Le M23 ; une rébéllion d'un groupe d'individu, d'épression rwandophones vaincu, et démantelé, en 2013, dernier, a repris, les armes et, constitue à nouveau, une menace pour la sécurité des habitants du Nord-Kivu, dans la partie Est dela République Démocratique du Congo : Alors-même qu’une baisse significative des activités des présumés-ADF est observée à Beni depuis plus d’un mois. Mussa Harerimana, jeune rwandais de 16 ans, combattant du M23 capturé suite aux récents accrochages entre les FARDC et le mouvement rebelle près de la frontière avec l’Ouganda. C’est ainsi que l’armée congolaise a présenté hier à la presse un trophée de guerre sensé personnifier la réalité d’une présence ennemie vivement remise en cause au sein de la population :

Au cours d’une conférence... Le Général-Major Léon Mushale, commandant de la 3ème zone de défense, a expliqué les circonstances du crash de deux hélicoptères de l’armée à Rutshuru (Nord-Kivu). ACTUALITE.CD vous propose l’essentiel de la conférence de presse en texte et en audio. Les dix choses à retenir de cette communication :
1.Les combattants M23 sont installés Mont Mikeno en provenance de l’Ouganda
2.Les deux hélicoptères participaient à une mission de routine de reconnaissance. Ils ont été pris dans un tourbillon coincé entre deux montagnes. Ils sont tombés dans le parc à des endroits distants d’1,300 Km
3.Makenga qui se trouvait dans les parages, a été alerté sur le crash par une délégation d’une quinzaine de personnes venues d’un pays étranger évolué
4.Quatre personnes se trouvant à bord des deux hélicoptères ont été capturées et conduit auprès de Makenga qui leur aurait fait boire un liquide avant que trois d’entre elles décèdent quelques heures plus tard.
5.Les troupes FARDC n’ont découvert la présence dans le secteur de Makenga et ses troupes que le lendemain du crash
6.Suite à l’offensive des FARDC, Makenga et ses hommes auraient fui avec un captif (FARDC) et abandonné les trois corps des autres membres de l’équipage des hélicoptères. Il aurait également abandonné quatre corps des combattants (M23).
7.Les FARDC ont capturé un combattant M23 qui était avec Makenga. Il aurait 16 ans et ne parlant que Kinyarwanda. Le général-major Léon Mushale dénonce ce qu’il qualifie de recrutements des mineurs.
8.Makenga aurait dits aux jeunes recrutés qu’il est revenu pour reprendre la rébellion. « Nous allons attaquer d’abord Bunagana (frontière avec l’Ouganda) puis Masisi», rapporte Léon Mushale.
9.Selon l’armée congolaise, Makenga recrute dans le pays voisin pour créer l’incident entre les deux pays
10. Selon Mushale, les combattants M23 auraient torturé les militaires capturés. Leurs corps ont été découverts déshabillés avec des traces de violence.
RD Congo – Nord-Kivu : Le M23 redevient la menace numéro 1 à l’Est de la RDC. Lundi, c’est le Rwanda qui annonçait avoir capturé sur son sol 30 hommes se réclamant du M23. Il y a deux semaines déjà, c’est l’Ouganda qui indiquait avoir stoppé 101 ex-combattants du M23 qui tentaient de se rendre en RDC. Pourtant, il semble bel et bien que le M23 ait repris ses activités à l’Est de la République Démocratique du Congo. Alors que personne ne croyait à l’alertelancée il y a deux semaines par le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, les événements se sont enchaînés les uns après les autres jusqu’au crash de deux hélicoptères des FARDC, survenu dans des circonstances particulièrement troubles vendredi dernier dans la région de Rutshuru. En conférence de presse hier, le commandant de la 3ème zone de défense, le Général-Major Léon Mushale a accusé Sultani Makenga, le chef militaire du M23, d’avoir capturé 4 militaires rescapés de ces hélicoptères, en tuant 3 après les avoir torturé. Selon lui, les deux hélicoptères se sont crashés en raison des mauvaises conditions météo, au pied du Mont Mikeno, soit tout près des positions du chef rebelle, qui aurait« incendié le matériel militaire ».
« Nous avons retrouvés quelques membres d’équipage victimes de ce crash, ils sont en train d’être débriefés, a déclaré hier le porte-parole du gouvernement,Lambert Mende, au micro de actualite.cd. D’autres sont recherchés. L’Etat-major n’a pas encore présenté un rapport définitif. Il est donc difficile que je vous donne des détails. Donc c’est un problème qui préoccupe au plus haut point le gouvernement. » Après avoir nié les allégations congolaises selon lesquelles d’anciens rebelles du M23 s’étaient échappés d’Ouganda dans le but d’attaquer la RDC, le gouvernement ougandais a annoncé avoir arrêté des anciens combattants de la rébellion, alors qu’ils se dirigeaient vers notre pays. Et voici, la cacophonie, entre les deux parties, ougandais et congolais semblent enfin s’accorder sur une version commune : les ex-combattants du M23, cantonnés en Ouganda, sont décidés à rallier la RDC pour reprendre leur lutte. En début de semaine, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, avait alerté sur l’imminence d’une attaque massive des rebelles en provenance d’Ouganda. Aussitôt, l’information a été confirmé par le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, qui ajoutait que l’ennemi était d’ores et déjà sur le sol congolais et que« les FARDC s’en occupent ». S’il a d’abord démenti ces informations, en renvoyant les autorités congolaises à leurs problématiques kinoises, le gouvernement ougandais a finalement reconnu hier que 141 ex-combattants du M23 s’étaient bel et bien échappés, tout en annonçant l’arrestation de 101 d’entre eux, alors qu’ils se dirigeaient vers la RDC.
Depuis 2014, les combattants du M23, vaincu par les FARDC et la MONUSCO, sont cantonnés au camp d’entraînement militaire de Bihanga, dans le district d’Ibanda, à quelques kilomètres de la frontière Est, avec la Rép Dém du Congo.

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