NOUVEAU CARNAGE DES ADF-NALU, EST SIGNALÉ, AU PROFONDEUR DELA LOCALITÉ DE NZUMA, AU PÉRIPHÉRIE DE BENI-VILLE, AU N/KIVU, VERS L'EST DELA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO SELON UN MEMBRE DELA SOCIÉTÉ CIVILE DE CE COIN, DU PAY ! LE dimanche, le 26/03/2017, monsieur KAMBALE. VINDU Polycarpe, âgé de 45 ans, habitant d'Oicha, Quartier Masosi, Cellule Kazimoto, Avenue KILEMBO numéro 52 a été tué, par les présumés Adf dans son Champs, à NZUMA, Village situe en plus au moins 20 Km à l'est de Oïcha centre où il était en train d'effectuer les travaux champêtre avec sa femme madame KATYA NEEMA âgée de 23 ans. Les informations à notre possession révèlent que la dame Katya Neema a réussi, de s'échapper pendant que, les assaillants étaient en train de tuer son mari. Autres détails après Maître Jean-Paul PALUKU NGAHANGONDI, Coordonnateur national de la CRDH : mais dernièrement, dans la même région de Beni, un militaire congolais et trois miliciens ont été tués dans des combats dans un quartier, attaqué par une milice, de Beni, ville de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé, le samedi dernier, l'armée de RDC :...................

Les rebelles ougandais des ADF sont accusés, de la mort de plusieurs centaines de personnes depuis année 2014, dans le territoire de Beni d'où cette nouvelle incursion des présumés ADF intervient, après que l’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, a débuté la fois passé, la campagne de sensibilisation contre l’enrôlement des jeunes gens, dans les groupes armés.
Il a sillonné, plusieurs villages et localités de Beni pour impliquer les notables, les leaders des confessions religieuses et plusieurs associations dans cette campagne.
Cette nouvelle incursion des présumés ADF dans pendant la journée du dimanche dernier, intervient le jour où l’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, a débuté la campagne de sensibilisation contre l’enrôlement des jeunes dans les groupes armés.
Il a sillonné plusieurs villages et localités de Beni pour impliquer les notables, les leaders des confessions religieuses et plusieurs associations dans cette campagne.
La province du Nord-Kivu, comme l’ensemble de l’est congolais, est déchirée, par des conflits armés depuis plus de vingt ans. Ces conflits sont alimentés, par des différends ethniques et fonciers, la concurrence pour le contrôle des ressources minières et des rivalités entre puissances régionales.
ÉDITORIAL – DERRIÈRE LES ADF: SOUTIENS, INFILTRATIONS ET COMPLICITÉS
1. LE KIVU DANS L’ÉTAU DES GROUPES ARMÉS
a. Les Forces Démocratiques Alliées (ADF)
Le 29 novembre, des centaines d’assaillants identifiés comme des rebelles ougandais ADF ont mené plusieurs attaques simultanées contre les positions de l’armée congolaise, de la Monusco et différentes structures d’Eringeti, une localité du territoire de Beni. Bilan: 25 personnes tuées, dont des femmes et des enfants. Une attaque d’une violence inouïe qui surprend plus d’un observateur.
Si pour d’autres attaques, certains observateurs ou experts avaient émis des doutes, estimant que la technique des ADF était parfois imitée pour cacher des règlements de compte politiques, économiques ou fonciers, cette fois, pas de doute : les rebelles des Forces Démocratiques Alliées (ADF) faisaient bien partie des assaillants qui ont attaqué Eringeti car, selon plusieurs sources, parmi les douze rebelles tués, un commandant des ADF a été «positivement» identifié.
Toutefois, ce qui suscite plus d’interrogation, c’est la manière dont l’attaque s’est déroulée. Quatre attaques simultanées à partir de 15h contre les positions de l’armée, de la police et de la Monusco et contre l’hôpital d’Eringeti. Attaques qui, malgré la résistance, se sont poursuivies jusque tard dans la nuit. Les assaillants ont notamment investi la position des forces armées de RDC (FARDC) pour attaquer celle de la Monusco où militaires congolais et casques bleus s’étaient repliés pour tenter de faire face. Ils ont utilisé les armes abandonnées par les FARDC pour pilonner le camp onusien. Des compétences militaires inhabituelles pour les ADF, mieux équipés, mieux armés et mieux formés, selon l’avis de plusieurs observateurs congolais comme étrangers. Deux questions lancinantes: les ADF ont-ils agi seuls? Et surtout, d’où proviennent les armes qu’ils ont utilisées? [2]
Ce qui est nouveau dans l’attaque d’Eringeti c’est le professionnalisme dont les ADF ont fait montre, comme des soldats, donc des commandos bien formés, ce qui n’était pas le cas chez les ADF qui n’ont jamais fait preuve de formation militaire. Alors la question lancinante c’est de savoir qui a pris en charge cette formation militaire des ADF qu’on a vu opérer comme des soldats réguliers à Eringeti. Le regard ne peut se tourner que vers l’Ouganda. Il n’y a que ce pays qui peut secrètement apporter ce soutien aux ADF, pour créer le chaos au Nord-Kivu, plus particulièrement la région de Beni-Mutwanga.
Lorsque le ciel s’assombrit à Oicha, à 30 kilomètres au nord de la ville de Beni, l’angoisse saisit Mwayuma.
Car, depuis deux ans, au cœur de ce territoire du Grand-Nord congolais, connue sous le nom de « triangle de la mort », entre Mbau, Kamango et Eringeti, l’arrivée de la pluie annonce souvent celle des ba tshinjayi, « les égorgeurs » en swahili.
En octobre, la jeune paysanne de 31 ans a échappé in extremis aux machettes de ces tueurs. Ses parents n’ont pas eu la même chance. Ils ont été massacrés dans leur champ. C’est après cet épisode que Mwayuma et ses frères ont fui leur village de Mayi Moya. « Il n’y a plus personne là-bas. Ça sent la mort partout ! » explique-t-elle.
« La situation peut dégénérer à tout moment », prévient le capitaine Mak Hazukay, porte-parole de l’opération « Sokola 1 », lancée début 2014 par les FARDC pour traquer les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), qui sévissent ici depuis vingt ans et sont accusés d’être les principaux responsables de ces tueries. Malgré la présence des Casques bleus dans les champs de maïs, entre 6 heures et 18 heures 30" locale, pour protéger les paysans, la cible la Monusco déconseille de traverser ce territoire.

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