Le martyrologue des tuerries dans la région de Beni-Lubero est loin de lever son joug, dans ces deux térritoire dela province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo, avec des crimes grave contre l'humanité, dela par des miliciens qui troublent dans les villages, et localités, où la plus part des gens, ont abandonnés leurs maisons habitantions, craignant d'être victimes des massacres, d'inciviques fauteurs des carnages, présent dans cette partie du pay. Le climat est toujours à la panique, car nulle ne saurait prévoir ce qui peut lui arriver n’importe quand, n’importe où. C’est le règne de l’insécurité totale comme si l’autorité de l’Etat a carrément cessé d’exister. Au moins cinq personnes ont été blessées par la réaction de la MONUSCO, et l’un des blessés a succombé à ses blessures, en effet il a été tiré à bout portant. Ceci n’a fait qu’enflammer la tension parmi la population locale. C’est au rythme de cette même tension que Kayna qui devait accueillir l’enterrement de la victime a continué à vibrer également :

Le Préfet Kisondu de l’Institut Kivugha de Kayna a été fusillé le jeudi 27 avril 2017 dans les heures nocturne, à 20h00 à Katero, quartier Birere, dans la cité de Kirumba. La victime est de Kirumba, mais il oeuvre à Kayna. Voilà pourquoi les deux cités voisines ont été en alerte totale ce vendredi 28 avril 2017 pour protester contre cet acte ignoble et lâche. Etant donné que, la victime est de Kirumba, les jeunes de Kirumba ont barricadé la route de Katero, au quartier Kikimba à Kirumba, refusant le passage à quiconque, même à la MONUSCO. Pour s’en sortir, le contingent de la MONUSCO a dû tirer plusieurs coups de balle en vue de disperser les jeunes gens en furie. L'Est de la RDC est encore loin de recouvrer la paix tant souhaitée par la population. Les actions du gouvernement congolais ont tendance à couvrir seulement des conflits en lieu et place de les résoudre. Après le Nord du Territoire de Beni, le sud du Territoire de Lubero est aussi, depuis des années en proie aux tueries des civils par des présumés rebelles rwandais des FDLR, et des groupes armés locaux qui sont soit d’obédience rwandaise soit proches des FARDC. Le compteur du chroniqueur de Beni-Lubero Online indique déjà 1000 civils tués en deux ans, du octobre 2014, à 2017, sans compter les blessés, les disparus, etc. Ce décompte n’est pas exhaustif car les correspondants de Beni-Lubero n’accèdent pas aux zones rouges et inaccessibles contrôlées, par divers factions FDLR et Groupes armés. La moyenne des tueries est ainsi de plus d’une personne tuée par jour. Notez que, toutes les victimes du Sud-Lubero répertoriées au martyrologue de Beni-Lubero sont toutes de l’ethnie Nande (Yira). C’est cet acharnement contre les ethnies du N/Kivu, qui pousse à qualifier les massacres en cours de génocide de la population. Environ 1017 personnes ont été tuées, dans les territoires de Beni et Lubero (Nord-Kivu), depuis 2014 par des éléments des groupes armés. Les coordinations de la société civile de Beni, Butembo et Lubero ont livré, ces statistiques au cours d’une déclaration conjointe faite, lundi 2 mai, à Butembo.
Selon ces structures, les groupes armés dont certains venus de l’Ouganda, ont kidnappé environ 1 391 personnes et violé 41 femmes dans les territoires de Beni et Luberon au cours de la même période.
Réunies pour analyser la situation sécuritaire de leur contrée, ces sociétés civiles ont appelé le gouvernement à mettre fin aux violences contre les civils dans cette partie du Nord-Kivu.
«Nous demandons au gouvernement de mettre tout en œuvre pour mettre fin à la violence dans la région. A la communauté internationale et à la Monusco de mener les enquêtes relatives aux crimes commis en territoires de Beni et Lubero», a indiqué le président de la société civile de Beni, Gilbert Kambale. Les opérations dirigées dernièrement contre les ADF-NALU dans la région de Beni ont abouti au même résultat: les ADF se sont éloignés des frontières ougandaises et sont maintenant éparpillés à l'intérieur du Congo. Les mayimayi n'ont jamais connu leur intégration totale dans les FARDC. Les promesses faites au CNDP n'ont pas été, toutes, tenues. C'est donc du feu qui couve. Les FDLR, ADF-NALU, EX CNDP et les Mayimayi gardent encore intact leurs capacités de nuisance sur le sol congolais. Dans cette sorte de jungle où cohabitent, et se confondent, des rebelles rwandais FDLR, des groupes mayimayi incontrôlés, des ex éléments du CNDP de Laurent Nkunda aigris et des FARDC peu motivés, tout peut arriver. L'identification des auteurs de cet acte ignoble posera problème, le cloisonnement n'étant pas très étanche entre ces différents groupes armés. Ces hommes n'hésitent pas souvent à s'affronter mutuellement. Ce sont des contigents de la Monusco qui ont toujours constitué l'élément dissuasif. La présence des éléments de la Monusco rassure les populations et facilite la tâche aux humanitaires. Sans eux, la situtation risque de s'empirer dans cet espace. Les populations risquent de revivre encore des tourments pillages, extorsions, viols des femmes et jeunes filles, tueries, massacres, incendies des villages avec comme conséquences des déplacements massifs des populations. Les groupes armés comme les éléments FARDC opérant dans cette région sont réputés en ces matières. Il convient de noter que c'est la Monusco qui, toujours, vient en appui logistique aux FARDC dans les différentes opérations ménées dans cette contrée. C'est la présence de ses éléments qui arrive à contenir une éventuelle insurrection de la part des groupes armés. En l'absence des casques bleus, les soldats peu motivés des FARDC auraient du mal à contenir une éventuelle insurrection. Si donc la Monusco tarde à lever cette mesure d'interdiction de la circulation de ses éléments sur l'axe Butembo-Kanyabayonga, il suffira qu'un groupe armé s'énerve pour que les choses se compliquent. A l’est de la RDC, les massacres de civils se multiplient dans une curieuse indifférence. Plus de mille personnes ont déjà été tuées.

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