Microsoft le géant d'entreprise américain de l'informatique en travers le monde, voit ses profits fortement augmenter grâce à ses investissements dans les services en ligne pour les entreprises et les particuliers. Microsoftrécolte les fruits de ses efforts. Le géant américain a présenté jeudi ses résultats pour son troisième trimestre, de janvier à mars 2017. Il y a engrangé un chiffre d'affaires de 22 milliards de dollars, en hausse de 7% par rapport à la même période l'année dernière. Ses profits se sont élevés à 4,8 milliards de dollars. Il s'agit d'une progression de 33% en un an. «Nos résultats reflètent la confiance que nos utilisateurs ont dans nos services dans le cloud», s'est félicité le PDG Satya Nadella dans un communiqué. «Nous contribuons à la transformation numérique de grandes multinationales comme des PME ou d'associations.» Microsoft affirme avoir atteint 15,2 milliards de dollars de revenus annualisés grâce à ces services :
Revenus récurrents
Microsoft a également vu ses revenus dans le «cloud intelligent» augmenter de 11% en un an, atteignant 6,8 milliards de dollars. Cette croissance a été portée par les services d'hébergement et d'analyse de données proposées aux entreprises. Les revenus d'Azure, la plateforme cloud pour les professionnels de Microsoft, ont augmenté de 93% en un an. Leur montant exact n'est pas connu. Il est estimé à 4,4 milliards de dollars par les analystes d'Evercore ISI, cités par le site américain ZDNet.
Le cloud répond à la demande des professionnels, qui cherchent à utiliser des logiciels ou à héberger leurs données sans devoir passer par une phase d'intégration fastidieuse ou gérer des serveurs. Il permet aussi de développer un modèle économique fondé sur des revenus récurrents, grâce à des services sur abonnement plutôt que des achats de logiciels à l'unité. Pour Microsoft, il s'agit aussi de compenser le ralentissement des revenus de ses activités historiques, notamment les ventes de son système d'exploitation Windows.
Aujourd'hui, le numéro 1 du cloud est Amazon Web Services. La filiale du géant du e-commerce a engrangé un chiffre d'affaires de 3,7 milliards de dollars au premier trimestre 2017, en hausse de 43%. Ses bénéfices s'élèvent à 890 millions de dollars sur la même période, soit 88% des profits totaux d'Amazon. Le groupe informatique américain Microsoft a renoncé à son objectif d'installer la nouvelle version de son système d'exploitation, Windows 10, sur un milliard d'appareils d'ici 2018, a-t-il indiqué vendredi, invoquant ses difficultés dans les smartphones.
Le groupe, qui n'a pas fixé de nouvelle échéance, avait annoncé cette prévision au moment du lancement du logiciel il y a un peu moins d'un an.
Windows 10 est désormais installé sur plus de 350 millions appareils actifs, ce qui en fait le rythme d'adoption le plus élevé de toutes les versions de Windows sorties jusqu'à présent.
Mais la part de marché de Windows reste minime dans les smartphones: à peine 0,7% au premier trimestre, selon les dernières estimations de Gartner.
Microsoft a été sur ce marché largement distancé par Apple (iOS) et Google (Android), et sa tentative pour se relancer en rachetant les activités de production de téléphones de Nokia a été un échec. Derrière ce terme se cachent plusieurs activités dans lesquelles Microsoft a investi ces dernières années. La première est l'ensemble des outils de productivité hébergés en ligne, notamment Office 365, la version cloud de sa célèbre suite de logiciels bureautique. Les revenus de la section «productivité et business» ont augmenté de 22% au premier trimestre 2017, atteignant 8 milliards de dollars. Cela représente 36% du chiffre d'affaires de Microsoft. Ce chiffre englobe aussi les revenus du réseau social LinkedIn, racheté en 2016 pour 26,2 milliards de dollars. Il revendique aujourd'hui 500 millions d'utilisateurs. L'entreprise tiendra une conférence de presse le 2 mai. La conférence portera sur le domaine de l'éducation, avec la sortie d'un ordinateur qui doit concurrencer les Chromebook.
Microsoft a lancé les invitations pour le 2 mai à New York. Estampillée #Microsoft EDU, cette conférence de presse doit porter sur sa stratégie visant le milieu éducatif. Selon ZDNet, cet événement servira de rampe de lancement pour Windows 10 Cloud, une nouvelle version de son célèbre système d'exploitation. Un des indices laissant penser cela est le nom donné en interne à l'événement: «Bespin». Tiré de l'univers de Star Wars, Bespin est le nom de la cité des nuages, «cloud» en anglais, dansL'Empire contre-attaque.
Selon ZDNet, Microsoft compte sortir un ordinateur équipé d'une version de Windows fonctionnant uniquement avec les applications distribuées sur le Windows Store. Il sera impossible d'installer d'autres types d'applications, comme l'ont montré des captures d'écran publiées en février. Cela rappelle, dans une certaine mesure, la stratégie suivie au lancement de Windows 8 avec la version «RT», qui n'a jamais trouvé son public. Microsofta présenté aujourd'hui ses résultats financiers ; non pas sur toute l'année 2016 mais sur le troisième trimestre fiscal, qui s'est achevé le 31 mars 2017.
À la conquête de l'éducation
L'objectif de Microsoft serait de conquérir le marché de l'éducation américaine. En quelques années à peine, Google et ses Chromebook ont pris place sur ce segment très porteur. Selon une étude menée par Futuresource Consulting, la proportion de ces ordinateurs est passée de 1 % en 2012 à 53 % en 2015. Cette percée s'est faite aux dépens d'Apple, et de Microsoft dans une moindre mesure.
