.
À GOMA : Le secrétaire exécutif provincial de la CENI a fait une ronde de la ville de Goma pour vérifier les remous sur les alertes d’une grève des agents commis à l’enrôlement et de l’enrôlement frauduleux des présumés rwandais. RAPHAEL AKILIMALI a précisé que la question de la grève est une fausse alerte et une pression infondée car il n’a jamais été officiellement saisi par ces agents et leur paiement a débuté, dépuis lundi, a dit, celui ci.

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