Le Rassemblement del'opposition en République Démocratique du Congo, annonce une communication importante ce dimanche 9 avril 2017 au siège du parti à Kinshasa, la capital de ce pay, où on assiste à un climat d'instabilité politique ce dernier temp, sur toute étendu du térritoire, national. Cette adresse interviendra deux, jour après, la nomination de Bruno Tshibala au poste de premier ministre et un jour avant la marche organisée par l’UDPS pour protester, selon ce parti, contre la non application de l’accord du 31 décembre 2016, par le chef dela majorité présidentiel, qui est actuel chef del'état J. Kabila. Après la nomination de Bruno Tshibala à la Primature, Martin Fayulu estime que le président Joseph Kabila n’a pas envie de se délester du pouvoir. Le président de l’ECIDE, membre du Rassemblement de Félix Tshisekedi, dans une interview accordée à ACTUALITE.CD ce samedi 8 avril 2017, a relancé un appel à une marche générale qui devrait avoir lieu le lundi 10 avril 2017, sur toute l’étendue de la République, selon la même source des opposants toujours divisés de plus en plus :

D'après la plus part d'opposants politique, on ne peut pas suivre monsieur Kabila. De quel cadre du Rassemblement s’agit-il? Il n’y a rien aujourd’hui qui donne la légitimité hormis cet Accord. Si l’Accord n’est pas conformément appliqué, rien n’est légitime en ce moment. Aucune institution n’est légitime, même ce qu’il vient de faire.
Que compte faire le Rassemblement pour obtenir la mise en œuvre de l’Accord comme vous le souhaitez?
Nous sommes républicains, démocrates. La seule solution maintenant, c’est le peuple. Monsieur Kabila a nommé, mais nous nous remettons à l’appréciation de notre peuple. Le lundi 10 avril prochain nous maintenons notre journée de marche pacifique, on maintient notre mot d’ordre. Comment réagissez-vous à la nomination de Bruno Tshibala?
Je constate que monsieur Kabila ne veut pas quitter le pouvoir. Il ne veut pas appliquer l’Accord, il botte en touche la nouvelle résolution des Nations Unies sur le Congo. Monsieur Kabila veut demeurer au pouvoir car il a compris que l’Accord ne jouait pas en son avantage. Il a accepté le dialogue juste pour baisser la tension à l’approche du 19 décembre 2016.
Selon lui, tout a été fait conformément à l’Accord. C’est pour ce motif qu’il a nommé un des cadres du Rassemblement. N’est-ce pas une solution ?
En térritoire de Rsutsuru : En revanche, tard dans la nuit, vers 22 heures, une multitudes de combattants Nyatura ont dû envahir le village en guise de représailles. Ils ont systématiquement attaqué ce village aux communautés Hunde et Nande dont les membres ont vu presque toutes leurs maisons réduites en cendres. Cette opération s’est prolongée jusqu’environ 2 heures du matin.
Les affrontements entre les groupes antagonistes se sont poursuivis le lendemain en batailles rangeant d’un côté les Mai-mai, et les Nyantura soutenus par des FDLR de l’autre côté. En somme, une centaine de maisons furent incendiées ainsi qu’au moins quatre personnes tuées ainsi que plusieurs blessés, sans oublier un certain nombre de personnes portées disparues.
L’allure des événements fait croire maintenant à l’explosion d’un véritable conflit intercommunautaire. Les Nyantura et les FDLR opérant en alliance représentent la communauté Hutu, tandis que les Mai-mai sont prétendus représenter les restes des communautés en face, en l’occurrence les Hunde et les Nande. La présence des FARDC sur place ne rassure guère la population civile qui est la plus grande victime de ces affrontements. L’armée s’efforce à sensibiliser la population à demeurer serein. Cependant, faute de confiance, tous les civils ont décidé unanimement de déserter cette zone, les Hutu prenant la direction de Bwito, et les Nande et les Hunde se dirigeant vers la localité de Kibirizi. Le 04 avril 2017, vers 18 heures, des jeunes proches des Mai-mai ont fait irruption dans un village de la collectivité chefferie de Bwito et ont incendié quelques maisons appartenant à des membres de la communauté Hutu. Personne n’a su identifié réellement ces Mai-mai.
Il y a risque que ce conflit, encouragé de toute évidence par certaines autorités politiques, qui ont fourni des armes aux Nyantura et aux Mai-mai Mazembe, embrase non seulement le territoire de Rutshuru, où elle est déjà visible, mais s’étende également vers Masisi et le sud de Lubero, où le cycle des événements analogues tendent également à s’intensifier.
Le foyer de cette guerre à caractère interethnique s’est installé au niveau de Poste de Patrouille de Kishishe, dans le parc National de Virunga, précisément à la zone localement appelée MOZAMBIQUE. Ce n’est pas pour la première fois que les opinions sont alertées sur des événements qui alimentent le conflit entre les deux blocs de communautés ci-dessus soulignées. En fin de compte, la situation prend l’allure d’une véritable guerre interethnique, faute d’effort officiel pouvant l’endiguer.
Del'autre conté, le territoire de Beni a connu, ces jours un temps de répit, d'une accalmie relative, qui aura permis à certaines personnes d’être tentées de croire à la fin prochaine du temps de cauchemar. Loin de céder à cette illusion, un correspondant de BLO au Rwanda, nous alerte sur une réunion qui, tenue à Goma, vient de décider et de définir une deuxième étape pour les massacres planifiés contre la population de Beni. Scénario :
L’astuce a été trouvée dans la personnalité du chef coutumier BAMUKOKA arrêté et placé devant la justice militaire à Beni. Ce dignitaire local a été inculpé de soutenir les ADF qui tuent les civils.
Vu cette considération, le M23 projette reprendre les massacres des civils à Beni, suivant le plan retracé plus bas, en prétendant être des subalternes du Chef BAMUKOKA, tout en justifiant la reprise de cette œuvre sanguinaire comme représailles contre l’arrestation de leur « présumé » leader (c’est-à-dire le chef BAMUKOKA). C’est toujours de cette façon que le M23 et ses commanditaires espèrent réaliser leurs objectifs politiques au dépens et au détriment des autochtones et leurs leaders locaux.

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