Facebook lance son « Hello » Bonjour, Habari...... ! Depuis quelques années maintenant, Facebook est en perpétuelle évolution, avec une très nette accélération ces derniers mois. Ainsi, après la vidéo, Facebook a évidemment pioché du côté de chez Snapchat pour l’intégration de ses récentes Stories, sans oublier un Messenger qui évolue lui aussi à vitesse grand V, et une multitude de nouveautés et autres optimisations qui semblent se succéder chaque jour. Aujourd’hui, c’est un nouveau bouton qui fait son apparition sur le réseau, un bouton sobrement baptisé « Hello ». Ainsi, le réseau social propose chez certains utilisateurs un nouveau bouton, accessible directement depuis la page principal d’un autre utilisateur, ami ou non. Le bouton est situé directement à côté de Ajouter/Déjà Abonné, et permet d’un simple clic d’envoyer un « Hello » à la personne en question. À partir de la notification, le destinataire à la possibilité de visiter le profil de l’expéditeur, pour découvrir son profil, et de lui répondre via la messagerie :

Reste à savoir maintenant ce qui a réellement motivé Facebook à déployer ce nouveau bouton Hello, même si de nombreux utilisateurs s’accordent à penser que le réseau souhaiterait doucement glisser vers le « réseau de rencontres« , en facilitant ainsi la manière d’aborder des inconnus/ues. Pas sûr que tout le monde apprécie. Pour bien démarrer en tout cas, on vous conseille de tester ce nouveau bouton en faisant un petit « Hello » à Mark Zuckerberg, sur sa page Facebook. Juste comme ça.
Facebook : un bouton « Hello » pour favoriser les rencontres
Facebook déploie un tout nouveau bouton « Hello » sur son réseau, pour (notamment) faciliter la prise de contact avec des inconnus/ues. Les plus anciens se souviennent sans doute du fameux « Poke » Facebook, toujours accessible d’ailleurs, et cette fonction « Hello » semble destinée à faciliter les rencontres entre les utilisateurs qui ne sont pas encore unis par le moindre lien d’amitié Facebook. De cette manière, un utilisateur peut attirer l’attention d’un autre abonné Facebook, simplement en lui disant « Hello », et sans forcément avoir à adresser une demande d’ami, un peu plus intrusive, ou d’envoyer un message via Messenger, qui a de fortes chances de ne jamais être vu par le destinataire. Facebook a annoncé dans un communiqué mardi 28 marsquelques changements à venirsur son application mobile (iOS et Android). Y seront désormais intégrées des «stories», sortes de compilations de photos et courtes vidéosavec une durée de vie limitée (ici, vingt-quatre heures), ainsi que des filtres et effets pour les vidéos. Parmi ces derniers, un masque de raton-laveur, une combinaison de Power Ranger, ou un couvre-chef version Wonder Woman.
Ces deux fonctionnalités étaient testées depuis quelques mois dans certaines zones du monde. Elles ne sont pas sans rappelercelles que propose Snapchat, une application de messagerie éphémère.
Des « stories » déjà présentes sur Instagram et Whatsapp
A bien y regarder, c’est loin d’être la première fois que l’entreprise de Mark Zuckerberg reprend les codes popularisés par Snapachat. Déjà en 2012, Facebooklançait ainsi « Poke », un service au sein duquel nos conversations disparaissaient au bout de seulement quelques secondes. Sans succès : au bout de quelques mois. Facebook a une nouvelle arme dans la guerre que le réseau social mène contre le porno vengeur. Dans un communiqué publié sur son blog Newsroom, la firme a expliqué l’esprit et les traits principaux de sa mise à jour de sécurité concernant le porno vengeur.
Facebook met en place de nouvelles mesures contre le porno vengeur
Le porno vengeur est l’action de publier des photos ou vidéos intimes d’un ex-partenaire, sans avoir reçu son consentement. Une photo ou une vidéo peut être signalée au travers d’un bouton à côté du poste ou du lien « report ». Une fois le contenu signalé, l’équipe de modération du réseau social interviendra. Le contenu pourra être bloqué et pour empêcher la propagation du contenu, l’intelligence artificielle du réseau est dotée d’un logiciel de reconnaissance. L’image ou la vidéo indésirable sera traquée sur le réseau puis bloquée et l’utilisateur qui tentera de la publier recevra un message d’avertissement. Le contenu ne pourra donc pas réapparaître.
Le contenu ne pourra pas non plus être reproduit sur Instagram et Messenger. En revanche, l’outil ne sera pas effectif pour le moment sur le réseau WhatsApp, une autre filiale de Facebook. L’algorithme est sans doute une manière efficace de lutter contre la reproduction du contenu, mais il ne permettra pas de dénicher les clichés avant leur signalement. Il faudra toujours qu’une personne de la communauté prenne la décision de le faire. Les nouvelles dispositions ne permettent donc pas de couvrir les cas d’une victime intimidée ou absente du réseau.
La sanction mise en place par Facebook contre le porno vengeur
Une fois le message signalé, l’équipe de modération du site pourra prendre la décision de suspendre le compte de la personne ayant publié le contenu illicite. Facebook a indiqué que la suspension sera la sanction exécutée dans la plupart des cas, mais une possibilité de faire appel existe. La mise à jour de l’outil de sécurité a été lancée cette semaine et a été développée en collaboration avec des associations de défense et des professionnels de la sécurité. La victime pourra être dirigée vers l’une de ces associations, si elle le désire.
Même si la perspective d’être suspendu sur Facebook ne semble pas être la fin du monde se diront certains, sachez qu’en France, depuis la loi numérique, toute diffusion de contenu inapproprié peut être punie de deux années d’emprisonnement et de 60.000 euros d’amende. Ce qui parait presque sans conséquence dans le monde virtuel, peut donc avoir des répercussions bien plus graves dans le monde réel. Facebook s’attaque frontalement au phénomène du porno vengeur, en sanctionnant les comptes émetteurs et bloquera automatiquement le contenu après signalement à ses services.

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