Des vérités ou mensonges sont de plus en plus, dans les procès des ADF en cours en Ville de Beni àl'Est dela République Démocratique du Congo, d'où le Mwami SAAMBILI BAMUKOKA ROGER dela Chefferie de Watalinga est, soumis à une verbalisation à BENI depuis qu’il a été transformé en prévenu en pleine audience où il intervenait comme renseignant dans le procès des ADF. Lui-même a confirmé ce mercredi 15 février 2017 à 13 heures 31, hors micro, sur KIVU1 qu’il est interrogé en rapport avec plusieurs dossiers dont la fuite du colonel BISAMBAZA en 2013. Mais surtout il est interrogé sur le dossier de trois prêtres de BENI-MBAU enlevés par les ADF dans la nuit du vendredi 19 octobre 2012. Le président de la société civile d’OICHA, LEWIS SALIBOKO, précise que le Mwami SAMBILI BAMUKOKA est poursuivi pour avoir affirmé déjà à l’époque qu’il savait où était ces trois prêtres catholiques. La société civile demande que les enquêtes se poursuivent pour en savoir plus sur les auteurs du drame de ces prêtres catholiques :

Dans le même dossier des procès en cours en Beni, la plus part des gens pensent que, le Ministère public instruisant le procès des présumés partisans aux massacres de Beni a cité un accusation contre l’Honorable Antipas Mbusa Nyamwisi, d’après les déclarations qu’il prétend avoir tirées du colonel David LUSENGE, un prévenu poursuivi pour association des malfaiteurs avec des sujets ougandais. Le général Major Mukutu Kiyana stipule que David Lusenge a révévélé que Mbusa Nyamwisi fomentait un complot pour attaquer les villes de Beni et de Bunia en 2012, en collaboration avec le M23 qui assiégeaient à cette époque la ville de Goma. Cet Officier supérieur et avocat général des FARDC au procès contre les ADF a stigmatisé le fait en tentant par tous les moyens d’y donner une couleur et un poids susceptibles de convaincre les opinions.
Or, pour mieux comprendre la tournure dilatoire que le procès actuellement en cours contre des présumés ADF et leurs complices à Beni, il est impérieux de lire minutieusement l’heure de révélation sur l’assassinat du Père Vincent Machozi et sur les massacres de Beni, précisément sous le titre « Le mystère de la reddition du colonel David Lusenge ».
– Mbusa Nyamwisi n’a fait que trois ans avec le colonel Lusenge, tout comme avec tous les autres ex-APC qu’il a volontairement cédés au gouvernement congolais par l’intégration, mais pourquoi continuer à coller à sa peau le mal que commettent ces anciens combattants de l’APC qui travaillent pourtant sous l’autorité du gouvernement central depuis plus de dix ans ?
– Le ministère public n’arrive même pas à trouver un accusé qui témoigne en fond contre Mzee Mbusa. Son Avocat, le général major MUKUTU parle lui-même des faits qui sont supposés être couverts par la décrispation. Si ce pretendu complot de Mbusa avait échoué, entendu que ce leader de Beni-Lubero a dégagé le terrain politique directe depuis plusieurs années, alors qui tue les gens aujourd’hui à Beni?
– Pourquoi avoir attendu si longtemps pour tenir le procès de ceux qui voulaient entrer en coalition avec le M23?
– Quel rapport y a-t-il entre cette tentative étouffée avec les massacres de plus de 1800 personnes à Beni depuis Octobre 2014 ?
– Est-ce pour vouloir faire oublier les auteurs de ces crimes qu’on monte le présent procès? Si oui, pourquoi a-t-on peur de faire le procès des vrais criminels qui ne se sont arrêtés momentanément que lorsque les maï-maï venant de Lubero sont arrivés à Beni avec la détermination de les pourchasser jusqu’à leur dernier retranchement ? Et pourquoi, les FARDC n’ont pas voulu encourager ce zèle dont le fruit positif s’est immédiatement révélé sans aucun délai ?
Bref, nul ne sait si le présent procès en cours à Beni concerne les massacres de Beni ou les m23 ou la prétendue attaque de la ville de Beni.
À Nyaleke (Territoire de Beni) : Six civilsont été kidnappés par les terroristes des l’ADF
Le fait remonte le soir de lundi 13 février courant, bien que la nouvelle se soit répandue un jour après l’incident. Selon les informations parvenues au CEPADHO, les victimes ont été cueillies dans leurs champs à Nyaleke/Rive-Gauche, à environs 13km-Est de du Centre-ville de Beni, sur l’axe Beni-Kasindi. A en croire nos sources, les terroristes étaient en plein mouvement du sud vers le nord lorsqu’ils ont trouvé les paysans dans leurs champs respectifs.
Au départ, 9 civils ont été kidnappés par les rebelles. Ils les ont amenés dans leur direction comme otages. Seulement en mi-chemin, les terroristes ont résolu de relâcher la seule femme otage ainsi que ses 2 enfants. Jusqu’à présent, les assaillants retiennent en otages 6 civils, tous de sexe masculin. Parmi les victimes, on fait état d’un mineur de 16 ans, le nommé Kambale Nzogha.
S’agissant des adresses des personnes kidnappées, il a été indiqué que ce sont les habitants des Quartiers Malepe, Rwangoma et Benengule en Commune de Beu, dans la Ville de Beni. Considérant la cruauté des ravisseurs, le CEPADHO craint pour la vie des otages. Il encourage les FARDC à une action urgente pour poursuivre ces terroristes et obtenir éventuellement la libération des 6 civils kidnappés.
À BENI-VIlle, le quartier KANZULINZULI, a maintenant son centre de santé. C’est la vice-ministre de la santé MAGGUY RWAKABUBA qui est allée en personne remettre ce centre à la population de BENI ce mercredi 15 février 2017. Elle a également, à la même occasion, distribué 100 kilos de médicaments pour lancer ce centre et le même lot devra aider les déplacés de guerre de ERINGETI victimes des affres des ADF vivant dans la région.
À GOMA : chef lieu dela province du N/Kivu, deuxième jour d’audience au procès du présumé tueur de l’artiste DJOO PALUKU MBEDJO. Un témoin, prénommé FRELON, qui avait déjà passé quatre jours avec le présumé tueur sur le site du festival AMANI est venu donner sa version des faits. Le policier présumé tueur de MBEDJO PALUKU, l’agent de la police de première classe DODO KILUFIA BENOIT, avait raconté au tribunal que, ......

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