La présence de plusieurs groupes armés en Beni et ses environs, constitue un danger pour la population victimes des actes des violences et massacres, vols, incendies de plus en plus ce dernier temp ; Les millitaires Fardc déployés dans la région de Beni, accusent la coalition des Mai Mai Kilalo et Saperita de préparer, une attaque contre la prison centrale de Kangbwayi de Beni-Ville, situé vers l'Est dela République Démocratique du Congo, et de libérer tous les prisonniers . C'est le porte parole des operations Sokola 1 qui a fait cette déclaration devant la presse de Beni. Selon le capitaine Mak Hazukay, c'est cette coalition des Mai Mai qui attaque , depuis quelques jours les positions des Fardc à Kalau une localité située à une dizaine des Kilomètres à l'est de Beni . Mak Hazukay précise que le campement des Fardc à Kalau a été incendié le week-end dernier par ces Mai Mai . Il faut dire que qu'actuellementla prison centrale de Kangbwayi contient environ 800 personnes dont des présumés ADF et Mai Mai poursuivis pour participation à un mouvement insurrectionnelet massacre des civils à Beni et qui comparaissent depuis quelques mois devant la cour militaire opérationnelle du Nord Kivu siégeant en foraine à Beni :

Dans la Chefferie de Watalinga, situé dans la parie Est du térritoire de Beni, au Nord-Kvu, en Rdc, les deux corps sans soufle ont été découvers dans l'avant midi du mardi 04 Avril 2017. Il s'agit du corps du comptable dela societe Esco-Kivu et son motar retrouvés, decapités, au cous des armes blanche par des inconnus, qui courent encore dans la Nature.
En Ville de BENI, le lundi 03 avril del'anée en cours, le ministère public dans le procès des ADF a mis à nu le complot du Mwami SAAMBILI BAMUKOKA qui cherchait à installer des réfugiés Hutus dans la localité de TSHUTSHUBO du groupement BAMBUBA KISHIKI en plein territoire de BENI. En effet, cette affaire des réfugiés Hutus qui traversaient le territoire de BENI même en pleine tuerie des ADF contre la population était décrié par plus d’une personne. Le Général major TIMOTHEE MUKUTU, avocat général des FARDC a formellement accusé le mwami SAAMBILI BAMUKOKA, déjà cité dans le dossier de trois prêtres de MBAU, a été ainsi donc accusé d’avoir planifié cette opération de vente des terres aux réfugiés Hutus en complicité avec le mwami BOROTSO du groupement BAUNGA TSULUNA. Ces deux chefs coutumiers auraient même, toujours selon le Général major TIMOTHEE MUKUTU, planifié l’assassinat de leur collègue le Mwami KALUME 3 pour réussir leur plan.
SOCIETE CIVILE FORCES VIVES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
COORDINATION PROVINCIALE DU NORD-KIVU
Tél. : (+243) 99 44 10 534 / 815995402/ 853184319
E-mail : societecivilenk@ gmail.com, thdaquinmuiti50@ gmail.com
DECLARATION N° 06/2017
LA RDC FACE A LA DÉRIVE
Les organanisationsde la Société Civile Forces Vives du Nord-Kivu après avoir analysé le contexte sociopolitique de la RDC constatent amèrement ce qui suit :
- Les divergences au sein de la classe politique occasionnée par le manque de compromis dans les arrangements particuliers dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016 sous les auspices de la Conférence Episcopale Nationale du Congo(CENCO);
- Le risque de la non organisation des élections en décembre 2017 qui pourrait occasionner des conséquences fâcheuses en plongeant le Pays dans un chaos ;
- L’irresponsabilité de l’opposition qui brille par les dissensions internes pour des intérêts égoïstes ;
- La léthargie des acteurs politiques Congolais (opposition et majorité) de ne pas faciliter la CENI à publier le calendrier électoral en vue de respecter l’organisation des élections en décembre 2017 comme initialement prévus dans l’accord ;
- La mauvaise foi du Parlement de ne pas voter un budget conséquent qui prends en compte l’organisation des élections en décembre 2017 ;
- L’inflation monétaire qui gangrène l’économie nationale et exacerbe les pouvoirs d’achat de la population qui traverse une misère indescriptible ;
- Les restrictions manifestes des libertés d’association, de manifestation pacifique et de l’espace démocratique ;
- L’incapacité du Gouvernement à mettre fin à la résurgence, la multiplicité et l’activisme des groupes armés;
- La manipulation politicienne des certains jeunes en créant des plates formes et mouvements citoyens qui mettent en péril la promotion des droits humains en RDC.
Nonobstant ce tableau sombre, les organisations de la société civiles forces vives du Nord Kivu. déplorent et condamnent
Par ailleurs elles dénoncent le retour du M23 sous l’accompagnement des Pays voisins en Province du Nord Kivu, la persistance des massacres dans les Territoires de Beni,Rutshuru, Lubero, Masisi, Walikale, l’insécurité nocturne en Ville de Butembo ainsi que les menaces contre les défenseurs des droits humains à l’instar du Président de la société civile forces vives du noyau de Kibirizi arrêté sur ordre de l’Administrateur du Territoire de Rutshuru.
Au regard de cette situation, les organisations de la Société Civile Forces Vives du Nord-Kivu recommandent :
Au Chef de l’Etat de la RDC de :
- Appliquer et faire appliquer scrupuleusementl’Accord du 31 Décembre 2016 en s’appuyant sur les orientations de la résolution 2348 du 31 Mars 2017 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ;
Aux acteurs politiques Congolais:
- Mettre à l’avant plan les intérêts suprêmes du peuple au détriment des leurs intérêts partisanes.
Au Parlement de la RDC :
- Voter un budget conséquent pour l’organisation des élections en décembre 2017.
Au conseil de sécurité :
- Amplifier la pression sur tout acteur politique qui serait a l’origine d’un quelconque blocage.
A l’Administrateur de territoire de Rutshuru :
- Ordonner sans condition et sans délais la libération du défenseur des droits humains président de la Société Civile du noyau de Kibirizi Mr MWANA.
Aux organisations de la société civile et la population de la RDC:
- De demeurer vigilante et de ne pas céder aux velléités politiciennes du moment.
Fait à Goma, le 03/04/2017
Pour les organisations de la Société Civile Forces Vives du Nord-Kivu
Bary NEGURA Thomas d’Aquin MUITI LUANDA Mustafa
Rapporteur général Président
Etienne KAMBALE
Rapporteur général adjoint

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