Le chef de la diplomatie congolaise est arrivé ce vendredi à Bruxelles en Belgique sur invitation du gouvernement belge. Cette mission de Léonard She Okitundu est axé principalement sur la coopération bilatérale sans exclure l’organisation des obsèques d’ÉtienneTshisekedi. « Il s’agit d’une mission officielle, le vice-premier ministre She Okitundu a quitté le pays hier soir pour Bruxelles, il y arrive ce matin. Il répond à l’invitation de son homologue Didier Renderys sur les relations bilatérales entre nos deux pays, c’est ça l’objet principal de la mission », a déclaré à ACTUALITE.CD le ministre Lambert Mende :

Face à cet obstacle, ce dernier, également délégué de la société civile aux discussions du centre interdiocésain a sollicité des sanctions individuelles de la part de l’ONU.
« C’est pourquoi, je demande à la Communauté internationale en général et au Conseil de sécurité des Nations-unies en particulier d’ en tirer des conséquences immédiates par l’imposition des sanctions individuelles à l’encontre des officiels qui, par leurs discours ou déclarations, bloquent en réalité la mise en œuvre de l’accord et l’application des mesures de décrispation, entretiennent la crise politique qui entraîne les violations graves des droits de l’homme, et compromettent toute chance d’organiser les élections en 2017 et le retour de la paix et sécurité en RDC ainsi que dans la région des Grands Lacs », a martelé Kapiamba. Jeudi 9 février dans la soirée.
Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende, a mis en garde le secrétaire général intérimaire de la CENCO eu égard à ses déclarations au sujet de l’accord du 31 décembre. L’Abbé Donatien N’shole avait dans une interview annoncé que conformément à l’accord politique, la présidence du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) reviendra au nouveau président du Rassemblement, la plate forme que dirigeait Étienne Tshisekedi décédé 1er février dernier à Bruxelles. Mende a également annoncé « qu’il ne sera pas exclu » qu’il puisse aussi évoquer la question relative à l’organisation des obsèques d’Etienne Tshisekedi. « D’autant plus que le corps se trouve encore en Belgique « , a-t-il souligné. L’Association africaine pour l’accès à la Justice (ACAJ) accuse le porte-parole du gouvernement de s’ériger en obstacle à l’application de l’accord politique du 31 décembre dernier sous l’égide des prélats catholiques.
« Les déclarations du ministre Lambert Mende sur le retour de Moise Katumbi et la mise au point de l’abbé N’shole quant au remplacement du feu Président Etienne Tshisekedi au CNSA, trahissent sa volonté et celle du gouvernement de s’ériger en réel obstacle à la mise en œuvre de l’Accord du 31/12/2016», a déclaré Georges Kapiamba , président de cette ONG , dans une interview ce vendredi 10 février à ACTUALITE.CD.
Docteur Eteni Longondo, secrétaire Général adjoint en charge des questions financières et logistiques de l’UDPS et président du comité organisateur des obsèques d’Etienne Tshisekedi, s’est confié à ACTUALITE.CD sur les dernières questions relatives aux funérailles du Président de l’UDPS.
Conditionnez-vous toujours le rapatriement de la dépouille à la nomination d’un nouveau Premier ministre ?
C’est le peuple qui a posé cette condition. Nous soutenons le peuple. Nous sommes en harmonie avec le peuple.
Ce n’est pas un chantage ?
Si c’est le cas, donc c’est le peuple qui fait un chantage. Le peuple veut qu’un Premier ministre soit nommé le plus tôt possible pour que tout avance. Nous à l’UDPS nous écoutons toujours le peuple et nous allons suivre la voix du peuple.
L’ONG de défense des droits de l’homme La Voix des sans-Voix (VSV) exprime son inquiétude face aux tensions qui s’observent autour de la question du rapatriement du corps d’Etienne Tshisekedi, décédé il y a plus d’une semaine à Bruxelles.
Selon cette ONG, le fait que le gouvernement congolais et les familles biologique et politique du président de l’UDPS soient loin de se convenir sur le rapatriement de la dépouille de l’illustre disparu, il y a un probable risque des violences en République démocratique du Congo pendant les obsèques.
Le différend entre les autorités congolaises et les familles biologique et politique persiste au niveau de l’organisation des obsèques en RDC.
Le gouvernement congolais avait annoncé son intention de prendre entièrement en charge les funérailles du président de l’UDPS car, selon lui, ce dernier en tant qu’ancien Premier Ministre congolais mérite des honneurs dignes de son rang.Une proposition aussi vite balayée par l’UDPS et la famille biologique du défunt qui exigent que les obsèques d’Etienne Tshisekedi soient organisées par un gouvernement issu de l’accord du 31 décembre pour lequel celui, qui devrait en assurer le suivi, s’est longtemps battu de son vivant.
« Face à cette cacophonie et confusion, des violences ne sont pas à écarter entre des milliers voire des millions de militants de deux familles politiques (UDPS et la famille biologique) qui indubitablement soutiendront la position des leaders de l’opposition politique quant au rapatriement et obsèques de l’illustre disparu et les autorités congolaises qui souvent recourent à l’instrumentalisation des forces de l’ordre pour réprimer les militants et sympathisants de l’opposition », souligne La Voix des sans-Voix dans son communiqué.
L’ONG appelle par conséquent, les autorités congolaises à harmoniser des vues avec les responsables de la famille politique et biologique d’Etienne Tshisekedi pour éviter ce risque des violences qui pourraient occasionner.......

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