En Ville de Goma : il sied de rappeler de part et d'autres.................. que, le policier Dodo détaché au festival Amani, est poursuivi par le ministère public pour avoir tiré dans la nuit du 09 au 10 février dernier à bout portant sur l’artiste Norbert Paluku Djoo et blessé un scout qui poursuit les soins dans un hôpital de la place. Le tribunal a renvoyé l’audience en attendant que les organisateurs du festival Amani puissent donner leurs versions des faits et d’autres faits qui seront récoltés à l’issue d’une descente sur terrain au lieu du drame :

Le tribunal militaire garnison de Goma, poursuit ce vendredi à la mairie de Goma, l’audience publique de flagrance contre l’agent de la police nationale congolaise de première classe M. Dodo Kilufia Benoit, poursuivi par le ministère public pour meurtre et coups et blessures volontaires, a-t-on constaté sur place.
A l’audience de ce jeudi, le tribunal a procédé à l’audition d’un policier alerté après le crime, détaché à un service de gardiennage local qui avait récupéré l’armé AK 47 qui avait tiré sur la victime.
Arrivé sur le lieu du drame, le policier affirme avoir trouvé le présumé criminel être ligoté par un groupe des agents scouts qui étaient de service à la veille de l’ouverture de la quatrième édition du festival Amani.
Le tribunal a par la suite attendu six autres personnes tous des scouts, qui ont vécu la scène qu’a commis le policier Dodo Kilufia.
Le tribunal a renvoyé l’audience en attendant que les organisateurs du festival Amani puissent donner leurs versions des faits et d’autres faits qui seront récoltés à l’issue d’une descente sur terrain au lieu du drame.
Intitulé « Desserrez l’étau des violations des droits humains »,ce rapport porte sur une partie des zones accessibles du Nord Kivu ainsi que l’Ituri.
Le GADHOP a ainsi documenté durant cette année, 2016,au moins 562 cas de violations et incidents de non paix commisdans au moins529situations de violations des droits de l’homme.
Ces violations et incidents sont : les violences sexuelles et violences basées sur le genre (au moins277 cas), les pillages et vols à mains armés (au moins93 incidents),les cas d’homicides(au moins 58 cas),les cas de kidnappings et enlèvements(estimées à plus de 44 cas.),des cas de massacres (au moins31 circonstances), des cas d’arrestations, détentions/Amendes illégales (au moins 16 circonstances), des cas de torture, coups et blessures ( estimés à 15), des incendies (plus de 14 circonstances durant les quelles au moins 1200 maisons), des taxes illégales (8 cas au moins), des cas de vengeance privée (au moins 5 circonstances).
Le GADHOP note avec inquiétude qu’encore une fois, les violences sexuelles restent la principale violation commise dans notre région et comparativement à l’année 2015, la tendance à la hausse est notable. Entre 2015 et 2016, le GADHOP a déploré entre 519 et 529 situations de violations des droits humains.
L’inquiétude est encore beaucoup plus grande que la plupart des auteurs des violations documentées soient des hommes armés inconnus, ce qui démontre la nécessité que les autorités devraient encore fournir des efforts pour consolider l’autorité de l’Etat dans plusieurs zones du Nord Kivu. Alors que cette année 2017 commence avec d’inquiétantes violations des droits humains liées au processus électoral, la menace d’un retour armé des rebelles du M23, les résurgences des groupes armés Mayi Mayi etc, le GADHOP tient à sonner l’alerte sur les principales violations des droits humains et incidents de paix survenus durant l’année 2016. Cette inquiétude est contenue dans ce rapport de monitoring des violations des droits humains que le GADHOP publie pour l’année 2016 dans un contexte particulier pour la province du Nord Kivu, principale zone d’intervention du réseau GADHOP.
Les habitants de Butembo évaluent différemment le travail de leurs députés nationaux. Certains d’entre eux l’ont fait au cours des entretiens avec les reporters de la RMBB ce jeudi 16 février 2017. D’une manière générale, les électeurs apprécient chaque député selon sa visibilité dans sa base électorale.
« L’Honorable PALUKU MALISAWA s’est donné corps et âme pour la question des enseignants et pour le bas peuple. L’Honorable MBINDULE s’est démontré par son courage. Nelson SYAYIPUMA est en train de se démener en ce qui concerne la politique interne. SYAHETERA a aussi fait quelque chose. Il nous a montré le chemin à suivre pour notre développement. Certains de quatre députés élus de Butembo ne se sont pas rapprochés de la population, selon Edgard MATESO
Edgard MATESO est le vice-président des forces vives de Butembo. Il a remercié les quatre députés nationaux siégeant à l’Assemblée Nationale depuis 2012 pour le compte de cette ville. Toutefois, Edgar MATESO déplore le manque de rapprochement entre certains de ces élus et leur base électorale.
Certains de ces quatre députés passent rarement leurs vacances parlementaires à Butembo. Ceux qui osent venir ne font que quelques jours de contact avec leurs électeurs Bubolais. Et pourtant, la loi prévoit que chaque député passe trois mois à l’Hémicycle et trois autres dans sa circonscription électorale, se désole Edgar KATEMBO MATESO.
À chaque fin de session parlementaire, le gouvernement congolais paie les frais de transport à tout parlementaire. Une façon de lui permettre d’aller passer les vacances parlementaires dans sa circonscription électorale. Mais il est surprenant que certains élus restent en cette période à Kinshasa ou voyagent pour d’autres contrées du monde au en Rdc.

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