L'insécurité ce dernier temp, est loin de dire sont dernier mot, dans plusieurs villages dela la chefferie des Bashu, en territoire de BENI dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo selon Jean Paul Paluku Ngahangondi un membre d'une ONG CRDH basé au Nord-Kivu, et en Ituri. La population, victime de cette situation se dit très toucher par cette situation mal saine. Des personnes non identifiés proment toujours la mort à certaines personnes par message ou voix téléphonique. Le cas le plus récent est celui d'un certain PALUKU CHANZIRE domicilier du village Lalako en groupement ISALE BULAMBO. Ce dernier est menancé par des inconnus lui prometant la mort pour des causes non connues. Information livrée par la société civile chefferie des BASHU qui condamne avec force cette recrudescence de l'insécurité dans cette partie du territoire de beni a dit MUMBERE WANGEVE Roger président de cette structure citoyenne. La force vive de cette chefferie appelle les autorités administrativesà prendre en mains la sécurisation de monsieur PALUKU SHANZIRE avant que les pires ne s'observent :..................

De l'autre coté, la société civile signale la présence d'un groupe d'homme suspecté d'etre des kidnappeurs. Ces hommes circulent à moto dans deux groupements entre autre ISALE-BULAMBO et BUNYUKA. Elle appelle ainsi la population à la vigilance et à la dénonciation de tout cas suspect pour que ce groupe des malfrat soit dementelé.
Dépuis, l’est de la Rép dém du Congo (RDC) est ravagé, mais Butembo est épargnée. Les hommes d’affaires sont alors autant les obligés que les financiers d’Antipas Mbusa Nyamwisi, leader de la communauté nande et chef de milice soutenu par l’Ouganda. M. Mbusa Nyamwisi a été le chef de la diplomatie congolaise de Joseph Kabila, avant de se réfugier en Afrique du Sud. C’est aussi un vrai libéral : à l’époque où il administrait le territoire, plus de douanes, plus de taxes et beaucoup de profits. Les grands commerçants de Butembo sont alors pointés du doigt par l’ONU pour leur commerce d’or fourni par des groupes armés ainsi que pour le transport d’armes et de minerais. Les barons du G17 démentent, esquivent ou restent silencieux sur le sujet.
Osmose avec Dieu
« A Butembo, la paix et la sécurité s’achètent, car la région reste dangereuse, lâche froidement M. Kahehero. A 60 km plus au nord, à Béni, les populations sont terrorisées par de mystérieux massacreurs qui ont tué plus d’un millier de personnes depuis deux ans. « Pendant la grande guerre, on vivait mieux que maintenant, il y avait beaucoup de business et de cash. Aujourd’hui encore, on paie les rations des militaires qui nous ont protégés. »
Vue de Butembo, ville commerçante au nord du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.
Au sortir de la guerre, Butembo voit apparaître de grands projets d’infrastructures et de jolies villas à plus de 500 000 dollars. Et si l’alliance des grands commerçants avec les chefs de guerre est éphémère, l’osmose avec Dieu, elle, est éternelle. Car l’autre pouvoir local est religieux. « Le secret de Butembo est un capitalisme un peu sauvage et une conscience commune, explique l’évêque Sikuli Paluku Melchisédech. Certains grands commerçants sont devenus riches par la fraude mais Dieu pardonne. Avec eux et nos frères protestants, on bâtit un autre modèle de développement, unique dans le pays. »
L’association de la foi et des affaires permet d’ériger, en 2003, l’Université catholique du Graben, au milieu d’une forêt qui surplombe la ville. L’équipement a de quoi surprendre : un hôpital doté d’un centre cardiologique, des laboratoires de médecine et d’agriculture, un centre de recherche en pisciculture…
À Butembo n’est établie qu’une seule ethnie, les Nande. Et ce ne sont pas des hommes politiques qui gouvernent cette sorte de micro-Etat propret, mais le « G17 », un club de dix-sept grands commerçants transfrontaliers fortunés. « On n’attend rien des politiques et l’Etat a abandonné Butembo. On finance nous-mêmes la sécurité et les infrastructures comme l’université, la mairie, les monuments… On est sûrs que les choses se font et on maîtrise les avancées », lâche d’une voix grave un certain Katembe Kahehero. De fait, la ville n’a jamais reçu un seul kilowattheure de la société nationale d’électricité depuis l’indépendance, en 1960. En parallèle, un contrat est signé avec un entrepreneur sud-africain pour la construction d’un aéroport et d’un barrage hydroélectrique nécessaire pour relancer l’industrie. « Bolloré n’a jamais eu sa place ici »
Membre éminent de ce G17, M. Kahehero est un colosse de 60 ans qui reçoit dans un bureau donnant sur l’une des deux avenues asphaltées du centre-ville. Les jardins à la française des papiers peints rappellent au visiteur son attachement à l’ordre, mais ne le mettent pas sur la piste de l’origine chinoise de sa fortune.
« Je suis le deuxième commerçant de Butembo – et donc du Congo – à avoir posé un pied en Asie, en 1983 », pavoise l’ancien marchand de café, aujourd’hui à la tête de plusieurs usines, d’une myriade de sociétés et d’un parc immobilier considérable dans les beaux quartiers de Kinshasa, où le prix du mètre carré est parfois aussi cher qu’à Londres.
En térritoire de Beni : En 2012, Trois prêtres catholiques, notamment, jean pierre Ndulani, Edmond Kisuho et Anselme wasukundi avaient été enlevés dans leur paroisse le 19 octobre2012 à Mbau dont les corps n’ont jamais été retrouvés. Au cours de l’audience de leur procès lundi 20 mars à Beni, les prévenus ont révélé certaines indiscrétions surprenantes.
D’après le prévenu Adf Bulembu Rajabu affirmant devant la cour avoir participé à l’enlèvement, le kidnapping de ces prêtres avait été commandité par le chef Sa Mbili Bamukoka, Mwami de la chefferie de Watalinga en territoire de Beni.
Invité comme témoin dans ce procès, le Mwami a été directement transformé en prévenu et devra être jugé, notamment pour sa collaboration avec les ADF.
La même source révèle que le destiné à financer les opérations parvenait en forêt grâce à un hélicoptère de la MONUSCO, sans autres détails sur les modalités de financement.

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