Près d'une centaine d'entreprises de high-tech, dont les géants Facebook, Google, Microsoft, Twitter et Apple, ont déposé une requête en justice dénonçant les "dommages" causés par le décret de Donald Trump limitant l'immigration en provenance de 7 pays. "Ce décret marque un important écart par rapport aux principes d'équité et de prédictibilité qui ont régi le système de l'immigration aux Etats-Unis depuis plus de cinquante ans", écrivent ces entreprises, apportant leur soutien à la procédure en cours visant à contrecarrer l'application du texte présidentiel :

Signé le 27 janvier 2017, et suspendu, depuis vendredi par la justice américaine en attendant l'examen d'une plainte des Etats de Washington et du Minnesota, le décret interdit l'entrée du territoire américain aux ressortissants de 7 pays majoritairement musulmans (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen) et gèle l'accueil de réfugiés.
Déposé dans la nuit de dimanche à lundi devant une Cour d'appel fédérale, le mémoire de 97 signataires représentant majoritairement des entreprises de high-tech accuse cette mesure anti-immigration "d'infliger des dommages importants au commerce américain, à l'innovation et à la croissance" du secteur des affaires.
Le décret altère le recrutement et prive les industries de talents, menace les opérations commerciales et ampute la capacité des entreprises à attirer des investissements aux Etats-Unis, souligne le mémoire qui est également signé par une poignée d'entreprises hors du secteur high-tech (les jeans Levi's, les yaourts Chobani).
Berceau des entreprises de high-tech, la Silicon Valley emploie des milliers d'immigrants et se dit particulièrement touchée par la mesure anti-immigration.
"Le décret rend plus difficile et onéreux pour les entreprises américaines de recruter, d'embaucher et de retenir certains des meilleurs employés dans le monde" et "perturbe des opérations actuellement en cours", assure le mémoire, qui marque la première initiative d'envergure du monde des affaires contre le président Trump.
Parmi les autres signataires de la requête figurent AirBnb, Dropbox, eBay, Intel, Kickstarter, LinkedIn, Lyft, Mozilla, Netflix, PayPal, Uber et Yelp.
Au cours du week-end, la nouvelle administration républicaine avait fait appel devant la même Cour de la suspension de l'application de son décret, décidée vendredi.
Depuis, ce tribunal croule sous des dizaines de requêtes, à l'instar de celle formulée par les patrons américains de la Silicon Valley qui avaient déjà critiqué dans le passé le décret de Donald Trump.
Parmi elles, figure celle d'un groupe de personnalités du parti démocrate aux Etats-Unis, dont les ex-secrétaires d'Etat John Kerry et Madeleine Albright. Il a demandé lundi à la Cour d'appel fédérale de poursuivre le blocage du décret migratoire du président Donald Trump. Le bras de fer se poursuit lundi entre l'administration Trump et la justice américaine sur le décret migratoire, pendant que des citoyens des pays à majorité musulmane visés par ce texte profitent de sa suspension pour se rendre aux Etats-Unis avant un éventuel nouveau revirement.
La cour d'appel fédérale de San Francisco a en effet rejeté dimanche l'appel formulé la veille au soir par le ministère américain de la Justice contre une décision prise par un juge de Seattle.
Infligeant un nouveau camouflet à Donald Trump, la justice a confirmé que les ressortissants de sept pays musulmans, visés par le texte controversé, pouvaient continuer de rentrer aux Etats-Unis. Mais la brèche pourrait se refermer rapidement.
Le bras de fer se poursuit lundi entre l'administration Trump et la justice américaine sur le décret migratoire, pendant que des citoyens des pays à majorité musulmane visés par ce texte profitent de sa suspension pour se rendre aux Etats-Unis avant un éventuel nouveau revirement.
La cour d'appel fédérale de San Francisco a en effet rejeté dimanche l'appel formulé la veille au soir par le ministère américain de la Justice contre une décision prise par un juge de Seattle.
Elle a ainsi maintenu cette décision du magistrat James Robart. Il avait émis vendredi une injonction temporaire qui a effet sur l'ensemble du territoire américain, bloquant le décret présidentielle temps qu'une plainte déposée il y a une semaine soit examinée.
Infligeant un nouveau camouflet à Donald Trump, la justice a confirmé que les ressortissants de sept pays musulmans, visés par le texte controversé, pouvaient continuer de rentrer aux Etats-Unis. Mais la brèche pourrait se refermer rapidement. "N'arrive pas à croire qu'un juge mette notre pays en pareil péril. Signé le 27 janvier et suspendu depuis vendredi par la justice américaine en attendant l'examen d'une plainte des Etats de Washington et du Minnesota, le décret interdit l'entrée du territoire américain aux ressortissants de 7 pays majoritairement musulmans (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen) et gèle l'accueil de réfugiés.
Près d'une centaine d'entreprises de high-tech, dont les géants Facebook, Google, Microsoft, Twitter et Apple, ont déposé une requête en justice dénonçant les "dommages" causés par le décret de Donald Trump limitant l'immigration en provenance de 7 pays.
"Ce décret marque un important écart par rapport aux principes d'équité et de prédictibilité qui ont régi le système de l'immigration aux Etats-Unis depuis plus de cinquante ans", écrivent ces entreprises, apportant leur soutien à la procédure en cours visant à contrecarrer l'application du texte présidentiel.

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