Face aux fausses informations qui prennent de plus en plus d’ampleur sur le net, Google et Facebook annoncent le lancement d’outils pour lutter contre ce fléau. Les internautes sont inquiets face auxfausses informations, ou « fake news », qui pullulent sur le net. Google et Facebook s’attaquent aux fausses informations : On a pu s’en rendre compte notamment lors des élections américaines. Ce genre d’infos mensongères, incomplètes ou encore fantaisistes ont certainement jouées un rôle dans l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Les deux géants que sont Google et Facebook ont décidé de réagir en mettant en place des outils de signalement :

À ce sujet, Facebook et Google répondent, aux inquiétudes des internautes et des médias face à la montée des fausses informations sur le web, partout dans les cinq continent, et surtout, chez nous en Afrique, subsaharienne........
Après les Etats-Unis et l’Allemagne, la France sera le 3ème pays à déployer cette expérimentation dans les prochaines semaines. Celle-ci s’articule autour de 4 axes : faciliter les signalements par les utilisateurs, travailler avec des organisations tierces compétentes dans la vérification des informations, indiquer au grand public les informations contestées et limiter les gains financiers pour les auteurs de fausses informations. Facebook est convaincu qu’une approche collaborative, avec tous les acteurs concernés, permettra de lutter efficacement contre les fausses informations.
Faciliter le signalement par la communauté
Facebook compte expérimenter plusieurs méthodes pour faciliter le signalement de fausses informations sur sa plateforme. Chacun pourra effectuer un signalement en cliquant sur le coin droit d’une publication. Grâce à ce signalement, les utilisateurs contribueront à la détection des fausses informations. Limiter les gains financiers des auteurs de fausses informations
La motivation financière est à l’origine d’une grande partie des fausses informations. Leurs auteurs gagnent de l’argent en se faisant passer pour des médias et en redirigeant les internautes vers leur site via la promotion de fausses informations. C’est pourquoi une information labellisée contestée ne pourra pas être convertie en publicité ni faire l’objet d’un post sponsorisé.
Facebook soutient les initiatives First Draft
Facebook est membre de la coalition First Draft et soutient le programme « Cross Check » en contribuant activement à la détection de fausses informations et à la sensibilisation des internautes à une lecture critique de l’information.
Facebook mettra notamment à disposition des outils tels que CrowdTangle et participera à des actions de pédagogie auprès de ses utilisateurs. Collaborer avec des organisations tierces
Pour analyser les publications signalées par sa communauté, Facebook s’appuiera sur des organisations tierces, disposant d’une expertise dans la vérification d’informations et adhérant à la charte élaborée par le réseau international de fact-checking Poynter. En France, Facebook s’appuiera sur les organisations suivantes : l’AFP, BFMTV, L’Express, France Médias Monde, France Télévisions, Libération, Le Monde et 20 Minutes. Ces organisations pourront accéder à l’outil de fact-checking et auront ainsi la possibilité de vérifier des informations signalées par les utilisateurs de Facebook.
Indiquer les informations contestées
Lorsqu’une publication sera qualifiée de fausse information par deux des organisations de fact-checking, elle sera identifiée comme étant contestée. Cette publication affichera alors un pictogramme et mentionnera que l’information est contestée. Un message invitera l’utilisateur à se rendre sur le site de l’un des vérificateurs tiers pour en savoir plus. Lorsqu’un utilisateur envisagera de partager une publication identifiée comme non fiable, un avertissement « contesté par des tiers » s’affichera. Par ailleurs, la visibilité de ces publications pourra être réduite dans les fils d’actualité des utilisateurs. Facebook et certains médias s’allient contre les fausses informations
Les informations publiées sur les réseaux sociaux ne sont pas forcément à prendre au pied de la lettre. Les fausses informations y sont aussi relayées et prennent parfois des proportions exagérées. Facebook vient de dévoiler son initiative pour lutter contre cette désinformation. Le réseau social va mettre à disposition de ses membres un outil permettant de signaler un contenu susceptible d’être de la désinformation. Ensuite, il fera remonter cette information auprès de plusieurs médias français au nombre de huit : L’Express, l’AFP, France Médias Monde, BFMTV, France Télévisions, Le Monde, 20 Minutes et Libération. Si cette information est qualifiée de fausse par au moins 2 de ces médias, les internautes en seront informés via un petit pictogramme affichée sur la publication. L’utilisateur pourra alors cliquer sur ce lien pour connaitre de quoi il en retourne.
Les auteurs de la publication ne pourront toucher d’éventuels revenus publicitaires et si le membre du réseau social partage cette info, elle portera l’avertissement «contesté par des tiers».
Google va également lancer son propre outil
Google, en association avec First Draft News, a également annoncé le lancement de son outil de signalement. 17 rédactions auront ainsi la charge «d’identifier et vérifier les contenus qui circulent en ligne, qu’il s’agisse de photos, de vidéos, de commentaires ou de sites d’actualités», indiquait le géant américain dans un communiqué. Ces médias pourront mener leur propre enquête sur les contenus douteux remontés par les internautes. Ces deux dispositifs sont actuellement en phase de test.

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