Pascal Ramazani, le chef de poste de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) à Rubare dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) a été assassiné dans la nuit de lundi 6 février 2017 par des hommes armés non autrement identifiés. L’information a été confirmée par le président de la société civile locale. «C’est vers 19 heures locales que nous avons entendu des tirs de balles dans la cité. Le chef de l’ANR était à l’hôtel Shauri Lako en train de prendre un verre avec ses amis. Un bandit armé a surgi et lui a logé deux balles et il est mort sur place :

Le corps de l’agent de sécurité se trouve présentement à la morgue de l’hôpital général de Rutshuru, à plus ou moins 7 kilomètres de Rubare. L’auditorat militaire a ouvert une enquête pour retrouver le coupable dans cette affaire, ajoute la même source.
Patrick Maki (@PatrickMAMS7). Les éléments de la police et de l’armée sont arrivés en retard. Ils ont procédé à l’arrestation du propriétaire de l’hôtel et de ses travailleurs. Je crois que ça doit être un règlement de compte au sein même de leur service parce que dans la société il n’avait vraiment pas de problème avec la population», a dit le président de la société de Rubare, Samson Rukira. Rubare (Rutshuru): le chef de l’ANR abattu par des hommes armés !
Pascal Ramazani, le chef de poste de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) à Rubare dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) a été assassiné dans la nuit de lundi...
Del'autre conté, au moins 47 personnes ont trouvé la mort dans des affrontements qui ont opposé les miliciens d’un chef coutumier aux forces armées dans deux territoires du centre de la RD Congo (RDC), rapporte l’agence Anadolu, lundi auprès d’une source de la société civile locale.
Des affrontements meurtriers ont éclaté, vendredi entre des miliciens du chef et les forces armées de la RDC, à Nguema dans le territoire de Luiza en province du Kasaï Central, a rapporté la source société civile qui a requis l’anonymat.
Selon cette même source des accrochages ont également été signalés, à partir de vendredi, dans le territoire voisin de Kazumba.
Dressant le bilan de trois jours d’accrochage, la source évoque 47 morts. « Rien que dans la journée de vendredi on a comptabilisé 13 morts.
Les affrontements se sont poursuivis, samedi, avec un bilan de 25 morts et dimanche, il y a eu 9 morts », a indiqué la même source sans donner plus de détails sur l’identité des victimes, notant qu’il était encore impossible de les identifier.
Obsèques de Tshisekedi : certains cadres de l’UDPS boudent les contacts entamés avec le gouvernement Badibanga
15 membres de la famille biologique et politique d’Etienne Tshisekedi vont se rendre probablement ce mercredi 8 février à Bruxelles, en vue, dela permenance.
Les trois parties (gouvernement, famille Tshisekedi et UDPS) doivent encore se retrouver ce mardi 7 février 2017 pour poursuivre les contacts formels entamés depuis lundi 6 février et axés sur les modalités de rapatriement du corps et l’organisation des obsèques d’Etienne Tshisekedi.
« Aujourd’hui nous allons notamment discuter sur le lieu d’enterrement d’Etienne Tshisekedi », a révélé une source engagée dans les discussions.
Cependant, au sein de l’UDPS, certains cadres ont déclaré sous anonymat « ne pas se reconnaître dans la démarche de la délégation en discussion avec le gouvernement et conduite par Eteni Engondo, secrétaire général adjoint en charge de finances»
« Nous voulons que le président Tshisekedi soit enterré par un gouvernement responsable, donc celui issu de l’accord du 31 décembre », a dit à ACTUALITE.CD l’un des ses cadres. Le gouvernement a appelé il y a un jour toutes les parties, à travailler pour conserver la dignité d’Etienne Tshisekedi. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) va officiellement demander au gouvernement d’élever Etienne Tshisekedi au rang de héros national. C’est Bruno Tshibala, Secrétaire général adjoint de l’UDPS et porte-parole du Rassemblement qui l’a dit à ACTUALITE.CD lundi 6 février 2017.
« Je crois que Le président Tshisekedi était un héros nous allons postuler auprès des autorités dans ce sens. Il faut qu’il soit reconnu officiellement comme un héros National (…). Je me réjouis qu’on ne puisse pas laisser les obsèques de Tshisekedi à sa famille ni au Rassemblement mais que cela soit un problème de l’Etat, »a-t-il dit.
Bruno Tshibala ne pense pas que Tshisekedi sera inhumé dans son village.
« Tshisekedi ne pensait plus village, il voyait le Congo. Je crois qu’il sera enterré là où tous les congolais auront la possibilité de lui rendre hommage, »a-t-il ajouté.
Tshibala affirme aussi que son parti n’était pas surpris de la mobilisation et des hommages organisés en Belgique.
« Tshisekedi était un grand homme politique dont les idées ne concernent pas que le Congo. Il se battait pour les peuples en quête de liberté et de démocratie. Ces hommages sont mérités. La Belgique a reconnu la justesse de son combat, »a-t-il poursuivi.
Au sujet de l’arrivée de la dépouille à Kinshasa, Bruno Tshibala dit qu’il faut attendre le retour à Kinshasa de la délégation dépêchée à Bruxelles pour avoir une date exacte. 15 membres de la famille biologique et politique d’Etienne Tshisekedi vont se rendre probablement ce mercredi 8 février à Bruxelles en vue d’assister au processus de rapatriement de la dépouille du feu président de l’UDPS. Le gouvernement congolais par la voix de son porte parole a confirmé ce mardi 7 février 2017 la prise en charge de cette délégation qui sera notamment accompagnée de quelques officiels.

Commentaires