Facebook sait beaucoup de choses sur ses utilisateurs, et veut en faire profiter les annonceurs. Photo d'illustration AFP Facebook sait beaucoup de choses sur ses utilisateurs, et veut en faire profiter les annonceurs. Photo d'illustration AFP Dans un document publié vendredi sur Facebook IQ, dédié aux annonceurs, le réseau social interpelle les publicitaires en leur montrant comment profiter des ruptures amoureuses pour trouver de nouveaux clients. Le site a mené une étude en France, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Pologne et aux Emirats arabes unis auprès d’utilisateurs qui ont modifié leur statut, passant de "en couple" à "célibataire" :

Cette fonctionnalité, pas encore visible par tous, est déployée sur iOS et Android.
Pour accéder à la liste, il faudra renseigner davantage son profil pour affiner la recherche. Et ainsi, Facebook en saura encore davantage sur ses utilisateurs...
Facebook s'intéresse particulièrement aux cœurs brisés
Le réseau explique aux publicitaires comment profiter des ruptures amoureuses pour trouver de nouveaux clients dans un document destiné aux annonceurs, publié vendredi. En parallèle, Facebook propose une nouvelle section pour favoriser les rencontres amoureuses.
Résultat? Les nouveaux cœurs à prendre passent nettement plus de temps sur le réseau social, cherchant des contacts, de nouvelles interactions sociales, et même des voyages pour se changer les idées.
Le jour J, ceux qui se séparent "officiellement" aux yeux des autres utilisateurs expriment souvent leurs sentiments via des emojis. En France et au Royaume-Uni, beaucoup ont accompagné l'annonce d'un petit texte sur la vie et la signification de l'expression "aller de l'avant". Au Royaume-Uni, ils ont été nombreux à dire vouloir se recentrer sur les bonnes choses de la vie et profiter de leurs proches, en particulier les amis.Bientôt un site de rencontre?
En parallèle, le réseau social teste actuellement une nouvelle section sur son application smartphone consistant à trouver des contacts partageant les mêmes intérêts.
Sur le même principe que l'application Tinder, Facebook propose "discover people" qui se trouve dans la liste des différentes sections, telles que "amis", "événements", "groupes"... Le but est aussi bien de faire des rencontres amoureuses que de nouer des contacts professionnels.
Facebook et Google : Les deux géants du web veulent lutter contre la propagation des «fake news» et aider les internautes à mieux s'informer.
Face à la désinformation, les géants du Web font le choix de la coopération. Facebook et Google ont annoncé lundi le lancement de plusieurs initiatives pour lutter contre les faux articles et les informations non-vérifiées. La première, CrossCheck, est pilotée par Google. Il s'agit d'une plateforme collaborative pour aider les internautes à vérifier la véracité d'un article, d'une photo, d'une vidéo ou d'un commentaire en ligne. Le projet s'appuie sur un réseau de 16 rédactions en France, dont l'AFP, BuzzFeed, France Télévisions,La Voix du NordouLe Monde. Les internautes seront invités à envoyer les informations dont ils doutent sur la plateforme afin qu'elles soient contrôlées. Toutes les questions seront recensées sur un site dédié. CrossCheck est aussi soutenu par Facebook, qui donnera accès à ses membres à un outil dédié au suivi en temps réel des contenus à forte viralité, CrowdTangle. La plateforme sera lancée le 27 février, avant l'élection présidentielle française. Google était déjà partenaire d'un programme de vérification d'informations, First Draft, qui réunit plusieurs géants du web, associations et médias. Médias ou associations
En France, Facebook s'associe à des médias pour s'attaquer à la désinformation. En Allemagne et aux États-Unis, elle a préféré choisir des organisations partenaires, comme les sites d'information à but non-lucratif Correctiv, Snopes ou Politifact. «Facebook est convaincu qu'une approche collaborative, avec tous les acteurs concernés, permettra de lutter efficacement contre les fausses informations», précise l'entreprise. Cette collaboration permet aussi à l'entreprise de déléguer sa responsabilité du contrôle de la désinformation. Facebook a répété à plusieurs reprises ne pas vouloir être «l'arbitre de la vérité»,tout en exprimant sa volonté de lutter contre ce genre de contenus. Une désinformation lucrative
Facebook, de son côté, annonce mardi le lancement de son propre outil de fact-checking en France, après l'avoir déjà testé aux États-Unis et en Allemagne. Les utilisateurs français du réseau social pourront signaler une information dont ils doutent, qui sera ensuite analysée par des médias partenaires. Si au moins deux d'entre eux décident que cette information est contestable, le contenu sera indiqué comme étant problématique à l'aide d'un pictogramme. Les utilisateurs seront invités à se rendre sur le site d'un des médias partenaires afin d'obtenir plus de renseignements. S'ils souhaitent partager une information problématique, un avertissement s'affichera sur son écran pour les prévenir qu'elle a été déclarée comme peu fiable.
Le réseau social veut aussi s'attaquer à la manne financière de la désinformation en ligne. «Leurs auteurs gagnent de l'argent en se faisant passer pour des médias et en redirigeant les internautes vers leur site via la promotion de fausses informations», estime Facebook dans un communiqué. «C'est pourquoi une information labellisée contestée ne pourra pas être convertie en publicité ni faire l'objet d'un post sponsorisé.» Les algorithmes de Facebook feront en sorte que l'article soit moins visible sur les flux d'actualité.

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