PLUSIEURS CAS D'INSÉCURITÉ, SONT ENRÉGISTRÉ DE PLUS EN PLUS EN VILLE DE BUTEMBO, SITUÉ DANS LA PROVINCE DU NORD-KIVU, EN RÉPUBLIQUE DÉM DU CONGO ! Ces derniers temp, dans la ville de Butembo connaît une période d'insécurité grandissante. Les bandits souvent habillés en tenues semblables à celles des policiers et des FARDC opèrent en groupes de 15 - 20 - 30 ou plus avec des fusils ou des armes blanches (machettes et barres à mines). Ils exigent argent, téléphones et autres biens de valeur. Le cas le plus récent est celui du ménage de KASEREKA SYAHETERA, professeur de Mathématique à l'Institut Mgr Henri Pierard, la nuit de mercredi à ce jeudi 16 mars 2017 en cellule Vukaka, quartier Bwinongo, en commune Mususa. Il sied de signaler que la nuit de dimanche à lundi 13 mars, ces mêmes bandits ont agressé Mr KAMBALE Manzekele chez lui en cellule Vuhika, Quartier Katwa, commune Mususa. D'autres cas sont signalés au Quartier Mukuna, commune Bulengera et dans d'autres quartiers comme Kitulu, Vulema (Mususa), ....

Pour le moment, nous apprenons que 11 malades seraient internés à l'hôpital Général de Référence de Matanda (nous allons confirmer ce chiffre après comptage ce soir).
Lundi dernier, le bourgmestre de Mususa a alerté au sujet de 6 ménages qui qui ont quitté cette commune.
Nous souhaitons que:
1) il soit initié une patrouille mixte PNC , FARDC, MONUSCO
2) la police répare ses véhicules en panne ou soit renforcée renforcée en engins roulants pour une mobilité en temps utile.
3) le comité urbain de sécurité communique régulièrement le résultat des enquêtes pour ainsi encourager la population à consolider son mariage avec les autorités.
Edgar KATEMBO M.
Les Etats-Unis ont un nouvel ambassadeur envoyé spécial dans la région des Grands-Lacs. Laurence Wohlers est arrivé pour la première fois à Goma et s’est entretenu avec le gouverneur Julien Paluku sur des questions politiques et de pacification. Au sortir de cette audience, le représentant du gouvernement de Donald Trump dans la région des Grands-Lacs qui a remplacé le très conflictuel Tom Perrielo qui a eu maille a partir avec la RDC, dit être venu écouter avant d’aller donner son rapport a ses supérieurs a Washington après sa tournée a Kinshasa, Kigali et Bujumbura. Laurence Wohlers veut placer son rôle de représentant des USA dans la région des Grands-Lacs dans la stabilisation, a-t-il dit au micro de Mustapha Kemal.
Ouganda: plus de 155 morts dans les violences de Kasese fin 2016 (HRW).
Plus de 155 personnes, dont 15 enfants, ont été tuées pendant les affrontements entre les forces de sécurité ougandaises et les gardes d'un souverain local dans l'ouest du pays fin novembre 2016, a annoncé mercredi Human Rights Watch dans un rapport.
Ce bilan, établi au terme d'une enquête menée en janvier et février par l'organisation de défense des droits de l'Homme qui a interviewé 95 proches de victimes, responsables religieux, sécuritaires et administratifs locaux, est bien supérieur à celui du gouvernement ougandais qui fait état de 87 morts.
Les 26 et 27 novembre, à Kasese (ouest), la police et l'armée ougandaises avaient, dans une opération conjointe, assiégé puis donné l'assaut du palais du Roi du Rwenzururu, Charles Wesley Mumbere, défendu par des gardes armés uniquement de machettes, selon HRW.
Les autorités ougandaises avaient affirmé, pour justifier l'opération, que ces gardes formaient une milice liée à un mouvement prônant la création d'une "République de Yiira" sur la zone frontalière entre l'ouest de l'Ouganda et une partie du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.
La police soutenait également que les policiers avaient été attaqués par les gardes du roi.
Peu après les faits, le roi avait été interpellé puis inculpé de terrorisme et trahison. Il avait été remis en liberté provisoire en février.
HRW appelle dans son rapport à une enquête internationale indépendante.
"L'assaut contre le palais à Kasese, qui a fait plus de victimes que tout autre événement depuis les pires heures du conflit dans le nord de l'Ouganda il y a plus de dix ans, ne devrait pas être dissimulé sous le tapis", a plaidé Maria Burnett, directrice adjointe de la division Afrique pour HRW.
"Des habitants de Kasese sont toujours à la recherche de proches, y compris des enfants, et ils sont en droit d'avoir des réponses et que justice leur soit rendue pour ces meurtres abominables", a-t-elle ajouté.
Le porte-parole de l'armée ougandaise, le général Richard Karemire, interrogé par HRW dans son rapport, a indiqué qu'aucune enquête interne n'avait été menée ni n'était prévue.
Les autorités ougandaises devaient réagir au rapport mercredi après-midi.
Selon le décompte d'HRW, au moins 55 personnes, dont 14 policiers, avaient été tuées le 26 novembre et plus de 100 personnes, dont au moins 15 enfants, avaient péri le lendemain.
À Kinshasa : Les évêques congolais ont exhorté jeudi, à la reprise des pourparlers de sortie de crise en RDC dont ils sont médiateurs, majorité et opposition à cesser leurs "marchandages" et à travailler à l'application de l'accord de cogestion du pays et à l'organisation de la présidentielle.
Après un mois et demi de suspension, ces discussions entre délégations de la majorité et de l'opposition sur l'application de l'accord conclu le 31 décembre 2016 ont finalement repris jeudi à Kinshasa, a constaté un journaliste de l'AFP. Ces pourparlers ont lieu sous l'égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
L'accord de la Saint-Sylvestre vise à sortir la République démocratique du Congo (RDC) de la crise née du maintien au pouvoir du président Joseph Kabila au-delà du terme de son mandat, le 20 décembre 2016. M. Kabila est au pouvoir depuis 2001 et la Constitution lui interdit de se représenter.
Cet accord entérine une décision controversée de la Cour constitutionnelle qui maintient M. Kabila à la tête du pays au-delà de la fin de son mandat, jusqu'à l'élection de son successeur. En contrepartie l'accord attribue à l'opposition le poste de Premier ministre.

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