ENTRE L'ÉGYPTE ET LE CAMEROON QUI SERA DE NOUVEAU, LE CHAMPION D'AFRIQUE EN TITRE DU GRAND FINAL DEL CAN TOTAL GABON-2017, CE DIMANCHE 05 FÉVRIER VERS 20HEURES LOCAL D'OÙ LA PLUS PART DES AFRICAINS, VONT, ASSISTER, LES JOUEURS DE DEUX, NATIONS, DIFFÉRENTES, DANS UN " CLASSICO", POUR SACRER AUJOURD' HUI, LE ROI DE FOOT D'AFRIQUE : CAN-2017 : les favoris du moment et les ténors du continent. À quelques heures de la finale de la CAN-2017, un constat s'impose de lui-même... Les premiers ont rapidement dévissé, et les seconds ont su tirer parfaitement leur épingle du jeu. Un à un, l’Égypte et le Cameroun ont écarté les prétendants naturels au sacre et se retrouveront dimanche, à 20 h, sur la pelouse du stade de l'Amitié de Libreville. En jeu, un trophée que les deux sélections ont déjà soulevé à maintes reprises. Les Pharaons sont les maîtres incontestés d'Afrique avec sept étoiles, tandis que le Cameroun, avec ses quatre titres, figure en troisième position des nations les plus souvent couronnées. Pourtant, il y a trois semaines encore, peu auraient pu prédire un tel "clasico" en finale de cette Coupe d'Afrique des nations 2017. Le Cameroun, notamment, nageait en pleine crise. Le sélectionneur national Hugo Broos venait d'essuyer les refus de pas moins de sept cadres, parmi lesquels le joueur de Liverpool Joël Matip ou encore l'ex-capitaine des Lions indomptables Eric Choupo-Moting. "Si monsieur Hugo Broos continue de cette manière, je ne pense pas que cela marchera avec le Cameroun, parce que les Camerounais sont exigeants", avait en outre asséné la légende Roger Milla en janvier 2016, alors que le technicien belge faisait ses premiers pas avec ses nouveaux joueurs. Des "sans-grade" promus sur le terrain Tous ou presque étaient alors prêts à jeter à la poubelle cette "génération sans talent", comme l'appelait sans détour la presse nationale. Elle a sans surprise fait son mea culpa depuis. Car malgré les critiques – et le conflit larvé entre la Fédération et les joueurs au sujet des primes de match – les "sans grade" ont brillé. Dans les cages, Fabrice Ondoa a prouvé qu'à 22 ans tout juste, il avait l'étoffe des plus grands. S'il n'est évidemment pas encore l'égal des Joseph-Antoine Bell et autres Carlos Kameni, il reste une valeur sûre capable de faire basculer le sort d'un match. #CAN2017 #EGYCMR @ketgorjestaniétait à l'entraînement du Cameroun à 24h de la finale de la CAN-2017 ! Les Lions indomptables sont sereins ! pic.twitter.com/NZKd3 eWtTv— FRANCE 24 Sports (@SportF24) 5 février 2017. Parmi les joueurs de champ aussi, certains ont profité de cette CAN pour élever leur niveau de jeu. Autour du capitaine Benjamin Moukandjo, les Bassogog, Ngadeu et Ndip També ont brillé. Les deux premiers ont même fait parler la poudre en demi-finale et concrétiser la domination effective du Cameroun sur le Ghana (2-0). Et au soir de la qualification, Hugo Broos, lui, a fort logiquement rendu hommage à ses Lionceaux : "C'est vraiment un groupe de 23 joueurs et pas un groupe de 11. […] On est là maintenant, ce serait pénible si on gâchait cette opportunité. Si on ne gagne pas dimanche, on rentrera la tête haute." Reste qu'une victoire finale de cette jeune génération de Lions indomptables constituerait un beau pied de nez à l'endroit de tous les pronostiqueurs. Mais si ce Cameroun a renversé contre toute attente le Sénégal puis le Ghana, c'est face à un tout autre