Les procès des complices des carnages qui a coûté la vie à des milliers des civils dans la région de Beni, se poursuivi, en Ville de Beni, mardi 14 février 2017, d'où, le général major TIMOTHEE MUKUTU a qualifié, ANTIPAS MBUSA NYAMWISI, de commanditaire intellectuel de certains faits, en cours dans la région de Beni-Lubero, et Bunia, précisement, dans la partie Est dela République Démocratique du Congo : COUP DE TONNERRE au procès des ADF à BENI. Le ministère public représenté par le général major TIMOTHEE MUKUTU a cité, MBUSA NYAMWISI qu’il dit avoir été en contact avec ses ex-militaires de l’APC (Armée Populaire du Congo) quand les M23 avaient pris la ville de Goma le 20 novembre 2012. Ce sont les mêmes proches de MBUSA NYAMWISI comme le colonel DAVID LUSENGE qui était, en contact avec les officiers de l’armée ougandaise, aujourd’hui complice des présumés du groupe des ADF-Nalu, composés des islamistes radicaux, présent dépuis des années, àl'Est du pay qui prévoyaient attaqués les banques à BENI et à BUNIA : selon son propre témoignage dévant les magistrats, et une foule des habitants civils qui étaient nombreux dévant, la tribune du 08 mars, dans la même journée du mardi 14 février del'année en cours :

Un autre coup de tonnerre a été observé, à BENI-VILLE, d'où le général major TIMOTHEE MUKUTU a fait arrêté illico le Mwami SAHA MBILI BAMUKOKA de WATALINGA avant de le relâcher, plus tard par la cour. Donc il doit prochainement comparaitre dans le dossier de l’enlèvement de prêtres de BENI-MBAU enlevés le 19 octobre 2012.
Face aux massacres à répétion en Ville et Térritoire de Beni dernièrement, quelques membres de la délégation parlementaire dépêchés à Beni ont, affirmé que, les témoignages recueillis sur place corroborent quelques peu les affirmations de Mbusa Nyamwisi, et pour de nombreuses personnes interrogées à Kinshasa, ce sont des accusations graves qui méritent d’être examinées minutieusement.
L’opposant Vital Kamerhe de l’UNC a affirmé que, la question de l’armée est tellement sérieuse qu’au regard de la recrudescence de l’insécurité et des atrocités d’une violence rare à travers les pays, cette question nécessite un débat national. C’est également l’avis de Lisanga Bonganga du Front populaire : « Quand il y a des suspicions, il faut qu’il y ait des enquêtes. Et pour parler des enquêtes sérieuses, il faut qu’il y ait des enquêtes indépendantes. Je pense que ce n’est qu’après des enquêtes indépendantes, qu’on saura établir les responsabilités. » Une délégation de l’opposition a prévu de se rendre sur les lieux mercredi prochain pour manifester de sa solidarité aux populations meurtries de cette contrée.
Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a tenu, lui aussi à réagir aux propos de l'ancien ministre Mbusa Nyamwisi. Il a rappellé que, les FARDC luttent tous les jours dans la région contre les rebelles ougandais des ADF-Nalu. Mais il explique qu'il est parfois difficile pour les forces armées de les arrêter : « Les actes qui ont été perpétrés, ces derniers jours l’ont été, dans les périphéries des milieux urbains. Dans les dix minutes qui ont suivi, ils sont immédiatement entrés dans la forêt. Donc il est difficile de mettre dans chaque maison un policier ou un militaire. » Selon Julien Paluku, les rebelles ont profité, des villes les plus éloignées.
Les réactions aux affirmations de Mbusa Nyamwisi sur RFI, un certain samedi, concernant la situation à Beni, qui se multipliaint en RDC. Alors l'ancien ministre et président du RCD/KML, en exil, a accusé, des responsables des FARDC, les forces armées congolaises, sur place à Beni, d'entretenir l'insécurité en se faisant les complices des rebelles ADF-Nalu.
Dans le même chapiteau, le gouverneur Julien Paluku a accusé, mercredi 12 novembre 2014 à Goma « certains notables de Beni et Butembo » d’être « de mèche avec les ennemis qui déstabilisent le Nord-Kivu (Est de RD Congo ». Il a dénoncé « un projet macabre d'une nouvelle rébellion en gestation à partir de Beni ». « Les tueries de Beni, qui coïncident avec le début du procès mettant en cause le colonel Birocho, cet ancien Mbusa Boys cité dans la tuerie du colonel Mamadou, ne sont-elles pas une révélation ? », s’est-il interrogé au cours d’un point de presse sur la situation sécuritaire qui prévaut particulièrement dans la partie nord de sa province.
Selon, « Julien Paluku, tout est parti, de l'invalidation à l'Assemblée nationale de cet ancien ministre le 15 juin 2013, à la suite de ces accointances avec le M23, aux déclarations jugées accablantes de quelques capturés ADF mais qui sont militaires de l'ancienne rébellion RDC-KML avant de lire quelques extraits du rapport des Experts des Nations Unies sur le Nord-Kivu qui cite Mbusa Nyamwisi comme l'un des instigateurs de plusieurs rebellions dans cette province ».
« Persuadé qu'il existe des ADF ougandais et congolais », il a assuré que « le sang des innocents va crier vengeance et la vérité sera connue à ciel ouvert ».
Dans la foulée, Julien Paluku a invité « la population à ne pas globaliser les responsabilités sur les récents événements qui ont endeuillé le Nord-Kivu », en promettant qu’« à tord ou à raison, seule la justice dévoilera la nature de ceux qui complotent contre l'essor de la province ».
Il tenait, a-t-il expliqué, à « éviter que les populations s'abreuvent aux rumeurs autour de l'insécurité qui a eu comme conséquence le massacre de plusieurs citoyens innocents du territoire et ville de Beni ».
Accusation de Mbusa Nyamwisi comme « instigateur »
Fort de ses « sources », le gouverneur Paluku a soutenu, que « tout porte à croire, pour couper court aux rumeurs, que certains notables de Beni et Butembo dont Mbusa Nyamwisi soient de mèche avec les ennemis ».
« Une série d’arrestations »
Après avoir attiré « l'attention de la population sur l'intoxication qui a élu domicile à Butembo et Beni, une arme utilisée par l'ennemi pour opposer la population à ses dirigeants ou à la Monusco », le gouverneur Paluku a promis « une série d'arrestations de tous ceux qui seront cités dans cette cabale contre le Nord-Kivu ».
Abordant la question des « fortes mesures prises par le gouvernement provincial du Nord-Kivu pour la sécurisation des populations ».

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