Quatre morts après une nouvel incursion des miliciens Maï Maï a été signalé, dans la journée du dimanche 23 avril 2017, àl'Est de Beni-Ville précisement, vers la localité de KALAU, dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo : le bilan provisoire fait état de 4 Morts dont deux millitaires Fardc, et 3 Maï Maï capturés et un autre blessés selon le porte Parole des Fardc Secteur Sud NGONGO JULES, à présent la région s'est vidée de ses habitants. Ces affrontements entre l’armée et les miliciens ont débuté aux environs de 6 heures locales ont duré tout l’avant midi de ce dimanche. Selon des sources locales, les FARDC ont intercepté un groupe d’assaillants entre la localité de Kalau et le quartier Rwangoma de la ville de Beni. Il s’en est suivi de violents affrontements entre les deux groupes. La population proche de zones des combats, entre la localité de Kalahu et le quartier Rwangoma, s’est déplacée vers certains quartiers Est de la ville de Beni, où ce dernier temp on enrégistrée des vols, d'inciviques :

Les FARDC ont repoussés dimanche 23 avril une attaque d’une coalition de Maï-Maï entre la localité de Kalau à plus ou moins 17 Kilomètres de Beni et le quartier Rwangoma de cette ville du Nord-Kivu. Le commandant des opérations Sokola 1 Sud, le général Fall Sikabwe, donne un bilan de quatre personnes tuées pendant les combats. Un militaire congolais et trois miliciens ont été tués dans des combats dans un quartier, attaqué par une milice, de Beni, ville de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé samedi l'armée de RDC.
"Les (miliciens) Maï-Maï ont fait incursion à Kalau, un quartier périphérique de la ville de Beni hier (vendredi) après-midi avant d'être repoussés par l'armée" alors qu'ils incendiaient les "huttes de la population", a déclaré le capitaine Mak Azukay, un porte-parole de l'armée dans la province orientale du Nord-Kivu. "Le bilan est de trois Maï-Maï tués, un soldat FARDC (Forces armées de la RDC) tué et deux autres blessés", a-t-il précisé, ajoutant que six miliciens avaient été capturés et que la motivation de l'attaque était encore inconnue. Le commandant des opérations Sokola 1 Sud parle d’assaillants en termes «des centaines de Maï-Maï des groupes Saperita et Kilalo, qui voulaient attaquer ce dimanche matin la ville de Beni». La mairie de Beni, la prison des femmes et l’Etablissement de garde et d’éducation des enfants situés au centre de la ville étaient la cible des assaillants, a-t-il détaillé.
Les assaillants ont été repoussés par l’armée, d’après le général Fall Sikabwe, et sont dirigés vers la vallée du graben dans le secteur de Rwenzori. Il donne un bilan de deux assaillants tués, quatre autres capturés. Deux soldats sont également morts aux combats. Ces agglomérations situées en secteur Ruwenzori dans le territoire de Beni sont devenues, depuis janvier 2017, la cible des attaques attribuées aux des miliciens maï- maï.
Depuis, tous les villages sont devenus déserts, des maisons fantômes et des champs inaccessibles. Les habitants prennent la direction de Beni-ville où ils sont sans aucune assistance. Les Maï-Maï sont des groupes "d'autodéfense" constitués sur une base essentiellement ethnique. Pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), nombre de ces groupes ont été armés par le pouvoir pour combattre les envahisseurs ougandais ou rwandais. Certains n'ont jamais désarmé. Province constellée de groupes armés, le Nord-Kivu est déchiré par les conflits depuis plus de vingt ans. En visite à Beni lundi 27 mars, le chef d'état-major de la force terrestre de la RDC, général-major Dieudonné Banze, a salué le travail réalisé par les militaires congolais dans cette région où des tueries sont perpétrées depuis environ deux ans.
En mission d’inspection des troupes et d’évaluation de la situation sécuritaire, cet officier de l’armée congolaise se dit satisfait du travail abattu par l’armée pour rétablir la paix et protéger la population civile.
« Nous sommes très honorés par leur façon de travailler. Nos militaires se comportent très bien, dans les combats. « À ce jour, nous avons zéro tué dans la région de Beni, par rapport aux massacres qui s’opéraient », se réjouit le général Fall Sikabwe, commandant de la 34e région militaire et des opérations Sokola 1 Sud. Dans une interview exclusive accordée mardi 18 avril dernier à Radio Okapi, où il a indiqué que, la situation sécuritaire dans les territoires de Beni et Lubero est « globalement calme et sous le contrôle des Forces armées de la RDC ».
« Je pense que depuis le 9 octobre 2016 jusqu’à ce jour, on n’a plus connu des tueries à Beni et ses environs. Nous pouvons dire que quelque chose a été faite », a noté le général Fall Sikabwe.
Il indique que cette maitrise de la situation est notamment due « au bouclier mis en place avec les partenaires des FARDC ».
« La situation est largement sous contrôle de ce côté-là », assure le commandant de la 34e région militaire des opérations Sukola 1 sud.
Les territoires de Beni et Lubero ont été le théâtre de tueries depuis 2014. Human Right Watch a noté pas moins de 680 civils tués dans 120 attaquesperpétrées par des « combattants non identifiés » dans cette zone du nord de la province du Nord-Kivu. Les auteurs de ces attaques utilisent souvent des armes blanches pour opérer. Faisant le bilan de la province en 2016, le gouverneur du Nord-Kivu ne s’était pas empêché de parler « d’une année sanglante ».
Depuis quelques jours, des menaces d’attaque de la ville de Butembo sont rapportés. Dernièrement, les témoins renseignaient que, des tracts ont même été ramassés dans les rues des villes de Beni et de Butembo.
À ce sujet, le général Fall Sikabwe a apaisé la population et affirme qu’il n’en est rien.
« La ville de Butembo par exemple ou à l’extérieur de Butembo a un contingent suffisamment costaud pour faire face à toute menace », apaise-t-il.
Quant au pullulement de petits groupes Maï-Maï, le général Fall Sikabwe a précisé que, l’armée est « concentrée » sur cette question.

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