adversaire qu'il devra aller chercher sa cinquième étoile. Retour en grandes pompes pour les Pharaons À l'autre bout du terrain se dresse désormais l’Égypte. Après trois sacres consécutifs en 2006, 2008 et 2010, la sélection nationale avait totalement disparue des radars alors que le pays sombrait dans la crise politique post-Moubarak. Cette 31e Coupe d'Afrique signait leur grand retour parmi les 16 meilleurs nations du continent. Et si ces Pharaons ont débuté la campagne gabonaise avec beaucoup d'incertitudes, elles ont depuis été balayées par la réalité du terrain. Façonné à l'image de son sélectionneur argentin Hector Raul Cuper, le bloc égyptien a tout d'une équipe moderne : une solidité défensive à toute épreuve (un seul but encaissé), une capacité à se projeter très vite vers l'avant, et un instinct de tueur qui permet à ses meilleurs éléments de faire basculer une rencontre d'un coup de pied. Le but inscrit par le joueur de l'AS Roma Mohamed Salah en demi-finale en est une parfaite illustration. Alors que les Pharaons peinaient dans le jeu face au Burkina Faso, il a fusillé Hervé Koffi d'un superbe enroulé du pied gauche. Légendaire El-Hadary Mais s'il est un élément sur lequel l’Égypte peut s'appuyer à chaque instant, c'est sans conteste son portier Essam El-Hadary. À 44 ans, le mythique gardien des Pharaons – auquel nous avons consacré un portrait tout récemment– accumule records et parades décisives à chaque rencontre. Ses deux dernières interventions en date, lors des tirs aux buts de la demi-finale face aux Étalons, du BURKINAFASO, le plus puissant :

Comme dans le passé, et aujourd' hui encore l'Égypte et, le Cameroon, se vont se rencontrer, de nouveau, àl' issue, du Final dela 31ième éditions cette compétition sportive ce dimanche, 5 février – à Libreville, à 20H/21H de chez nous :
Fiches équipe d'Egypte ! - Meilleure performance :7 victoires (1957, 1959, 1986, 1998, 2006, 2008, 2010)
- Nombre de participations :22
- Parcours en éliminatoires :1er du groupe G devant le Nigeria et la Tanzanie
- Sélectionneur :Hector Cuper (Argentine)
Pour son grand retour en CAN, après une éclipse débutée en 2012, les Pharaons devraient une fois de plus proposer leur style de jeu posé, voire léché, qui dénote régulièrement lors des compétitions africaines, face à des pays où sélection ne rime pas forcément avec organisation. Et si la technique n'était pas au rendez-vous, c’est l’esprit collectif et la combativité qui prendraient le pas. Pour s'en assurer, la fédération égyptienne a confié au très pugnace Argentin Hector Cuperles clés de la maison.
L’Egypte sera présente au Gabon avec un standing retrouvé. Elle a fait le plein de confiance en distançant le Ghana dans son groupe qualificatif pour la Coupe du monde 2018. Cela lui confèrera un avantage psychologique important… le Ghana étant son principal rival dans la poule D de la CAN 2017. Autant dire que l’Egypte – détentrice du record de victoires dans la compétition – fait partie des sérieux prétendants au titre.
Pour rêver d'un huitième sacre, l'Egypte compte sur une nouvelle génération de joueurs avec, à la baguette, la vedette Mohamed Salah, l'ailier droit de l'AS Rome en pleine ascension, et Mohamed Elneny, titulaire au milieu de terrain à Arsenal. Âgés de 24 ans, ces deux-là devraient aller loin. Au Gabon, ils devront toutefois se méfier de leur inexpérience dans une compétition qu'ils vont découvrir.
