L'armée et les Miliciens Maï-Maï se sont affrontés de nouveau, sur le Lac Édouard, au Sud-Est du térritoire de Lubero, vers la partie Est dela République Démocratique du Congo, précisement, dans la province du Nord-Kivu : Cette nouvel a été donné par un membre d'une ONGDH-GADHOP, basé dans cette province, qui connait beaucoup des problèmes d'insécurité de plus en plus, dépuis des années, pour cause dela présence des plusieurs groupes armées qui déstabilisent le Nord-Kivu, d'où la plus part des civils dépandent del'aide humanitaire ! En effet, un échange des tirs a eu lieu, entre les millitaires Fardc d'unité des marins, et un groupe des Maï-Maï, sur le lac Edouard lorsque des inciviques avaient pris, en otage pour leurs patrouille, une pirogue d’un civil. Pendant cette accrochage, deux morts ont été enrégistrés, dont un civil pris en otage par des MaiMai dans un échange des tirs avec les FARDC à Kiserera. Alors le fait s’est passé, vers 16 heures locales du 29 mars 2017. Monsieur Musemena BUMU Omar pêchait sur le Lac pour ses activités privées :

Le GADHOP condamne cette nième scène de violences et encourage les FARDC à étendre l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du Territoire national en combattant les groupes armés.
Kiserera est un village situé en groupement MUSINDI en chefferie des Batangi au bord du Lac Edouard dans cette partie sud du Territoire de Lubero. Dans cette patrouille imposée par les miliciens au civil, l’embarcation aurait rencontré une patrouille des forces navales des FARDC. C’est au cours d’un échange des tirs que le civil a été atteint par balles au niveau de sa poitrine avant d’en mourir quelques heures après. Le corps de la victime git au domicile familial à Kiserera. Pendant ce temps, du coté des militaires des forces navales, il y aurait eu 1 mort. L’embarcation militaire se rendait à Vitsumbi, beaucoup plus au Sud de là, en Territoire de Rutsuru. Quelques blessés auraient aussi été enregistrés.
Comme à Beni où le mot de passe connu sous l’appellation des ADF-Nalu avait été créé par le régime pour se protéger contre toute accusation éventuelle, aujourd’hui au Kasaï ce mot de passe s’appelle « Milice de Kamwina Nzapu ». Un mot de passe qui est devenu en quelques mois la clé d’interprétation de tout ce qui se passe au Kasaï, comme ce fut le cas des ADF Nalu à Beni.
Une telle approche suscite pas mal de questions :
1.A qui profitent ces crimes en RDC ?
2.Qui sont exactement ces milices de Kamwina Nsapu ? Y aurait-il une main cachée qui agirait derrière ? Sont-ils tous vraiment fils du pays ? Ont-ils déjà été infiltrés ?
3.Comment plus de 40 policiers bien entraînés et bien formés peuvent-ils être décapités si facilement par des miliciens non armés et sans formation militaire, dans une zone de guerre où est censée l’armée gouvernementale ?
4.Pourquoi le gouvernement avait-il livré l’ordre de mission aux enquêteurs des Nations Unies sans leur assurer un peu plus de protection ?
5.Pourquoi le gouvernement ne veut-il pas entendre parler d’une enquête internationale au Kasaï central?
Premier garant de la sécurité du pays, le gouvernement congolais est responsable des tous ces crimes. Et pour des raisons politiques et en vue de se perpétuer au pouvoir, il n’est pas insensé de penser qu’il serait derrière cette résurgence de l’insécurité sur toute l’étendue de la République : les massacres à Beni, le retour du M23 en RDC, les conflits dans le Tanganyika entre Pygmées et bantous, le phénomène de la milice Kamwina Nsapu etc...
Au stade actuel, il y a lieux de classer, la monusco parmi, les groupes armés rédevenus très actifs en RDC.
Plus de 50 groupes armés encore enrégistrés seulement au Nord-Kivu, seule la MONUSCO, accède dans des localités, sous contrôles de ces partenaires des casques-bleus qui sont devenus nuisibles à la stabilité du congo. il y aurait même échanges armes et argent (monusco) contre minérais exploités dans des zones contrôlées par ces groupes armés.
La population du Nord-Kivu est témoin des massacres à Beni qui ont coûté la vie à plus de 2000 personnes et dont la plupart se déroulent à quelques dizaines des mètres des camps de la Monusco ou des Fardc. En dépit de leur présence nombreuse, ils n’ont pas su mettre fin au génocide contre la population dans les territoires de Beni et de Lubero. Parmi les scandales les plus ignobles, il y a lieu de citer les massacres qui ont eu lieu à Eringeti et à Miriki, juste à côté des camps de la Monusco. Et quelqu’un d’ironiser : ils étaient venus non pour protéger mais pour bien observer les massacres des populations.
Aujourd’hui les massacres dans le Kasaï Central rappellent sans aucun doute ceux de Beni, tellement les similitudes sont nombreuses entre les deux. Le mode opératoire est le même.
En térritoire de Beni, deux corps san soufle des habitants civils dans état, très critique, ont été découvert, le jeudi 30 mars 2017, à KALAU, une localité, situé àl'Est du périphérie de Beni-Ville dans le sécteur de Rwenzorie, en Térritoire de Beni. Dans le même chapitre, les deux corps ont été enterrés, pendant la journée du même jeudi 30 mars del'année courant, selon la Radio Semuliki qui est notre source lors de sa session du journal du 19heures 30" dans la soiré.
Le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo en séjour à Butembo.
Il est dans sa délégation avec le ministre national des finances et le gouverneur de province. Ils sont à Butembo depuis la soirée de mercredi 29 mars 2017. Après avoir répondu aux préoccupations des opérateurs économiques de la ville de Beni mercredi-même, Deogratias MUTOMBO et Henri YAV MULANG ont du faire de même à Butembo le jeudi 30/03;
Ces deux autorités ont été accueillies depuis Beni par le Gouverneur du Nord-Kivu. Selon la RTNC sous station de Butembo, Julien PALUKU KAGHONGYA indique qu’il vient aussi évaluer l’opération de révision du fichier électoral au grand-Nord Kivu.
À Beni, par ailleurs, Julien PALUKU KAGHONGYA a annoncé pour bientôt la construction du marché de Beni et la construction du centre de santé de MBAU, rapporte notre source.

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