On fait savoir que, l’Etat à qui revient la responsabilité première de la sécurisation des personnes et de leurs biens, au Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, devra tout mettre en marche pour arriver à éradiquer cette insécurité qui occasionne des morts d’hommes. Le Baraza La Wazee (Conseil des Sages) inquiet face à l’enlisement des conflits ethniques dans le Bwito/Rutshuru. Cette situation veut devenir comme un fait normal dans ce coins de la province, a-t-il déploré. Le Baraza la Wazee, a-t-il poursuivi, continue son action de pacification dans le cadre d’accompagner l’Etat comme l’exigent les missions pour lesquelles, il a été institué. Pour le cas de Bwito, l’intervention de l’Etat doit être beaucoup plus efficace, en y renforçant les effectifs militaires et policiers pour y imposer la paix, a conseillé Me Fataki Luhindi :.......

Mr Pierre George Fataki, président du « Baraza La waze », un cadre intercommunautaire regroupant les délégués de 9 tribus établies au Nord-Kivu, a indiqué à l’issue d’une interview accordée mardi à la radio Pole émettant à Goma, qu’il n’ ya pas jusque-là une guerre inter ethnique dans la chefferie de Bwito du territoire de Rutshuru, mais plutôt un risque de la connaitre si rien n’est fait de manière consistante au niveau des instances de prise des décisions tant au niveau provincial que national. Cette personnalité de la province du Nord-Kivu qui réagissait par rapport à l’assassinat de quatre personnes survenu lundi dernier à Kibirizi , a ensuite souligné que ces meurtres à répétition enregistrés dans un laps de temps à Bwito, risquent, au finish d’engendrer une guerre éthique car les communautés ne font que s’entraccuser les unes des autres.
La localité de KISHISHI dans la chefferie de BWITO en territoire de RUTSHURU a passé un mardi difficile, de traumatisme. La population continue de rester dans l’expectative après des combats entre FDLR et MAI-MAI MAZEMBE malgré la présence des FARDC et de la MONUSCO dans la région. Et vu que les combats ne se sont déroulés qu’à 4 kilomètres de leur cité, la population n’avait qu’un seul reflexe, de fuir. Le bilan précis, n’est pas encore connu mais un notable de KISHISHI, GEDEON MUHIMA, parle, lui, de plusieurs blessés internés dans les centres de santé de la place et d’autres ont été envoyé un peu plus loin à BAMBO. D’autres sources parlent de 8 morts et 9 disparus.
En inaugurant lundi l’antenne INSS de MASISI, le professeur COME SEKIMONYO a également parlé de la notion de péréquation dans l’INSS. Pour lui, l’antenne MASISI sera productive et alors vraiment productive, et va aider à protéger les travailleurs du secteur minier et agricole. L’INSS à MASISI a été vraiment un événement, surtout pour la population qui n’aura plus besoin de venir ici à Goma pour déposer ses cotisations ou retirer ses droits de pensions et autres indemnités grâce à cette proximité. Concernant la péréquation, le professeur COME SEKIMONYO a dit que la province du Nord-Kivu aidera d’autres provinces moins productives du pays dans la sécurité sociale.
Dans un autre chapitre, la Commission électorale nationale indépendance (CENI) a aussi, 48 heures pour fermer, les centres d’inscription jusqu’à ce qu’elle soit approvisionnée à matériels, exigent les animateurs des forces vives du grand nord de la province du Nord-Kivu.
Ils ont arrêté ces décisions à la clôture des travaux d’un atelier de formation de 4 jours tenu du 02 au 05 mars 2017, à Lubero.
Cet atelier a mis au tour d’une même table les animateurs des coordinations des forces vives des territoires de Lubero et Beni et de villes de Butembo et Beni.
Ces décisions font suite à la manière dont la Commission électorale nationale indépendante est entrain de travailler dans ces entités administratives. Selon la même source, des manifestations de grande envergure sont prévu pour forcer la CENI à réparer ses erreurs. Extrait de la déclaration.
À la CENI de prester en toute indépendance en rendant disponible dans les 48 heures, les matériels dans toutes les antennes tel que prévu, de restructurer le Secrétariat Exécutif provincial ainsi que les antennes du Nord-Kivu car les animateurs actuels n’inspirent plus confiance. A la population de se présenter massivement au centre d’inscription munie de leurs identités complètes pour faciliter le processus de leur identification, de ne pas s’enrôler en plusieurs reprises afin d’éviter leur radiation dans le fichier électoral ; de résister et ne pas quitter dans les centres d’inscription jusqu’à la fin des heures prévues pour chaque journée, c'est-à-dire 17 h. Aux groupes armés de déposer les armes et laisser la population civile s’enrôler librement. Aux parlementaires de faire un audit général sur les opérations d’identification et d’enrôlement surtout en ce qui concerne les fonds alloués aux activités de sensibilisation. Au gouvernement de sécuriser l’ensemble du territoire national pendant toute la période du processus électoral, de réhabiliter les infrastructures routières pour une meilleure mobilité dans le ravitaillement des antennes et centres d’inscription… Ces manifestations sont annoncées par les forces vives des territoires de Beni et de Lubero ainsi que des villes de Butembo et de Beni qui disent enregistrer plusieurs irrégularités dans le déroulement des opérations de la révision du fichier électoral. Les coordinations de la société civile des villes de Butembo et Beni et des territoires de Lubero et Beni ont appelé, dimanche dernier les populations de leurs entités à observer une journée « ville morte » le jeudi 09 mars prochain pour protester contre la pénurie des fournitures électorales dans les centres d’enrôlement. Enrôlement à Beni-Lubero : les populations appelées à protester de part et d'autres, contre le dernier pénurie des fournitures dans les centres d’inscription.

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