Le ministre des médias et porte-parole du gouvernement Lambert Mende a répondu ce samedi 4 février 2017 aux questions d’ACTUALITE.CD en ce qui concerne les funérailles d’Etienne Tshisekedi. Certains cadres du Rassemblement demandent à ce que les obsèques de Tshisekedi soient organisées par le gouvernement qui sera issu de l’accord du 31 décembre. Qu’en pensez-vous ? Ce débat est proprement insensé et indécent. Je suis moi-même choqué à l’idée que quelqu’un envisage à en faire un débat. Notre aîné Tshisekedi est décédé. Tout ce qu’il faut faire malgré nos ambitions, c’est de lui rendre des hommages qui lui sont dus. C’est une grande personnalité politique de notre pays :
Félix Tshisekedi, Secrétaire général adjoint arrive ce dimanche 5 janvier 2017 dans la matinée à Bruxelles, capitale du royaume de Belgique pour assister à l’exposition du corps d’Etienne Tshisekedi, son père et président de son parti.
Le Secrétaire général adjoint en charge des questions diplomatiques devra rehausser de sa présence la cérémonie d’hommage que la Belgique rendra à Étienne Tshisekedi.
Des personnalités de fortes carrures sont attendues demain pour la cérémonie dont Moïse Katumbi et très probablement le Premier ministre Samy Badibanga. Les officiels belges feront aussi le déplacement pour rendre un dernier hommage à celui que tout le monde considère comme le père de la démocratie en RDC. L’UDPS a mis sur pied un comité organisateur des obsèques. Où en êtes-vous au niveau du gouvernement?
Ce comité doit entrer en contact avec le gouvernement. Le gouvernement a chargé le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur pour préparer les obsèques de concert avec la famille. Selon les informations qui nous sont parvenues, plusieurs personnes se présentent comme membre de la famille. Il faut que ceux qui sont les représentants désignés par la famille puissent entrer en contact avec le ministère de l’Intérieur pour qu’ensemble nous puissions rendre à Etienne Tshisekedi un hommage mérité.
Que dire de ceux qui s’étonnent de ne pas voir la mort de Tshisekedi faire la Une notamment à la télévision nationale ?
Je pense que depuis vendredi 3 février la télévision nationale n’a cessé de diffuser des messages de condoléances. Elle s’est mise au diapason. Mais je crois que les obsèques c’est très important. Donc critiquer ne sert à rien.
Et vous en pensez quoi de Kin-Kye Mulumba qui dit que la mort de Tshisekedi met fin à l’accord du 31 décembre ?
C’est un point de vue qui ne peut pas engager la Majorité présidentielle. Nous sommes en démocratie et il faut respecter le point de vue de chacun des Congolais. Donc je ne peux pas le commenter. J’invite les membres de la famille et de l’UDPS à se mettre ensemble avec le gouvernement pour honorer ce grand homme. Et ceux qui seraient tentés de profiter de cet événement pour servir leurs petites ambitions, qu’ils attendent la fin des obsèques pour parler de ça. Décès de Tshisekedi: Mende invite la famille et l’UDPS à entrer en contact avec le gouvernement pour les obsèques. (Interview)
Le ministre des médias et porte-parole du gouvernement Lambert Mende a répondu ce samedi 4 février 2017 aux questions d’ACTUALITE.CD en ce qui concerne les funérailles d’Etienne Tshisekedi.... C’est un père pour certains et un chef politique pour d’autres. Nos traditions africaines nous obligent à faire une trêve lorsqu’un père ou un chef est mort, mettre de côté toutes nos envies pour lui rendre hommage et l’enterrer avec dignité. C’est justement pour ça que la CENCO a décidé de suspendre les discussions jusqu’à son inhumation.
Bobi Ladawa, le veuve Mobutu a fait le déplacement, pour réconforter la veuve Tshisekedi au domicile bruxellois du défunt dans la commune de Woluwe à Bruxelles
Les deux femmes ont échangé dans une ambiance apaisante et particulièrement conviviale.
Bobi Ladawa qui a visiblement tenu à faire oublier à Marthe Tshisekedi sa peine pour ce peu de temps, a tenu à la rencontrer en privé et ne sera pas présente à l’office publique prévue demain dimanche 5 février 2017. Valentin Mubake, conseiller politique du président de l’Union pour la démocratie et le progrès social(UDPS) Etienne Tshisekedi estime que la grande force d’Etienne Tshisekedi est d’avoir fait de l’UDPS un parti politique qui appartient au peuple.
« La grande force de Tshisekedi est d’avoir pris l’UDPS et l’avoir amené au niveau de la population. L’UDPS n’est plus un parti politique. C’est un état d’esprit. Je l’ai expérimenté quand M. Tshisekedi m’a fait le privilège de l’accompagner pour mener la campagne [de l’élection présidentielle] de 2011 à travers le pays. Nous arrivons à Buta. Un monsieur débarque le soir à l’hôtel, il nous dit : ‘’Je cherche mon collègue.’’ Nous lui demandons : ‘’Quel collègue ?’’. Il répond : ‘’Tshisekedi. Moi je suis le président ici.’’ On l’emmène chez Tshisekedi et il dit : ‘’Bonjour collègue Tshisekedi’’. Etienne Tshisekedi se met debout et le salue et lui demande : ‘’ Le président de quel parti ?’’. Il répond : ‘’C’est moi l’UDPS ici. Vous auriez dû d’abord venir vous incliner devant moi.’’ On lui demande qui l’a nommé président. Il répond : ‘’C’est moi le président ici. Tout le monde m’appelle président.’’ C’est ça l’état d’esprit. », affirme Valentin Mubake.