LES 23 EGYPTIENS
Gardiens de but: Sherif Ekramy (Al Ahly/Egypte), Essam El Hadary (Wadi Degla/Egypte), Ahmed El Shenawy (Zamalek/Egypte)Défenseurs: Ahmed Fathi (Al Ahly/Egypte), Ahmed Hegazi (Al Ahly/Egypte), Saad Samir (Al Ahly/Egypte), Ahmed Dowidar (Zamalek/Egypte), Ali Gabr (Zamalek/Egypte), Ahmed Elmohamady (Hull City/Angleterre), Karim Hafez (Lens/France), Mohamed Abdelshafy (Ahly Jeddah/Arabie saoudite)Milieux de terrain: Omar Gaber (FC Bâle/Suisse), Tarek Hamed (Zamalek/Egypte), Ibrahim Salah (Zamalek/Egypte), Abdallah El Said (Al Ahly/Egypte), Mahmoud Hassan Trezeguet (Mouscron/Belgique), Mohamed Elneny(Arsenal/Angleterre), Amr Warda (Panetolikos/Grèce), Mahmoud Abdelmonem Kahraba (Ahly Jeddah/Arabie saoudite), Ramadan Sobhi(Stoke City/Angleterre)Attaquants: Ahmed Hassan Mahgoub (Braga/Portugal), Marwan Mohsen (Al Ahly/Egypte), Mohamed Salah(AS Roma/Italie).
Fiches d' équipe du Cameroun !
- Meilleure performance en CAN :4 victoires (1984, 1988, 2000, 2002)
- Nombre de participations :17
- Parcours en éliminatoires :1er du groupe M devant la Mauritanie, l’Afrique du Sud et la Gambie
- Sélectionneur : Hugo Broos(Belgique)
Le Cameroun, monstre sacré du continent africain, avec quatre titres en CAN, ne sait plus où il en est. Éliminés au premier tour de la CAN 2015, pour leurs grand retour après deux éditions manquées.
Qualifiés sans difficultés pour le Gabon, les Camerounais ont de nouveau marqué le pas lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 à l’automne, avec deux matchs nuls (1-1 en Algérie et 1-1 à domicile face à la Zambie). Autant dire que ces dernières sorties n'ont pas levé les doutes du côté de Yaoundé.
Reste que, même sans joueur de génie comme ils en ont connus par le passé, le Cameroun possède une puissance athlétique et une organisation au dessus de la moyenne. Côté individualités, il pourra s'appuyer sur le défenseur Nicolas Nkoulou qui, à 26 ans, est déjà avec ses quelques 70 sélections.
Malgré les incertitudes, le Cameroun devrait s'extirper d'un groupe, composé du Gabon, du Burkina Faso et de la Guinée-Bissau, à sa portée. Quant à l'objectif fixé par la fédération – la victoire finale… – il paraît pour l'heure un peu utopiste.
LES 23 CAMEROUNAIS
Gardiens de but: Jules Goda (AC Ajaccio/France), Georges Bokwe (Coton Sport/Cameroun), Fabrice Ondoa (FC Séville/Espagne)Défenseurs: Collins Fai (Standard Liège/Belgique), Mohamed Djetei (Gimnastic Tarragone/Espagne), Ernest Mabouka (Zilina/Slovaquie), Michael Ngadeu Ngadjui (Slavia Prague/République tchèque), Jonathan Joseph Ngwem (Progresso Sambizanga/Angola), Nicolas Nkoulou(Lyon/France), Ambroise Oyongo (Impact Montréal/Canada), Adolphe Teikeu (Sochaux/France)Milieux de terrain: Robert Ndip Tambe (Spartak Trnava/Slovaquie), Franck Boya (Apejes Academy/Cameroun), Arnaud Djoum (Heart of Midlothian/Ecosse), Georges Mandjeck (FC Metz/France), Sébastien Siani (Ostende/Belgique)Attaquants: Vincent Aboubakar(Besiktas/Turquie), Christian Bassogog (Aalborg/Danemark), Benjamin Moukandjo(Lorient/France), Clinton Njie (Marseille/France), Edgar Salli (Nuremberg/Allemagne), Karl Toko Ekambi (Angers/France), Jacques Zoua (Kaiserslautern/Allemagne).

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