Les procès des ADF-NALU, et leurs complices dans les derniers massacres des civils dans la région de BENI, s'est poursuivi, encore ce vendredi 24 février 2017, en VILLE DE BENI, àl'Est dela République Démocratique du Congo : C’est sur cette allure que le tribunal militaire mis sur pieds à Beni pour juger les présumés responsables des massacres des civils est en train de tourner peu à peu contre ceux qui l’ont monté avec l’intention d’innocenter les bourreaux et de condamner les victimes et les innocents. En effet, poursuivant ses déclarations, Hamuli Suleiman, le présumé ADF soumis avec d’autres prévenus au procès militaires en cours à Beni pour actes de terrorisme contre les civils, a juré dire la vérité et rien que la vérité. Une des dernières vérités livrées par ce prévenu a consisté à fournir des preuves démontrant que les massacres des civils à Beni n’est rien d’autre qu’un plan monté, soutenu et entretenu par des autorités officielles au pouvoir en RD Congo, et ce, au niveau de tous les échelons politico-administratifs, en plus de l’implication de l’armée nationale qui y prête un bon coup de main sur terrain. Ainsi, cet égorgeur a-t-il précisé devant la cour que, parmi les responsables des crimes commis contre les civils, il est nécessaire avant tout de dénoncer la responsabilité des Grandes Personnalités de la RDC ci-après :

Or, pour mieux comprendre la tournure dilatoire que le procès actuellement en cours contre des présumés ADF et leurs complices à Beni, il est impérieux de lire minutieusement l’heure de révélation sur l’assassinat du Père Vincent Machozi et sur les massacres de Beni, précisément dans le sous-titre « Le mystère de la reddition du colonel David Lusenge ».
PROCES CONTRE LES ADF EN BENI, LA RESEIGNANTE SARAH MWAKA TRANSFORMEE EN PREVENU :
SARAH MWAKA MUHEKWA, mère de 5 enfants, une infirmière du niveau A2, résidant sur Avenue MUSEMAKWELI no.17, Quartier BENENGULE, en Commune BEU, dans la Ville de BENI était invitée par la Cour Militaire Opérationnelle, siégeant en chambre foraine à BENI, dans le cadre des procès contre les ADF.
En effet, c'est dans le dossier in RP.151/2017 opposant le Ministère Public aux prévenus HAMULI BANZA SULEMAN ZAKARIA alias BONGE LA CHUMA, MOUSSA BATRAN alias Le TCHADIEN, MUHINDO AYUBU OMARI, SAIDI et ISSA que la renseignante SARAH MWAKA a été citée à comparaître.
Se présentant comme ancienne Agent de la MONUSCO/DDRRR puis de l'Ong Médecin Sans Frontière, SARAH devait être confrontée aux prévenus ADF qui l'avaient dénoncé comme les ayant approché dans leur lieu de détention, pour leur demander de ne pas livrer un seul des secrets des ADF.
C'était au cours de l'audience de Jeudi 23 Février courant que les révélations sur SARAH ont été rendues publiques.
À cette audience, les prévenus ont indiqué à la Cour que lorsqu'ils étaient en détention au cachot du Bureau des Renseignements Militaires (T2 Sokola1), Mme SARAH MWAKA les avaient extrait du cachot jusqu'à chez-elle. Elle leur obligera de ne plus coopérer ni avec les Services, ni avec le Commandement des Opérations Sukola1 en leur livrant le secret sur l'ADF.
S'étant présentée devant eux comme musulmane et Jihadhiste, elle avait exigé que ceux-ci s'abstiennent de confier un seul secret aux non croyants «Kafir» qui les interrogeaient.
Les prévenus HAMULI BANZA SULEMAN, ALFRED BISIMWA SHABANI qui étaient parmi les 5 que travaillait SARAH lui avaient exprimé leur désaccord. La séance de Sarah fut un fiasco.
Ces derniers ont tout fait pour solliciter une audience au près du Général AKILI MUNDOS, alors Commandant des Opérations Sukola1, pour lui relater la scène.
A en croire les prévenus HAMULI BANZA et ALFRED BISIMWA SHABANI, après raconté la scène de Sarah au Général MUNDOS, il n'en revenait pas. Il leur a promis sanctionner l'Officier qui a facilité à cette femme de les atteindre et les mettre à l'abri d'elle. Il les a encouragé à coopérer avec les services, voire la Justice.
Le Général MUNDOS avait immédiatement sanctionné le Colonel KAMBALE KISUMBA Martin, alors T2 des Opérations Sukola1. Selon ce Colonel prévenu dans une autre affaire et cité aussi comme renseignant, le Général MUNDOS l'a flanqué une demande d'explication, 15 jours AK et a sollicité de la hiérarchie son remplacement.
Bien plus, les Prévenus ont indiqué à la Cour que Mme SARAH MWAKA était également épouse à un chef ADF, capturé en 2016, le nommé ISMAEL SAFARI KITOBI alias WINNY, arrêté et prévenu dans un autre dossier devant la Cour. L'ADF Winny appelé à la barre le confirmera devant la Cour.
Le Ministère Public, se référant par ailleurs au contenu du livre «L'avènement du Jihad en RDC» du Journaliste-écrivain Nicaise KIBEL BEL OKA (Pp101-104) dont les éléments sur SARAH ont été confirmés par l'ensemble des prévenus ADF à la barre, s'est vu obligé de transformer cette renseignante en prévenu, pour la présenter prochainement à la Cour dans un dossier nouveau.
Dans un autre chapitres, mi-janvier, le gouvernement congolais et de nombreux témoignages d'habitants avaient fait état de la présence dans la région de Rutshuru (Nord-Kivu) d'ex-combattants du M23 en provenance de l'Ouganda voisin.
Mais, le M23 affirme que "les ex-combattants qui retournent dans leur pays sont non-armés et n'avaient aucune intention de faire la guerre". Il accuse le gouvernement de refuser "d'appliquer ses engagements" dont la mise en oeuvre devaient "faciliter le retour au pays des réfugiés et des ex-combattants du M23". Ainsi, l'armée congolaise a affirmé, qu'au moins seize personnes ont été tuées, en trois jours dans des combats qui ont opposé les forces loyalistes et les rebelles du "Mouvement du 23 mars" (M23) dans l'est de la République démocratique du Congo (M23).
Dans les affrontements qui ont duré ces trois derniers jours, les FARDC (Forces armées de la RDC) ont "résisté" et "ont mis en déroute" les rebelles du M23", a déclaré à l'AFP le major Guillaume Djike, porte-parole des opérations Sukola 2 dans la province troublée du Nord-Kivu, ajoutant que "le bilan est de 16 morts". Cinq rebelles ont été capturés et 58 autres se sont rendus.
"Journée du (jeudi) la situation été calme. Nous demandons à la population qui a fui les combats jusqu'en Ouganda de regagner le pays car la situation est déjà rétablie dans le [territoire de] Rutshuru", a déclaré au téléphone à l'AFP Liberata Buratwa AT.

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