Les FARDC ont tué vingt rebelles du M23 dans les affrontements qui les opposent à ces derniers depuis le 27 janvier 2017 courant, dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo, la RDC.Selon le général Léon Mushale, commandant de la 3ème zone de défense, les militaires ont aussi capturés vingt-cinq rebelles M23 dont quinze Rwandais et dix Congolais, qui ont été présentés aux autorités civiles et à la presse ce mercredi à Goma. Certains parmi eux se sont rendus, indique la même source.« Les opérations se sont déroulées sur deux sphères différentes . La première sphère comprend la zone comprise entre le mont Mikeno et le Mont Karisimbi . Et la deuxième sphère se trouve au niveau de la frontière avec l ’ Ouganda, au Mont Sabinyo . Quels en sont les bilans ? Vingt M 23 tués, vingt - cinq M 23 capturés et rendus. Nous avons aussi eu l ’occasion de ramasser du matériel de tout genre, en vrac, en grande quantité », affirme le général Léon Mushale :

Des adjudants-chef, des sergents, des soldats de 2eme classe,..14 rwandais, 9 congolais ont témoigné qu'ils étaient recrutés soit disant pour un travail décent mais ils se sont retrouvés combattants du M23.

Un garçon de mugunga, un autre de Mushaki, de kabingu en RDC, des rwandais de kanama, de Gisenyi-Rubavu, Nyabiho, sont dans ce lot de capturés et rendus M23, présentés ce mercredi 1er Mars 2017 à Goma par le général Léon Mushale.

Et, de manière instantanée, après l’inflammation des étincelles à Matebe, des éléments du M23 sont aussitôt devenus visibles dans plusieurs localités du territoire de Rutshuru.

Les groupements de Jomba et de Busanza abritent leurs principaux foyers de concentration; mais ils ont déjà envahi un plus vaste terrain par cette infiltration qui porte leur présence actuellement à Bwito, à l’ouest de Rutshuru, où les paysans ne cessent de signaler des poches de leur regroupement, au même moment qu’ils font parler d’eux à Masisi.

La première occurrence du retour en action de cette rébellion, c’est évidemment, à Rugarama, dans le groupement de Busanza, par exemple, les centres d’enrôlement ont été fermés.

Les nouveaux rebelles ont pris positions sur toutes les collines de cette zones, et principalement à Rutezo.

La présence invasive des mêmes rebelles inonde le rayon de Matebe – Mbuzi – Ntamugenga jusqu’aux environs de Rumangabo.

Il y a donc une preuve suffisante que, déjà sans combat, le M23 a repris la presque totalité de l’espace qu’il contrôlait en 2013 au sud-est du territoire de Rutshuru.

Les éléments du M23 fauchés à Matebe étaient en mouvement vers Tongo et Bwito, en empruntant l’axe du Mondo Gusto.

D’aucuns redoutent qu’ils n’en adviennent à couper l’électricité aux habitants de Kiwanja et Rutshuru et à bloquer l’axe Rutshuru – Bunagana.

Point n’est besoin de s’interroger sur la facilité avec laquelle le M23 a repris l’élan.

En effet, dès ce coup d’envoi des opération du M23 donné ce lundi, il reçoit déjà l’encouragement de ses complices au pouvoir dans le pays, lorsque la hiérarchie exige aux vaillants soldats loyalistes de cesser de poursuivre l’ennemi après la débandade qu’ils lui ont infligée à la bataille éclaire de Matebe.

Voilà comment on se retrouve devant la même mise à scène vécue à l’époque du CNDP et du M23 de 2012-2013 au nom de l’apétit du pouvoir dans le chef d’un imposteur.

N’est-il pas naïf de continuer d’espérer une solution au problème congolais de la part d’un chef de l’Etat sans mandat, et donc au pouvoir illégal et illégitime ?

Que saurait-il faire dans une situation par l’absence de toutes lois pouvant réglementer son règne ?

La chefferie de Bwito est en effet confrontée, à des tensions interethniques par milices interposées à la base des tueries et des incendies des maisons.

Ces affrontements ont occasionné des déplacements des populations et l’Autorité provinciale a mis les bouchées doubles pour rétablir la cohésion entre les communautés.

Kanyabayonga, Kibirizi, Bwalanda, Birundule, Nyanzale sont parmi tant d’autres les bourgades visitées par la délégation qui a mis sur pied des sous-commissions locales avec comme mission de véhiculer le message de paix et surtout refaire une nouvelle vie ensemble en oubliant le passé.

Les voies et moyens pour cimenter la cohabitation entre les différentes ethnies établies dans la chefferie de Bwito en proie ces derniers temps à des divisions a été ce lundi 27 février des échanges entre le Gouverneur Julien Paluku et la commission de notables pour la pacification de retour de cette partie du territoire de Rutshuru.

Selon M. Jean-Marie Mudahemuka, à la tête de cette délégation, des avancées sont enregistrées sur terrain notamment avec l’engagement des uns et des autres à rétablir la confiance d’an tant entre les différentes établies dans cette chefferie où Hutu, Nande, Hunde ont longtemps vécu en toute symbiose.

« Des contacts pris sur terrain témoignent et rassurent que la paix est possible dans la chefferie de Bwito où toutes les ethnies », a signifié le Chef de la délégation constituée des délégués issus de trois principales ethnies de la contrée.

Sur place les notables membres de cette délégation disent avoir essentiellement véhiculé le message de la cohabitation pacifique tout fustigeant la constitution des milices d’autodéfense à caractère ethnique.

Aux jeunes qui trainent encore les pas au sein des milices locales et tribales, l’appel a été lancé afin qu’ils déposent volontairement et ainsi choisir entre l’intégration de la vie nationale en intégrant soit la Police ou l’armée, les deux forces ayant dans leurs attributions la protection de la population et de ses avoirs.

Dans la Chefferie de Bashu ; Une dame au nom de Kavira Lusenge Darlene (cultivatrice) a été kidnappé la nuit de lundi à mardi 28/02/2017 vers 20h à BULERA village du Groupement BULAMBO Chefferie de BASHU.

Aucune trace de ravisseur...Se JEREMIE KYASWEKERA JERKYAS de RJB/MABOYA

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