La signature final n'a pas eu lieu, entre le Rassemblement, et le Pouvoir en place au Congo-Kinshasa : En effet, les acteurs politique ont clôturés, la séance dans des confusions totale, chaqun, de sa manière ! La CENCO a mis fin au travaux sur l’Arrangement particulier, tard dans la nuit du lundi 27 mars 2017, d'où les discussions d'une longue période, s'est soldé, par l'éhec au sein des acteurs politique dela majorité, et ceux, del'opposition, qui n'ont pas signés de plus, au centre diocésain, en République Démocratique du Congo : Le communiqué final de la CENCO Le président de la CENCO a prononcé un discours dans lequel il remercie le président de la République, les parties prenantes des discussions du Centre interdiocésain, le peuple... Les résultats obtenus dans cette deuxième phase (du 16 au 27 mars 2017) sont loin de satisfaire la population. Il y a deux points de blocage majeur : le mode de désignation du premier ministre et la présidence du CNSA. Concernant le mode de désignation du premier ministre, le Rassemblement tient à présenter un nom, tandis que la Majorité présidentielle insiste sur la présentation de trois noms. Les discussions devraient se poursuivre su le mode de désignation du premier ministre, la présidence du CNSA, le rôle de la CENCO au sein du CNSA, le chronogramme, etc.... :.....

Les parties prenantes ont quitté, le Centre interdiocésain, sans avoir signé, l’Arrangement particulier censé, permettre la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre. Pour sa part, la CENCO a dressé, l’état de lieu des négociations et a souligné, l’impasse dans ces pourparlers. Cependant, ni les évêques n’ont pas fixé l’opinion sur la suite, mais ont demandé au Président de la République de s’impliquer personnellement.
Félix Tshisekedi dit prendre acte de l’échec des négociations. Il promet une conférence de presse ce mardi 28 mars 2017 pour fixer l’opinion.
« Nous constatons avec tristesse. Nous prenons acte de la déclaration de la CENCO qui met fin à sa médiation. C’est un jour triste pour le Congo. Le Rassemblement a fait tout ce qui était possible pour trouver une solution à cette crise. Nous sommes allés loin. Je vous donne rendez-vous demain pour fixer l’opinion », a dit le Président du Rassemblement.
Une position qui rejoint celle de Jean-Marc Kabund, Secrétaire Général de l’UDPS qui avait déjà prévenu au micro d’ACTUALITE.CD
« Si les discussions sur l’arrangement particulier ne se clôturent pas aujourd’hui, demain mardi 28 mars, je tiens une conférence de presse pour donner un mot d’ordre à notre peuple car trop c’est trop », avait dit Kabund-a-Kabund.
Christophe Lutundula, l’un des cadres du Rassemblement, une plateforme de l’opposition qui participe aux discussions sur l’arrangement particulier estime que la Majorité présidentielle n’a pas la volonté d’appliquer l’accord signé le 31 décembre.
« La Vérité elle est la suivante : il faut que les Congolais le sachent. La Majorité n’a jamais accepté l’accord de la Saint Sylvestre. Le président de la République n’a jamais renoncé à poursuivre son mandat sous toutes les formes. Il veut rester au pouvoir par toutes les manières, c’est pourquoi la MP multiplie les stratégies pour empêcher son application », affirme Christophe Lutundula qui réagissait aux propos du secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP) qui a appelé le Rassemblement à faire des concessions.
Selon lui, la MP est convaincue que « comme Etienne Tshisekedi est mort, l’opposition ne fait plus le poids et par conséquent, ils sont prêts à tout pour rester au pouvoir, mais ils se trompent ».
Il fait remarquer que le Rassemblement a fait plusieurs concessions, sans pourtant les citer. Il charge la Majorité présidentielle.
« Au rassemblement, nous n’avons pas fait du mensonge, de l’intoxication et de la désinformation une méthode de gouvernement ou une stratégie de conservation du pouvoir. Nos amis de la Majorité, c’est leur façon d’agir. Nous avons signé un accord. Je ne sais pas si vous les Congolais, vous nous avez entendu poser des conditions pour admettre que le Président Kabila, sa Majorité présidentielle, ses gouverneurs des provinces, ses assemblées provinciales, restent pendant cette période préélectorale et électorale. C’est la majorité qui sort de l’accord, d’abord on commence par dix noms jusqu’à trois noms. Ce n’est prévu nulle part », rappelle-t-il.
La Cenco porte à la connaissance de l’opinion l’impasse dans les négociations, » a dit Mgr Utembi dans son discours.
Parlant des mesures de décrispation, l’Abbé Nshole, le secrétaire général de la Cenco, a noté que trois personnes sont restées dans leur situation initiale.
Les évêques ont constaté un manque de bonne volonté politique de la part des délégués ; ils en appellent à l’implication du Chef de l’Etat pour la poursuite des discussions et demandent à la population de rester vigilante.
Avant la fin de son discours, le Secrétaire Général de la CENCO a lu le rapport du ministre de la Justice sur l’application des mesures de décrispation. La CENCO donnera le rapport de sa commission ad hoc sur les cas de Moïse Katumbi et Jean-Claude Muyambo dans les tout prochains jours à qui de droit.
La CENCO propose qu’il y ait consultations entre le Rassemblement et le président de la République. « Qui dit consultation dit plusieurs noms ».
S’agissant de la présidence du CNSA, la médiation propose que le président soit issu du Rassemblement mais qu’il fasse l’objet d’un consensus.
Pour le président de la chambre basse du parlement, l’objectif de l’organisation des élections qui a déjà fait l’objet d’un consensus doit être atteint en dépit de la non-signature ce lundi 27 mars 2017 de l’arrangement particulier.
« Il faut toujours espérer. On a pas atteint l’objectif, mais l’essentiel c’est qu’il y a eu quelques points importants qui ont été adoptés. Les institutions de la république doivent s’assumer avec toute la population afin que nous atteignons notre objectif à tous. Et par rapport à cet objectif, il y a eu consensus, à savoir organiser les élections ». Le Secrétaire Général de la Majorité présidentielle, Aubin Minaku, a déclaré que les institutions de la république devront s’assumer après l’échec des négociations sur l’arrangement particulier.
La Majorité présidentielle(MP) demande au Rassemblement d’être guidé par l’humilité.

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