Dans le térritoire de Rutshuru : Ce dernier temp on assiste de plus en plus à une montée d'un nouvel tension entre Nande et Hutu, précisement à KISHISHE, un village situé, dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. dans ce coin, on en enrégistrée déja 4 morts, au conté des civils ! Visiblement, la tension prend une allure inquiétante dans cette partie de Rusthuru. Si mardi ce sont les jeunes Nande qui ont inquiété les membres de la communauté Hutue à KISHISHE suite à la mort du taximan Dieu Merci, l’équation semble s’être renversée. En effet, des présumés miliciens NYATURA ont tué trois Nande et brûlé plusieurs maisons d’habitation appartenant aux Nande. Les faits se sont déroulés la nuit de mardi à mercredi 05 avril. Le bilan de cette tension a été si vite revu à la hausse. Pour le moment, on retient qu’au moins trois personnes ont été tuées et plus de 260 maisons d’habitation incendiées dans ce village du groupement de Bambo, en territoire de Rutshuru. Les personnes tuées sont des Nande et les maisons mises en feu appartiennent aussi aux Nande, aux Hutus et aux Hunde :

Bien au contraire, le conflit semble gagner les autres entités de la province, notamment le territoire de Rutshuru, où les deux communautés Nande et Hutu vivaient en harmonie avant le déclenchement des activités militaires sur le territoire congolais inaugurées par la guerre de 1996-1997 ayant mis fin au régime du feu Président Mobutu. Impatients de battre les Nande sur le plan numérique, les rwandophones n’ont pas trouvé mieux que de proposer le découpage de la Province du Nord-Kivu en deux provincettes. Les Nande sortiraient de ce plan avec la Province de Beni-Lubero-Walikale et les Hutu s’accapareraient de Rutshuru, Goma et Masisi. Mais la réalité est que les Nande sont toujours majoritaires en territoire de Rutshuru où ils tiennent en mains le secteur économique et agricole. Les cités comme Kiwanja, Rubare, Nyamilima, Kinyandoni, Kisharo, Buramba, Ishasha, Vitshumbi, Kibirizi, etc. sont en majorité Nande. A KISHISHE, toutes les activités sont encore restées paralysées ce mercredi. Maintenant, c’est le tour des membres de la communauté Nande de vider leurs maisons pour s’enfuir. Comme on peut s’en rendre compte, avec cette tension, on risque, si rien n’est fait, d’en arriver à un conflit ethnique dans cette parie de la province.
Le bilan fait déjà état de quatre mort en comptant aussi le taximan Dieu Merci retrouvé mort mardi 04 avril matin. Les responsables administratifs locaux se son fait accompagnés par la MONUSCO pour faire le constat de tous ces dégâts.
La fois passé dans la nuit de samedi 28 au lundi 29 février 2016, six personnes ont été tuées et une dizaine des maisons incendiées à la suite des altercations survenues entre les communautés Nande et Hutu dans la localité de Nyanzale, collectivité de Bwito en territoire de Rutshuru. A l’origine de ces nouvelles violences, un corps sans vie d’une personne supposée appartenir à la communauté Hutu retrouvée la veille dans la brousse et supposée avoir été victime d’actes de violence attribués à la communauté Nande.
Les Hutu sont arrivés du Rwanda voisin depuis le XVIIIème siècle par vagues d’immigration successives, Hutu (20% de la population) et Tutsi (beaucoup plus minoritaires) sont désignés par leurs compatriotes sous le terme de Banyarwanda. Ils sont majoritaires dans le sud de la province, autour de sa capitale Goma.
Depuis l’indépendance, de nombreuses violences locales ont eu pour origine le fort ressentiment intercommunautaire, alimenté par la concurrence pour le contrôle des terres et le pouvoir économique.
Ces tensions ont été exacerbées par des années de manipulations politiques sous Mobutu et de mauvaise gouvernance, ainsi que les suites du génocide de 1994 au Rwanda. C'est une guerre dans la guerre. Les tensions entre Congolais rwandophones, Hutu et Tutsi, et la communauté rivale des Nande sont, l'une des dynamiques clé du conflit actuel dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Dans la même chapitre, àla manière de Mobutu, le président Joséph Kabila a mobilisé, tout le Congo, de son adresse à la Nation, le 05/04/. Ses partisans sont venus très nombreux pour surchauffer et animer le palais du peuple au style d’animation à la « MOPAP ». Les séquences du discours étaient entrecoupées par des applaudissements avec une illusion déifiante.
Le discours a essentiellement tourné autour de la précarité sécuritaire, la morosité économique et l’incertitude politique. Monsieur Joseph Kabila fait semblant d’ignorer la cause de tous ces problèmes qui n’est autre que lui-même, sa personne et ses ambitions mal orientées contre l’intérêt de la Nation. Le président de la république a indiqué que l’attention est tourné vers le Kasaï Central et qu’il s’observe une nette évolution dans la partie Est depuis le dernier trimestre, tout en reconnaissant que la paix et la tranquillité sont encore à poursuivre pour une paix durable.
Que dire des attaques répétitives à Kasuo, Vuyinga, Vukunu, Kamandi-Lac, Kiserera en territoire de Lubero; Rwahwa, Musenge, Kahamba, le triangle dit de la mort en territoire de Beni, … L’activisme des phénomènes ADF et FDLR, des maï-maï Mazembe, Nyatura, NDC et autres dans le Rutshuru, Lubero et Beni?…
Il ne dit absolument rien sur le phénomène du retour de M23 en tant que nouvelle rébellion. On comprend dès lors que personne ne saurait placer son doigt dans son propre œil. Le chef de l’Etat choisit donc délibérément de banaliser cette insécurité et ces violences à multiples faces à l’Est du pays, pour laisser inaperçu son propre plan machiavélique dans cette région.
Au sujet de l’économie, le chef de l’État a, pour la première fois, reconnu que (pendant plus de 15 ans à la tête de l’État) l’économie n’a pas été maîtrisée ; elle est tournée vers le secteur tertiaire de l’importation et de l’exportation. Cette fois (pour les quelques temps qui lui a été ajouté) il va changer le système, promouvoir le secteur privé producteur agro-industriel pour produire ce que nous consommons, lutter contre la fraude,…

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