À la place d’une marche pacifique comme prévue, par le Rassemblement, la plus part habitants ont finalement, observé une ville morte sur toute l'étendu dela République Démocratique du Congo, comme c’était le cas le lundi 3 avril dernier 2017 : La marche pacifique du Rassemblement a finalement laissé place à une ville morte. Fayulu : «Nous avons changé de stratégie pour ne pas livrer notre population aux carnassiers» Alors que la Majorité Présidentielle considère l’appel du Rassemblement à la marche pacifique comme un échec «cuisant», Martin Fayulu, cadre de cette plateforme de l’opposition, ne voit pas... La marche pacifique du Rassemblement a finalement, laissé place à une ville morte en travers la RDCONGO, mais sous un climat des tensions qui s'observé de part et d'autres, entre les manifestants, et les policiers, dans quelques parties du pay. Le Rassemblement des forces sociales et politiques acquises au changement a appelé, à une marche pacifique ce lundi 10 avril 2017 sur toute l’étendue, de la République :

Le Rassemblement promet « des nouvelles actions » dans 48 heures.
Si la marche de ce 10 avril programmée, par le Rassemblement a été étouffée, par les éléments de la police congolaise et ne s’est pas déroulée, elle a eu quand-même le mérite de paralyser, toutes les principales villes de la République démocratique du Congo, se félicite le Rassemblement, dans un communiqué, publié tard, le lundi.
Fayulu a avoué que, la stratégie a été revue pour éviter un bain de sang à Kinshasa.
Finalement votre appel à la marche pacifique se solde par un échec, comme l’estime Aubin Minaku ?
Nous avons changé des stratégies parce qu’hier soir, nous avons vu un déploiement important de forces de l’ordre. Nous sommes allés à Kintambo où nous avons vu comment ils se ravitaillaient en carburant. C’est pourquoi, on n’a pas voulu livrer notre population aux carnassiers. Monsieur Minaku ne sait à quel saint se vouer. Est-ce qu’il a circulé dans la ville de Kinshasa ce matin ? Est-ce qu’il sait ce qui se passe à Kindu, Goma, Maniema et partout ailleurs ? Pourquoi tant d’arrestations si c’est un échec ou si la population ne sait plus suivre le Rassemblement ? Nous avons changé des stratégies vu les déploiements de la police et des militaires. Nous avons fait des marches parcellaires et on a donné du fil à retordre à la police et aux militaires. Nous sommes totalement satisfaits de la journée d’aujourd’hui et finalement ils nous ont aidés à transformer cette marche en une journée ville morte. Nous n’avons pas voulu mettre les gens en route pour que les forces de l’ordre viennent les tuer.
Avec ce changement des stratégies, est-ce que le Rassemblement n’est pas à bout de souffle ?
Si ces militaires sont placés pour sécuriser la population, pourquoi ils arrêtent et tirent sur la population. Pourquoi on ne sécurise pas en dispersant les gens simplement que de les arrêter. Nous disons simplement que le pouvoir actuel est aux abois. Nous allons continuer avec nos manifestations comme prévu et nous ne sommes pas à bout de souffle. Nous continuerons à manifester pour dire à Monsieur Kabila que le peuple veut l’application de l’Accord du 31 décembre que nous avons tous signé. Tout en remerciant le peuple congolais pour, dit-il, avoir répondu massivement à cet appel de marcher, le Rassemblement dénonce des nombreuses arrestations des manifestants survenues ce 10 avril dans toutes les villes de la RDC et exige leur libération immédiate.
Des sources présidentielles, l’entretien qui a durée près d’une heure, a permis aux deux hommes d’aborder plusieurs sujets, dont la formation du prochain gouvernement. « Le Président a demandé au Premier ministre de former rapidement un nouveau gouvernement censé conduire le pays aux élections« , annonce notre source qui a requis l’anonymat.
Cette rencontre intervient alors les forces de l’ordre ont réprimé une manifestation du Rassemblement, principale coalition de l’opposition, qui fustigeait cette nomination de M. Tshibala, qu’il estime ne pas respecter l’accord signé le 31 décembre dernier.
La France, la Belgique ou encore l’Union Européenne ont également dénoncé cette nomination, appelant au « strict » respect de cet accord qui garantissait le poste au Rassemblement dirigé par Félix Tshisekedi, fils d’Étienne Tshisekedi, et dont Bruno Tshibala a fait dissidence en février dernier.
Joseph Kabila a rencontré pour la première fois de manière officiellel’opposant Bruno Tshibala, qu’il a nommé le 7 avril au poste de Premier ministre, ce lundi 10 au Palais de la nation à Kinshasa. Dans cette rencontre, le président lui demandé de former « rapidement » un gouvernement
Le président Joseph Kabila a rencontré lundi après-midi le tout nouveau Premier ministre Bruno Tshibala au Palais de la Nation.
À partir de Kinshasa, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC) et chef de la Mission de stabilisation de l'Organisation des Nations Unies au Congo (MONUSCO), Maman Sidikou, continue de suivre de près l'évolution de la situation en RDC. Dans ce contexte, il prend acte de la nomination par le Président Joseph Kabila, le 7 avril 2017, d'un nouveau Premier ministre en la personne de M. Bruno Tshibala. Il note la réaction du Rassemblement à la décision du Président de la République, telle qu'exprimée dans son communiqué du 9 avril 2017.
Le Représentant spécial souligne la lourde responsabilité qui incombe à l'ensemble des acteurs politiques congolais en cette phase critique de l'histoire de leur pays. La retenue et l'esprit de dialogue sont plus que jamais nécessaires. Il revient aux acteurs congolais de faire prévaloir en toutes circonstances l'intérêt national et les aspirations de leur peuple au bien-être et à la bonne gouvernance sur toutes autres considérations.
C'est à cette condition qu'ils pourront consolider la paix et la stabilité obtenues de haute lutte, avec l'appui déterminant de la Communauté internationale, et garantir une transition consensuelle.

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