Dans une ordonnance présidentielle lue à la télévision nationale, Bruno Tshibala a été nommé, au poste de Premier ministre de la République démocratique du Congo. « Le Président de la République, vu la constitution, telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 Janvier 2011 portant révision de certains articles de la constitution du 18 février 2006, spécialement en ses articles 78,79 et 90 ; vu l’accord politique pour l’organisation des élections apaisées, crédibles et transparentes en république démocratique du congo. ORDONNE : 1. Est nommé au poste de premier ministre tshibala Tshishimbi bruno. 2. Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires à cette ordonnance« , dit l’ordonnance présidentielle. Cette nomination intervient dans le cadre de l’application de l’accord du 31 décembre dernier. L‘ancien Porte-parole du Rassemblement et Secrétaire général adjoint de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a été nommé par ordonnance présidentielle au poste de Premier ministre par le président Joseph Kabila, conformément à l’annonce faite mercredi. Bruno Tshibala nommé Premier ; Peu de temps après l’annonce officielle de cette nomination, Martin Fayulu, député congolais et membre de l’autre aile du Rassemblement qui soutenait la candidature de Félix Tshisekedi à ce poste, fait savoir que les opposants congolais maintiennent la marche prévue pour le 10 avril prochain pour demander l’application de l’accord signé le 31 décembre dernier. « Le Rassemblement confirme la marche pacifique du lundi 10. Congolais, n’oubliez pas que c’est le PEUPLE D’ABORD. Mobilisons-nous! » lance le député national Martin Fayulu via son compte Twitter. Premier parti membre du Rassemblement à réagir le PSN (Parti au Service du Peuple) affirme pour sa part que cet accord du 31 décembre a été « violé », appelant également à population à rejoindre cette mobilisation. « La constitution a été violée. L’accord de la St Sylvestre gardait le pays du chaos total. Et maintenant l’accord a été aussi violé. Nous revenons à la case de départ et le peuple n’a autre choix que de se prendre en charge. Au rassemblement et a la dynamique nous appelons la population a se mobiliser en force en appui à la manifestation lancée par le Rassemblement« , écrit Eric Bukula, Secrétaire général de ce parti membre de la Dynamique et l’opposition. Ancien Secrétaire général adjoint de l’UDPS, M. Tshiabala a rejoint la dissidence au sein du Rassemblement en mars dernier. Il se considère pourtant comme membre du parti d’Etienne Tshisekedi. À ce sujet, Martin Fayulu appelle à la mobilisation générale le 10 avril A l’issue de la nomination de Bruno Tshibala au poste du Premier ministre, le député Martin Fayulu, cadre du Rassemblement, appelle à la mobilisation générale pour la marche prévue le 10 avril prochain, mais dans ce stade pour c'est difficile de savoir ce qui va arriver, encore une fois de plus :

La République démocratique du Congo a un nouveau Premier ministre. Il s'agit de Bruno Tshibala, l'ancien secrétaire général adjoint de l'UDPS, le parti d'Etienne Tshisekedi. Ancien parce qu'il a été exclu il y a quelques semaines après s'être désolidarisé de la nouvelle direction du parti. Sa nomination est le résultat des tractations entre la majorité présidentielle et une frange de l'opposition après l'échec de l'application de l'accord signé le 31 décembre dernier entre pouvoir et opposition.
Détenteur d’un diplôme en droit, Bruno Tshibala est connu comme membre de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) depuis de longues années. Lui-même revendique 36 ans de lutte aux côtés de l’opposant historique Etienne Tshisekedi.
Originaire du Kasaï, ce sexagénaire a été secrétaire général adjoint et porte-parole de l'UDPS avant d’être désigné porte-parole du Rassemblement des forces acquises au changement. Mais Bruno Tshibala a récemment été exclu du parti, après la mort d'Étienne Tsisekedi. Le président de la République, Joseph Kabila, vient de nommer Bruno Tshibala Tshishimbi à la tête de l’exécutif national, par l’ordonnance n° 17/100 du jeudi 7 avril 2017.
