Le Général-major Mushale s’exprimait sur la situation sécuritaire qui a prévalu au pied du Mont Mikeno dans le territoire de Rutshuru. L’Armée montre le présumé combattant M23 capturé alors que le Rwanda a annoncé avoir accueilli 30 combattants M23 dimanche dernier. Où sont leurs armes ? Effectivement le Rwanda a publié une liste de trente ou trente-deux. Il y en a ceux qui parlent de cinquante-deux, de soixante, l’essentiel est qu’ils se soient rendus au Rwanda ça c’est sûr :
Blog vous résume la séance des questions-réponses de la conférence de presse que le Général-major Léon Mushale a tenu ce mardi 31 janvier 2017 à la 34ème région militaire à Goma (Nord-Kivu). Dimanche 29 janvier, un groupe de 30 personnes « non armées » et prétendant être des combattants du M23 ont franchi la frontière en direction du Rwanda. C'est l'armée rwandaise qui l'affirme dans un communiqué ce lundi. Selon les forces de défense rwandaises, ces combattants ont dit fuir des combats dans le Nord-Kivu, dans l'est de la RDC. En RDC, le crash de deux hélicoptères et l'accrochage avec le M23 en fin de semaine dernière et l'accrochage qui a suivi avec deséléments du M23 continuent de défrayer la chronique. Mardi 31 janvier, l'armée a tenuà faire un certain nombre de mises au point en donnant une conférence de presseà Goma sur les circonstances de cesévénements. Les militaires confirment notamment que le groupe de combattants M23 emmené par Sultani Makenga, en provenance d'Ouganda, détient un« instructeur »étranger.
C'est le commandant de la troisième région militaire, le général Leon Mushalé, qui a fait cette mise au point. Concernant les circonstances du double crash, les deux hélicoptères menaient une patrouille de routine et se seraientécrasés coup sur coupà cause d'un« tourbillon » de vent entre deux montagnes, affirme le général qui insiste :« Ils n’ont pasété attaqués ».
Sultani Makenga, l'un des chefs du M23 se trouve alors dans les parages, sur les flancs du mont Mikeno, avec ses hommes. Le chef rebelle envoie deséléments sur le site du 2e crash ou il capture quatre membres d'équipage encore en vie. Le surlendemain, les FARDC découvrent la position des M23 et un accrochageéclate. Makenga et ses hommes prennent la fuite et quatreéléments M23 sont tués dans l'assaut. Un jeune combattant est capturé.
Les militaires découvrent trois corps débarrassés de leurs uniformes. Trois hommes qui selon le général Mushalé ontété torturés et tués par Makenga. Dans sa fuite Makenga aurait emmené le 4e membre d'équipage. A un journaliste cherchantà savoir si un pilote russe se trouvaità bord de l'hélicoptère, le général répond que le fabricant fournit les services« d'instructeur », mais il n'en précise pas la nationalité. Contactée par RFI l'ambassade de Russieà Kinshasa dément la présence de citoyen russe dans ces hélicoptères. De source diplomatique, l’« instructeur »étranger aux mains du M23 serait géorgien. La Monusco dit ne pas reconnaître la présence des combattants M23 sur le sol congolais, qu’en dites-vous ?
Je crois que vous êtes étonnés comme moi d’entendre des gens tenir de tels propos. Mais nous, nous avons des preuves. Eux, ils se basent sur des affabulations, sur l’imaginaire. Mais nous, nous basons sur les faits, et les faits c’est quoi ? Nous nous sommes battus contre le M23 sur le Mont Mikeno, les corps M23 sont là (dans l’ambulance) si vous voulez les voir, ils sont là. Nous n’avons pas voulu les enterrer en brousse, nous avons voulu les amener comme preuve. Heureusement que nous avons capturé un vivant qui parle. Qu’est-ce qu’il faut encore montrer à ceux qui disent que le M23 n’existe pas pour croire ? Il faut encore quel type de preuve pour qu’ils croient ? S’ils veulent, qu’ils viennent voir le capturé, qu’ils causent avec lui. Qu’ils viennent voir les corps qui sont là…
Confirmez-vous qu’il y avait un russe parmi les membres d’équipage ?
Ce n’est pas nous qui fabriquons ces avions. Nous les achetons à l’étranger. Et pour les utiliser, il faut un début d’apprentissage, et c’est le fabriquant lui-même qui vous apprend comment utiliser ses matériels. Alors nous avions des instructeurs qui étaient à côté de nos pilotes pour voir s’ils ne vont pas commettre des bévues en pilotant. La troisième zone de défense est le commandement de l’armée (FARDC) dans les provinces du Maniema, Nord et Sud-Kivu, Haut et Bas-Uélé et Tshopo. La MONUSCO dit ne pas pouvoir confirmer la présence du M23, le Général-major Léon Mushale répond : Le gouvernement a reconnu qu’ils sont là-bas et qu’on est en train de les identifier, de les interroger, c’est ça les preuves qu’ils sont là. Maintenant dire combien ils étaient, c’est à eux de nous répondre. Le témoin qui est avec nous vous dira combien ils étaient au pied du Mont Mikeno. Où sont les armes ? Je crois que c’est le pays voisin qui les a reçu, il peut nous dire où se trouvent leurs armes puisqu’il les a reçu quand même, ils venaient de fuir le terrain de combat.