Il reconnait aussi en Etienne Tshisekedi la force de pousser les sympathisants et cadres à entretenir la flamme de ce parti, considéré comme la fille ainée de l’opposition.
« L’héritage de M. Tshisekedi, c’est cet état d’esprit qui a fini par habiter la grande majorité des Congolais. Des gens qui n’ont jamais vu Tshisekedi, certains ne sont pas en contact avec les structures du parti mais ils entretiennent la flamme.
Le Secrétaire général adjoint en charge des questions diplomatiques devra rehausser de sa présence la cérémonie d’hommage que la Belgique rendra à Étienne Tshisekedi.
Des personnalités de fortes carrures sont attendues demain pour la cérémonie dont Moïse Katumbi et très probablement le Premier ministre Samy Badibanga. Les officiels belges feront aussi le déplacement pour rendre un dernier hommage à celui que tout le monde considère comme le père de la démocratie en RDC. L’UDPS a mis sur pied un comité organisateur des obsèques. Où en êtes-vous au niveau du gouvernement?
Ce comité doit entrer en contact avec le gouvernement. Le gouvernement a chargé le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur pour préparer les obsèques de concert avec la famille. Selon les informations qui nous sont parvenues, plusieurs personnes se présentent comme membre de la famille. Il faut que ceux qui sont les représentants désignés par la famille puissent entrer en contact avec le ministère de l’Intérieur pour qu’ensemble nous puissions rendre à Etienne Tshisekedi un hommage mérité.
Que dire de ceux qui s’étonnent de ne pas voir la mort de Tshisekedi faire la Une notamment à la télévision nationale ?
Je pense que depuis vendredi 3 février la télévision nationale n’a cessé de diffuser des messages de condoléances. Elle s’est mise au diapason. Mais je crois que les obsèques c’est très important. Donc critiquer ne sert à rien.
Et vous en pensez quoi de Kin-Kye Mulumba qui dit que la mort de Tshisekedi met fin à l’accord du 31 décembre ?
C’est un point de vue qui ne peut pas engager la Majorité présidentielle. Nous sommes en démocratie et il faut respecter le point de vue de chacun des Congolais. Donc je ne peux pas le commenter. J’invite les membres de la famille et de l’UDPS à se mettre ensemble avec le gouvernement pour honorer ce grand homme. Et ceux qui seraient tentés de profiter de cet événement pour servir leurs petites ambitions, qu’ils attendent la fin des obsèques pour parler de ça. Décès de Tshisekedi: Mende invite la famille et l’UDPS à entrer en contact avec le gouvernement pour les obsèques. (Interview)
Le ministre des médias et porte-parole du gouvernement Lambert Mende a répondu ce samedi 4 février 2017 aux questions d’ACTUALITE.CD en ce qui concerne les funérailles d’Etienne Tshisekedi.... C’est un père pour certains et un chef politique pour d’autres. Nos traditions africaines nous obligent à faire une trêve lorsqu’un père ou un chef est mort, mettre de côté toutes nos envies pour lui rendre hommage et l’enterrer avec dignité. C’est justement pour ça que la CENCO a décidé de suspendre les discussions jusqu’à son inhumation.
Bobi Ladawa, le veuve Mobutu a fait le déplacement, pour réconforter la veuve Tshisekedi au domicile bruxellois du défunt dans la commune de Woluwe à Bruxelles
Les deux femmes ont échangé dans une ambiance apaisante et particulièrement conviviale.
Bobi Ladawa qui a visiblement tenu à faire oublier à Marthe Tshisekedi sa peine pour ce peu de temps, a tenu à la rencontrer en privé et ne sera pas présente à l’office publique prévue demain dimanche 5 février 2017. Valentin Mubake, conseiller politique du président de l’Union pour la démocratie et le progrès social(UDPS) Etienne Tshisekedi estime que la grande force d’Etienne Tshisekedi est d’avoir fait de l’UDPS un parti politique qui appartient au peuple.
« La grande force de Tshisekedi est d’avoir pris l’UDPS et l’avoir amené au niveau de la population. L’UDPS n’est plus un parti politique. C’est un état d’esprit. Je l’ai expérimenté quand M. Tshisekedi m’a fait le privilège de l’accompagner pour mener la campagne [de l’élection présidentielle] de 2011 à travers le pays. Nous arrivons à Buta. Un monsieur débarque le soir à l’hôtel, il nous dit : ‘’Je cherche mon collègue.’’ Nous lui demandons : ‘’Quel collègue ?’’. Il répond : ‘’Tshisekedi. Moi je suis le président ici.’’ On l’emmène chez Tshisekedi et il dit : ‘’Bonjour collègue Tshisekedi’’. Etienne Tshisekedi se met debout et le salue et lui demande : ‘’ Le président de quel parti ?’’. Il répond : ‘’C’est moi l’UDPS ici. Vous auriez dû d’abord venir vous incliner devant moi.’’ On lui demande qui l’a nommé président. Il répond : ‘’C’est moi le président ici. Tout le monde m’appelle président.’’ C’est ça l’état d’esprit. », affirme Valentin Mubake.
Il reconnait aussi en Etienne Tshisekedi la force de pousser les sympathisants et cadres à entretenir la flamme de ce parti, considéré comme la fille ainée de l’opposition.
« L’héritage de M. Tshisekedi, c’est cet état d’esprit qui a fini par habiter la grande majorité des Congolais. Des gens qui n’ont jamais vu Tshisekedi, certains ne sont pas en contact avec les structures du parti mais ils entretiennent la flamme.
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