Sortir un PC dans la fourchette de prix du Chromebook semble être la stratégie de Microsoft pour reconquérir le milieu de l'éducation. Chrome OS a l'avantage sur ce terrain car il bénéficie de toutes les applications Android. Si le Windows Store dispose d'atouts comme la suite bureautique de Microsoft, l'environnement est plus restreint que celui proposé par Google.
Microsoft a également vu ses revenus dans le «cloud intelligent» augmenter de 11% en un an, atteignant 6,8 milliards de dollars. Cette croissance a été portée par les services d'hébergement et d'analyse de données proposées aux entreprises. Les revenus d'Azure, la plateforme cloud pour les professionnels de Microsoft, ont augmenté de 93% en un an. Leur montant exact n'est pas connu. Il est estimé à 4,4 milliards de dollars par les analystes d'Evercore ISI, cités par le site américain ZDNet.
Le cloud répond à la demande des professionnels, qui cherchent à utiliser des logiciels ou à héberger leurs données sans devoir passer par une phase d'intégration fastidieuse ou gérer des serveurs. Il permet aussi de développer un modèle économique fondé sur des revenus récurrents, grâce à des services sur abonnement plutôt que des achats de logiciels à l'unité. Pour Microsoft, il s'agit aussi de compenser le ralentissement des revenus de ses activités historiques, notamment les ventes de son système d'exploitation Windows.
Aujourd'hui, le numéro 1 du cloud est Amazon Web Services. La filiale du géant du e-commerce a engrangé un chiffre d'affaires de 3,7 milliards de dollars au premier trimestre 2017, en hausse de 43%. Ses bénéfices s'élèvent à 890 millions de dollars sur la même période, soit 88% des profits totaux d'Amazon. Le groupe informatique américain Microsoft a renoncé à son objectif d'installer la nouvelle version de son système d'exploitation, Windows 10, sur un milliard d'appareils d'ici 2018, a-t-il indiqué vendredi, invoquant ses difficultés dans les smartphones.
Le groupe, qui n'a pas fixé de nouvelle échéance, avait annoncé cette prévision au moment du lancement du logiciel il y a un peu moins d'un an.
Windows 10 est désormais installé sur plus de 350 millions appareils actifs, ce qui en fait le rythme d'adoption le plus élevé de toutes les versions de Windows sorties jusqu'à présent.
Mais la part de marché de Windows reste minime dans les smartphones: à peine 0,7% au premier trimestre, selon les dernières estimations de Gartner.
Microsoft a été sur ce marché largement distancé par Apple (iOS) et Google (Android), et sa tentative pour se relancer en rachetant les activités de production de téléphones de Nokia a été un échec. Derrière ce terme se cachent plusieurs activités dans lesquelles Microsoft a investi ces dernières années. La première est l'ensemble des outils de productivité hébergés en ligne, notamment Office 365, la version cloud de sa célèbre suite de logiciels bureautique. Les revenus de la section «productivité et business» ont augmenté de 22% au premier trimestre 2017, atteignant 8 milliards de dollars. Cela représente 36% du chiffre d'affaires de Microsoft. Ce chiffre englobe aussi les revenus du réseau social LinkedIn, racheté en 2016 pour 26,2 milliards de dollars. Il revendique aujourd'hui 500 millions d'utilisateurs. L'entreprise tiendra une conférence de presse le 2 mai. La conférence portera sur le domaine de l'éducation, avec la sortie d'un ordinateur qui doit concurrencer les Chromebook.
Microsoft a lancé les invitations pour le 2 mai à New York. Estampillée #Microsoft EDU, cette conférence de presse doit porter sur sa stratégie visant le milieu éducatif. Selon ZDNet, cet événement servira de rampe de lancement pour Windows 10 Cloud, une nouvelle version de son célèbre système d'exploitation. Un des indices laissant penser cela est le nom donné en interne à l'événement: «Bespin». Tiré de l'univers de Star Wars, Bespin est le nom de la cité des nuages, «cloud» en anglais, dansL'Empire contre-attaque.
Selon ZDNet, Microsoft compte sortir un ordinateur équipé d'une version de Windows fonctionnant uniquement avec les applications distribuées sur le Windows Store. Il sera impossible d'installer d'autres types d'applications, comme l'ont montré des captures d'écran publiées en février. Cela rappelle, dans une certaine mesure, la stratégie suivie au lancement de Windows 8 avec la version «RT», qui n'a jamais trouvé son public. Microsofta présenté aujourd'hui ses résultats financiers ; non pas sur toute l'année 2016 mais sur le troisième trimestre fiscal, qui s'est achevé le 31 mars 2017.
À la conquête de l'éducation
L'objectif de Microsoft serait de conquérir le marché de l'éducation américaine. En quelques années à peine, Google et ses Chromebook ont pris place sur ce segment très porteur. Selon une étude menée par Futuresource Consulting, la proportion de ces ordinateurs est passée de 1 % en 2012 à 53 % en 2015. Cette percée s'est faite aux dépens d'Apple, et de Microsoft dans une moindre mesure.
Sortir un PC dans la fourchette de prix du Chromebook semble être la stratégie de Microsoft pour reconquérir le milieu de l'éducation. Chrome OS a l'avantage sur ce terrain car il bénéficie de toutes les applications Android. Si le Windows Store dispose d'atouts comme la suite bureautique de Microsoft, l'environnement est plus restreint que celui proposé par Google.
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