Aujourd’hui comme vous avez repéré Makenga, où se trouve-t-il exactement ?
Makenga a fui. Le témoin nous a dit que quand ça a commencé à tirer, on a vu ses gardes du corps le transporter et fuir en premier avec lui, suivi d’autres membres de son staff et d’autres M23. Le témoin a vu. Lui (Makenga) s’est terré dans la broussaille pour n’est pas être vu, et puis quand les militaires sont arrivés il a levé la main il a dit que moi je n’ai pas fui, je suis là. Mais Makenga est là, Mboneza est là, Claude est là.
C'est le commandant de la troisième région militaire, le général Leon Mushalé, qui a fait cette mise au point. Concernant les circonstances du double crash, les deux hélicoptères menaient une patrouille de routine et se seraientécrasés coup sur coupà cause d'un« tourbillon » de vent entre deux montagnes, affirme le général qui insiste :« Ils n’ont pasété attaqués ».
Sultani Makenga, l'un des chefs du M23 se trouve alors dans les parages, sur les flancs du mont Mikeno, avec ses hommes. Le chef rebelle envoie deséléments sur le site du 2e crash ou il capture quatre membres d'équipage encore en vie. Le surlendemain, les FARDC découvrent la position des M23 et un accrochageéclate. Makenga et ses hommes prennent la fuite et quatreéléments M23 sont tués dans l'assaut. Un jeune combattant est capturé.
Les militaires découvrent trois corps débarrassés de leurs uniformes. Trois hommes qui selon le général Mushalé ontété torturés et tués par Makenga. Dans sa fuite Makenga aurait emmené le 4e membre d'équipage. A un journaliste cherchantà savoir si un pilote russe se trouvaità bord de l'hélicoptère, le général répond que le fabricant fournit les services« d'instructeur », mais il n'en précise pas la nationalité. Contactée par RFI l'ambassade de Russieà Kinshasa dément la présence de citoyen russe dans ces hélicoptères. De source diplomatique, l’« instructeur »étranger aux mains du M23 serait géorgien. La Monusco dit ne pas reconnaître la présence des combattants M23 sur le sol congolais, qu’en dites-vous ?
Je crois que vous êtes étonnés comme moi d’entendre des gens tenir de tels propos. Mais nous, nous avons des preuves. Eux, ils se basent sur des affabulations, sur l’imaginaire. Mais nous, nous basons sur les faits, et les faits c’est quoi ? Nous nous sommes battus contre le M23 sur le Mont Mikeno, les corps M23 sont là (dans l’ambulance) si vous voulez les voir, ils sont là. Nous n’avons pas voulu les enterrer en brousse, nous avons voulu les amener comme preuve. Heureusement que nous avons capturé un vivant qui parle. Qu’est-ce qu’il faut encore montrer à ceux qui disent que le M23 n’existe pas pour croire ? Il faut encore quel type de preuve pour qu’ils croient ? S’ils veulent, qu’ils viennent voir le capturé, qu’ils causent avec lui. Qu’ils viennent voir les corps qui sont là…
Confirmez-vous qu’il y avait un russe parmi les membres d’équipage ?
Ce n’est pas nous qui fabriquons ces avions. Nous les achetons à l’étranger. Et pour les utiliser, il faut un début d’apprentissage, et c’est le fabriquant lui-même qui vous apprend comment utiliser ses matériels. Alors nous avions des instructeurs qui étaient à côté de nos pilotes pour voir s’ils ne vont pas commettre des bévues en pilotant. La troisième zone de défense est le commandement de l’armée (FARDC) dans les provinces du Maniema, Nord et Sud-Kivu, Haut et Bas-Uélé et Tshopo. La MONUSCO dit ne pas pouvoir confirmer la présence du M23, le Général-major Léon Mushale répond : Le gouvernement a reconnu qu’ils sont là-bas et qu’on est en train de les identifier, de les interroger, c’est ça les preuves qu’ils sont là. Maintenant dire combien ils étaient, c’est à eux de nous répondre. Le témoin qui est avec nous vous dira combien ils étaient au pied du Mont Mikeno. Où sont les armes ? Je crois que c’est le pays voisin qui les a reçu, il peut nous dire où se trouvent leurs armes puisqu’il les a reçu quand même, ils venaient de fuir le terrain de combat.
Aujourd’hui comme vous avez repéré Makenga, où se trouve-t-il exactement ?
Makenga a fui. Le témoin nous a dit que quand ça a commencé à tirer, on a vu ses gardes du corps le transporter et fuir en premier avec lui, suivi d’autres membres de son staff et d’autres M23. Le témoin a vu. Lui (Makenga) s’est terré dans la broussaille pour n’est pas être vu, et puis quand les militaires sont arrivés il a levé la main il a dit que moi je n’ai pas fui, je suis là. Mais Makenga est là, Mboneza est là, Claude est là.
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