Cette nomination intervient deux jours après l’adresse du chef de l’Etat à la nation devant les deux chambres du parlement, réunies en congrès.
Le nouveau Premier ministre aura pour tâches principales l’organisation des élections à la fin de cette année, le rétablissement de la sécurité dans le centre du pays et l’amélioration des conditions socio-économiques de la population. Bruno Tshibala nommé Premier ministre
Le président de la République, Joseph Kabila, vient de nommer Bruno Tshibala Tshishimbi à la tête de l’exécutif national, par l’ordonnance n° 17/100 du jeudi 7 avril 2017.... Le chef de l’Etat a nommé, vendredi 7 avril, Bruno Tshibala Nzenze, au poste du Premier ministre dans une ordonnance lue sur la chaine nationale (RTNC).
Qui est Bruno Tshibala ?
Bruno Tshibala Nzenze est né en 1955. Il est l’un des pionniers de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Compagnon de lutte d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, il a été secrétaire général-adjoint de l’UDPS et porte-parole du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement.
C’est à l’âge de 25 ans qu’il a entamé la carrière politique, alors qu’il était encore étudiant. C’était en avril 1980.
Hostile au régime du feu président Joseph-Désiré Mobutu, il a intégré un parti de la «défense des idées de gauche».
Sous l’encadrement de ses «aînés» et «compagnons marxistes», il a été l’une des personnes qui ont distribué des tracts contre le régime Mobutu, toujours en avril 1980.
Parmi ses « aînés », il cite entre autres :
*.Etienne Tshisekedi
*.Joseph Ngalula
*.Kibasa Maliba
*.Anaclet Makanda
*.Isidore Kanona
Bruno Tshibala, était présent lors de la rédaction de la lettre des 13 parlementaires, en décembre 1980.
A la condamnation de ces «13», ils seront tous relégués dans leurs villages de naissance.
Trois mois plus tard, ils vont lancer l’idée de créer un deuxième parti pour instaurer le bipartisme et s’opposer au monopartisme de l’époque avec le Mouvement populaire pour la révolution (MPR). Une idée qui a été lancée le 26 mars 1981.
La réunion préliminaire de la création de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) s’est déroulée avec Etienne Tshisekedi, Joseph Ngalula, Anaclet Makanda, Isidore Kanona, Grégoire Dikonda et Kibasa Maliba, et Bruno Tshibala était là, avec « ses aînés ».
Mobutu va ensuite décider de libérer tous les 13 parlementaires en décembre 1981. Comme l’idée du parti était déjà lancée, seuls les élus vont signer les statuts du parti et la sortie officielle fut lancée le 15 février 1982.
Les non-parlementaires, dont Bruno Tshibala n’étaient pas obligés à signer «par peur de pendaison».
Bruno Tshibala est donc resté «constant» depuis la création de l’UDPS jusqu’à la mort d’Etienne Tshisekedi.
De l’arrestation aux côtés de Joseph Olenghankoy
En octobre 2016, Bruno Tshibala, alors secrétaire général-adjoint de l’UDPS est arrêté. Il a été appréhendé à l’aéroport de Kinshasa en partance pour une mission officielle du parti.
Outre ses fonctions au sein de l’UDPS, Bruno Tshibala est également porte-parole du Rassemblement de l’opposition constitué en juin autour d’Étienne Tshisekedi.
Il est accusé, selon le procureur général de la République, d’avoir organisé des manifestations des 19 et 20 septembre à Kinshasa. Des événements qui avaient dégénéré en heurts sanglants entre militants anti-Kabila et les forces de l’ordre.
Il a été libéré en novembre de la même année.
Après la mort d’Etienne Tshisekedi, le Rassemblement va se restructurer. Le poste du président est créé au sein de cette plateforme. Bruno Tshibala va contester cette réorganisation qui porte Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi respectivement président et président du conseil des sages.
Bruno Tshibala va se désolidariser du Rassemblement piloté par le tandem Tshisekedi-Lumbi.

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