Enlèvement de trois prêtres dela paroise de Mbau en térritoire de Beni, a été commandité, par le Mwami dela Chefferie de Watalinga, Roger Saambili Bamukoka selon le prévenu, Rajabu lors de son audition dévant la cours millitaire de garnison de Beni-Butembo, au tribune du 08 mars, le 20 mars 2017, selon la presse de Beni-Ville et Térritoire qui est notre source, pendant les différentes éditions des journaux du lundi. Et les procès ont été suspendu, par un membre dela ministère public qui doivent reprendre prochainement. Mais lors des procès des présumés ADF-NALU nouvelle comparution de Saambili Bamukoka Roger, chef des Watalinga à eu lieu. Son co-prévenu Wangale Etienne alias Muganda Chef des villages NTAMA a été aussi, devant la barre mercredi 8 mars dernier. dans le même dossier, la partie accusatrice a détruit la personne du Mwami Saambili Bamukoka. Elle a demandé à ce dernier, de ne plus se taper la poitrine pour la simple raison qu’il est détenteur d’une médaille d’or de mérite :..........

Dévant une foule nombreux, à la tribune du 08 mars, le Mwaami Radjabu a fait savoir que, avant d'enlever les prêtres, ils étaient, dans une base des ADF, à Kazaroho. C'est par là que, ils sont étaient surpris, d'entendre que, l'argent donnés, à une aide pour les rébélles étrangers présent dans la région de Beni, été largué, à partir d'un helicoptère qui été entrain, de survolé, l'éspace dela forêt, en térritoire de Beni, d'où une maman a vu, un objet dans le quel se trouvaient l'argent, avant del'amèner, aux mains des serviteurs de Dieu, àla paroisse de Mbau. Et après ils sont allés enlevés les prêtres en deux groupes bien armés, pendant les heures nocturne selon les témoignages du prévenu, Rajabu. Alors ce jours là, d'autres ont pris, d'assaut le couvent, et d' autres sont allés, s'interposer, dans l'objectif de bloquer, les passages sur le tronçon routier, Mbau-Kamango, et Mbau-Mantumbi. Après leurs forfait les inciviques des ADF-NALU, ont amènés, les prêtres sous ordre de Bamukoka, dans leurs bastion d'où ils sont venu, sans être inquiéter, par quelqun.
À ce stade : Est ce que le chef Bamukoka été vraiment en complice avec les ADF en créant, un climat des tension entre les Nande et Watalinga ? Par les soits disant aussi, instaurer un climat de terreur afin de pousser, les Nande à quitter leurs terres. La région est convoitée car on y trouve de l’or, du bois et des minerais comme le coltan, un élément rare et indispensable à l’industrie des téléphones et des ordinateurs portables.
Y a-t-il des tensions ethniques ?
Depuis le début de l’année, un nouveau cycle de violence touche aussi la région de Lubero, au sud de Béni.
Anéantissement se précise sur toutes les frontières de Beni-Lubero. Au Sud, les Hutu et les Tutsi de Rutshuru demandent aux certains peuples de partir. A l’Est, et plus précisément, en Collectivité de Beni-MBAU, les ougandais qui se disent ADF-NALU étaient de retour, s’installaient, dans des villages où ils tuent des civils sans aucun motif !
La menace dela population fait partie d’un grand des populations autochtones de l’Est de la R.D. Congo.
Par cette terminologie nous pouvons constater que le découpage de la contrée qui fait l’objet de notre étude ne tint pas compte des unités linguistiques et tribales. Il a été réalisé à partir des limites géographiques naturelles, les montagnes et les rivières. Ce fait, vérifiable chez les Nande et les Batalinga, n’a jamais supprimé les liens de parentés, d’appartenance familiale ou ethnique.
L’Administrateur territorial, R. Flament, àl'époque lors de ses prestations à Beni aboutit au même constat. Il notifia dans son rapport du 13 janvier 1951 que, le mouvement d’émigration et d’immigration se perpétuait dans le territoire de Beni. Parmi les raisons qui maintenaient ce va et vient avec l’Ouganda se trouvaient des facteurs historiques, coutumiers et politiques. D’une part, les Nande ont gardé des attaches coutumières avec l’Ouganda, leur point de départ pour le Congo avant la conquête coloniale.
La mémoire la plus ancienne des Nande remonte au royaume de Kitara dans l'ancien Ntoro qui comprenait aussi l'Ankole en Ouganda. Ces populations locales furent séparées physiquement, géographiquement et administrativement de leurs frères de sang par la rivière Semliki, les massifs de la Ruwenzori, le lac Edouard et la rivière Lubilia chez les Batalinga. Cette subdivision, depuis 1915, est à l’origine de deux évolutions historiques et administratives différentes : le régime belge au Congo, et le régime anglais en Ouganda. Mais cette situation ne supprima pas l’identité culturelle nande.
Historique du territoire de Beni. Beni, le 17 septembre 1970. Ce document, non classé dans les Archives des Oblates de l’Assomption, reprend, en quelque sorte, la tradition orale du territoire de Beni telle qu’elle nous fut racontée par le chef Atshongya Stephane, ancien chef de collectivité de Mbau-Kaninama, et du chef coutumier Kapupa, à Mavivi, dans la paroisse de Beni, lors de notre ministère pastoral à Mbao (1986-1991).
6.
Lieven BERGMANS,Les Wanande, t.1.Histoire des Baswagha. Butembo, Éditions Assomption Butembo-Beni, p. 8-12.
7.
. Lieven BERGMANS, Les Wanande, t4. Histoire des Bashu, Éditions Assomption Butembo-Beni, p. 10-22.
8.
Notes personnelles lors des sessions de l'année jubilaire 2000 ; et témoignage reçu de Gérard, ouvrier au Centre d'accueil Tsumbuga en Ouganda, lors de notre recherche du visa pour la France en janvier et en septembre 2002.
9.
Lieven BERGMANS,Les Wanande, t.1.Histoire des Baswagha,op. cit.,p. 57-69.
10.
Témoignages de l’ancien chef administratif Atshongya Stephane et du chef coutumier, mwami Kapupa.
11.
Historique du territoire de Beni.Beni, le 17 septembre 1970 ; Lieven BERGMANS,Les Wanande, t4. Histoire des Bashu,op. cit., p. 44-46.
12.
Témoignage reçu de Kitambala et de Vitandi, catéchistes agriculteurs à la paroisse de Mbau, dans des dialogues informels.
13.
AIMO, 45,8,19 : R. Flament, Rapport annuel. Beni le 13 janvier 1951, p. 22.

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