Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, Katebe le frère de Moïse Katumbi, soutient que seuls Olenghankoy et Tshibala sont habiletés à engager le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. Comment sortir de la crise actuelle après l’échec des négociations sur l’arrangement particulier ? Raphael Katebe Katoto qualifie l’appel à des manifestations pacifiques lancé par Félix Tshisekdi des actions « illégales et contraires » à la démocratie. Si toutes les parties engagées dans les négociations faisaient un effort de s’aligner vers la légalité il n’y aurait même pas de problème. Certaines parties ont privilégié les intérêts personnels que l’intérêt général. On ne peut pas se permettre de prendre tout un peuple en otage pour ses intérêts personnels. Ils sont aveuglés je ne sais pas si c’est par l’odeur de dollars. Le Chef de l’Etat congolais a déclaré qu’il prend les choses en main après cet échec. Pensez-vous que, la solution peut venir du président dela République Joseph Kabila Kabange ? Pour les un et les autres, c'est difficile pour nous, de savoir en plus :

Tout à fait. S’il prend les choses en main c’est la logique qui reprend ses droits. Le Chef de l’Etat est le garant de la nation. Il lui appartient de prendre ses responsabilités. Il a le pouvoir et doit conduire le pays aux élections. S’il prend les choses en main, c’est dans ses droits.
Que dire des actions annoncées par le Rassemblement pour exiger l’application de l’accord ?
Toutes les parties devront faire un effort pour s’aligner dans la voie de la légalité. C’est illégal. Toutes les actions qui visent à inciter le peuple au soulèvement sont déplacées et ne font pas partie de règles de la démocratie. A quelques titres demandent-ils au peuple de se révolter ? Ils disent qu’ils sont dirigeants du Rassemblement alors que les textes légaux les contréisent. Sur ces textes aucun d’eux n’est membre du comité des sages du Rassemblement. Depuis qu’on a mis sur pied le Rassemblement, le poste du président du Rassemblement n’existe pas. Cette restructuration est illégale et cela nous crée des problèmes aujourd’hui.
Pour vous le Rassemblement légal est celui dirigé par Bruno Tshibala et Olenghankoy ou celui dirigé par Patrick Mayombe ?
Le Rassemblement légal est celui qui est dirigé par Olenghankoy et Bruno Tshibala avec neuf signatures de membres de comité des sages et des documents ayant été légalisés chez les notaires et déposés au ministère de l’intérieur avec accusé de réception. C’est le seul qui est reconnu par l’Etat.
Vous avez saisi la justice pour cette reconnaissance légale ?
Le statut a été déposé chez les notaires et déposé au ministère de l’intérieur il y a de cela trois semaines quand j’étais à Kinshasa. Je suis à Bruxelles depuis dimanche passé.
Quand est-ce que vous allez retourner à Kinshasa ?
Dès que le Rassemblement me fera signe je vais voir si je peux retourner pour servir la nation.
Avec Moise Katumbi c’est le divorce ?
Il est mon jeune frère, mon fils, je suis son papa. Dans la politique il a la liberté de choisir sa voie, mais aussi j’ai la latitude de choisir ma voie. Nous avons choisi de voies différentes, c’est ça la politique. Si toutes les parties engagées dans les négociations faisaient un effort de s’aligner vers la légalité, il n’y aurait même pas de problème. Certaines parties ont privilégié les intérêts personnels que l’intérêt général. On ne peut pas se permettre de prendre tout un peuple en otage pour ses intérêts personnels. Ils sont aveuglés je ne sais pas si c’est par l’odeur de dollars.
Le Chef de l’Etat a déclaré qu’il prend les choses en main après cet échec. Pensez-vous que la solution peut venir de Joseph Kabila ?
ÀL'UDPS : Les prédécesseurs de Kabund, appellent à un conclave pour une gestion consensuelle du parti
Un conclave réclamé à l’UDPS. Ce vœu est formulé par les secrétaires généraux honoraires titulaires et adjoints de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social. «L’article 26 des statuts du parti dispose en effet que « en cas de décès, de démission ou d’empêchement définitif du président du parti, un directoire composé du président de la convention démocratique Nationale (CDN), du président de la commission électorale permanente (CEP), et du secrétaire général, a 30 jours d’intérim pour organiser un congrès qui désignera le nouveau président du parti. Il est d’une évidence pour nous tous, membres de l’UDPS que l’intérim est statutairement impossible à organiser. Les CDN, CEP, SG souffrent de l’inexistence de deux organes ( CDN,CEP). Un conclave est donc proposé pour surmonter nos divergences et examiner quelles convergences sont possibles en vue d’un pacte de gestion transitoire consensuelle du parti, visant notamment à rassembler pour organiser le congrès de l’unité et faire face aux défis et enjeux du futur » proposent ces secrétaires généraux honoraires dans une déclaration ce jeudi 30 mars 2017 signé notamment par Jacquemain Shabani Lukoo
Construire une alternative politique crédible à l’horizon 2017
« La priorité donnée à la mise en route d’une véritable politique de changement ainsi qu’à la préparation aux élections à tous les niveaux », ont-ils ajouté.
L’UDPS restera fragile sans unité
« Dans le cas contraire, la crise qui couve depuis quelques années à l’intérieur du parti pourrait se développer de façon totalement imprévisible. La fragilité de l’UDPS peut entrainer un véritable séisme aux conséquences politiques insoupçonnées. Divisé, le parti n’a aucune chance de conserver sa place de leader », ont conclu ces secrétaires généraux honoraires titulaires et adjoints de l’UDPS. L’union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) est privé de son président Etienne Tshisekedi décedé..... Un conclave réclamé à l’UDPS. Ce vœu est formulé par les secrétaires généraux honoraires titulaires et adjoints de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social qui estiment imminente la tenue de ces assises qui devraient selon eux accoucher « d’un pacte pour une gestion transitoire consensuelle du parti » en l’absence définitive du président du parti décédé.

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