Une milice été entrain de s' organisé dernièrement, à MAYANGOS, un village situé, tout près dela Ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu, en Rép Dém du Congo, selon NYONYI BWANAKAWA MASUMBUKO le maire de Beni-Ville, qui a conclu, de cette manière après un échange qu’il a eu la soirée de dimanche 12 mars 2017, avec un des miliciens qui s’est rendu aux forces de sécurité. « Le garçon m’a dit qu’il vient de la vallée de Semuliki en provenance du Sud de Butembo-Lubero. C’est depuis autant de mois qu’ils sont dans le Mayangose. Il reconnait qu’ils tuent des gens. Un jeune garçon, je l’ai remis entre les mains des FARDC. Il m’a dit qu’ils sont au nombre de 67 », raconte le maire de Beni. Le commandant de la PNC de cette même ville ajoute que ce service a saisi 7 armes AK 47, 12 tenues militaires et policières tout comme d’autres effets militaires pendant des bouclages. Le colonel SAFARI KAZINGUFU parle aussi de l’arrestation de quelques bandits, membres du réseau criminel urbain. Ils seront bientôt déférés au tribunal militaire, garnison de Beni-Butembo, annonce-t-il :

Ce dernier temp des groupes armées sont prèsent, dans la brousse de MAYANGOS, une localité situé dans la partie Nord- Est de Beni-Ville d'où, ils mènent souvent, des attaques meurtrière contre les habitants civils.
Une milice qui tue les cultivateurs de Mayangose se développe à Beni.
L’alerte vient du comité urbain de sécurité. Il indique avoir saisi des armes de type AK 47, des chargeurs munis des cartouches et des tenues militaires. Cette milice serait composée d’une soixantaine de miliciens armés. Ils seraient actifs dans le Mayangose. Ils sont à la base des tueries des cultivateurs, allègue le Président du Conseil urbain de sécurité de Beni-ville. À titre de rappel la localité de Mayangos a été attaqués par la guérilla de l’ADF-Nalu, un groupe d’origine ougandaise qui travaillent région, qui a tué au moins 20 civils avec des couteaux, la fois passé.
Il est la première fois que trois endroits sont touchés en même temps, soulignent les commentateurs locaux, qui a également dénoncé la pratique de démembrer les corps des victimes à semer la terreur dans la population. L’ADF-Nalu a au cours des dernières années, la caractérisation d’un mouvement djihadiste, mais selon les habitants de la région ne serait que le dernier de plusieurs groupes armés actifs dans la région, soutenus par les pouvoirs locaux et extrafricane, qui fait des ravages profiter des ressources naturelles locales énorme d’impunité.
Selon 7 rescapés du kidnapping de MAYANGOS du lundi 25 janvier 2016, les assaillants étaient, une quarantaine d’hommes, femmes, et enfants, lourdement armés, et portant des grandes mallettes bien chargées. Certains d’entre eux, portaient des tenues semblable à ceux des militaires FARDC. Notez que ce kidnapping est intervenu, 21 jours après celui de 7 personnes à NYALEKE, une localité voisine de MAYANGOS.
Cinq kidnappés ont déjà été identifiés par plusieurs concordantes. Il s’agissait de :
1) KAMBALE KAZI (56ans), père de 7 enfants, résidant au Quartier MABOLIO ;
2) KAMBENE EMANNUEL (56 ans), père de 6 enfants, habitant du Quartier KANZULI;
3) GODE KASEREKA NZIMBO, habitant au Quartier TAMENDE;
4) ERICK, résidant au Quartier TAMENDE;
5) MUHINDO SIMBAYIRWANDEKE(26 ans) marié et père d'un enfant.
La coalition Fardc/MONUSCO a bombardé ce mercredi 27 janvier 2016 à partir de la cité d’Oïcha plusieurs positions de ces assaillants. On espère qu’un jour la coalition FARDC/MONUSCO pourra être renforcée en hommes et en matériel de combat pour des opérations de ratissage à travers tout le Parc National des Virunga qui sert de route et de cachette aux assaillants. MAYANGOS serait un point de passage sur une route qui part du Rwanda- Kalehe (au Sud-Kivu)- Masisi - Rutshuru, - Vitshumbi, Lac Edouard- Kyavinyonge- Karuruma- Mwighalika – Nyaleke – Mayangos – Masulukwede- Ngite, PK9 sur la route Mbau-Kamango- Kainama (précisément au confluent de la rivière Mango (en groupement de BAUMO) et de la Rivière Semliki. Cet endroit réputé pour ses gisements d’or servirait souvent, la cible des massacres des civils sur l’axe Eringeti-Oïcha. Les bombardements comme les opérations militaires qui repoussent les assaillants dans la brousse avec une mission de les traquer, jusque dans leurs dernier retranchement, montrent une réelle détermination à nettoyer Beni-Lubero de ses assaillants qui sèment désolation à leurs passage.
À MAYANGOS : le Papa Kambale a demandé aux assaillants de l’égorger à la place de sa femme
Le récit de la tragédie humaine en cours dans les deux territoires de Beni et de Lubero ne manque pas des héros parmi les victimes. Le kidnapping du Lundi 25 janvier 2016 à MAYANGOS dans la périphérie Est de la ville de Beni nous en donné, un événement à savoir, l’acte d’amour héroïque de papa Kambale Kazi (56 ans) de MABOLIO/BENI qui a demandé, aux assaillants de l’égorger, à la place de sa chère épouse KAVIRA Marie (40 ans). Le couple a 7 enfants.
Papa Kambale Kazi et son épouse Kavira Marie venaient d’arriver à Mayangos dans leurs champ de cacao quand les assaillants y ont fait irruption. Papa Kazi réussit à sauver dans la brousse à côté de son champ. Malheureusement, son épouse Kavira a été attrapée, ce jour là, par les assaillants. Voyant de sa cachette son épouse terrassée par un assaillant qui venait de déchirer sa jupe et qui à l’aide d’un long couteau voulait lui couper la tête, Papa n’a pas réussi à assister silencieux au meurtre de son épouse et mère de ses 7 enfants. Prenant son courage en mains, Papa Kazi sort de sa cachette et se précipite vers le tueur, maitrise la main du tueur qui tient le couteau et dit au tueur : « Tuez-moi à la place de mon épouse et mère de mes sept enfants» Maman Kavira, avec sa jupe déchirée et en sanglots profite de l’altercation entre son mari et le tueur pour se sauver. Quelle scène ! Maman Kavira ne sait pas ce que les assaillants ont fait de son mari après! Papa Kazi a montré combien il aimait son épouse! Il a accepté de donner sa vie pour celle qu’il aime. C’est l’Evangile (Jean 15,13).

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