Sous un climat des tensions, qui s'observé de part et d'autre, entre les manifestants, et les policiers, le mercredi 11 avril 2017, avec des régard comme chien et chat, la dernière marche en Ville de Butembo au Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, a été étouffée par la police, lors d'une marche de protestation contre la hausse du taux de change, sur appelle de la Véranda Mutsanga, échec ou réussite ! Depuis quelques jours, la Véranda Mutsanga avait lancé un appel à une protestation contre la hausse du taux de change ! Étant donné que cette de hausse du taux de change touche tous les citoyens congolais. C’est ainsi La véranda Mutsanga a projeté une marche doublée d’une ville sans activités Pour ce 12 avril 2017 ! L’autorité urbaine s’est donnée ce pouvoir de violer intentionnellement la constitution en interdisant cette manifestation, alors que nous sommes dans un régime d’information, et donc les organisateurs se limitent juste à l’information et l’autorité n’a pas ce pouvoir d’ordonner ou de refuser, c’est à elle de voir, si ce n’est pas opportun, elle prend des dispositions utile pour encadrer les manifestants et non pas l’interdire. Le patron de la ville a insisté en disant, pas question des marches :

Tous les coins stratégiques de la ville étaient quadrillés par la police et les FARDC pour empecher les manifestants à rejoindre le centre ville
Réussite : car, la ville a été morte, sans activités ! et les verandistes ont bravé la peur jusqu’à parvenir à marcher sur rue Kinshasa et être dispersés !
Nous devons apprendre à braver la peur quand il s’agit de réclamer les droits.
Martin Lutter disait toujours : « Un opprimé qui reste bras croisé devant son oppresseur est aussi complice de son oppression »
Les verandistes quant à eux , ont aussi insisté en disant, nous allons descendre dans les rues quand vous êtes déjà informé !
Déjà le matin, un arsenal policier et militaire FARDC avait quadrillé la zone géographique de MUTSANGA pour chercher à empêcher à tout prix aux verandistes de quitter Mutsanga pour descendre dans les rues de la ville. Militaire lourdement armés avec des roquettes,… !
Malgré cette surmilitarisation, les verandistes se sont malignement retirés de Mutsanga pour venir faire une incursion centre ville au niveau de Rue Kinshasa non loin de l’Institut VUNGI, leur souci était d’aller déposer leur mémo à la FEC et à la mairie ! Ils ont marché sur le goudron sur rue Kinshasa entrain de chanter les chansons pour dénoncer la mauvaise gouvernance du régime qui a comme conséquence : insécurité, hausse du taux de change, vie chere,…, les militaires FARDC postés au niveau de GTB les ont empêché de franchir, ils ont retourné en scandant des chansons jusqu’ à la CODEF , là ils vont retourné pour vouloir passer par la prolongation de l’avenue du Centre pour rejoindre le grand route, c’est là que les militaires FARDC avec des policiers viendront les disperser à ce niveau.
Pour sa par la DCF/N ayant compris le vieux et improductif jeu de la classe politique congolaise, refuse d’être utilisé comme un mouton de panurge pour monter dans un bateau qui est entrain de couler, afin de satisfaire les intérêts de quelques individus, au détriment de toute la population congolaise dont les conditions de vie et de travail se sont profondément détériorées ces derniers mois.
Réaffirmant sa position prise lors de la session ordinaire du Conseil fédéral à Kenge au mois de janvier 2016, la DCF/N continue à rejetter tout dialogue avec le pouvoir en place dont le seul issue n’est que le partage du pouvoir. La DCF/N maintient son combat ultime, conformément à l’article 64 de la constitution, pour le départ de Monsieur Kabila dont le mandat a prit fin le 19 décembre 2016 et s’inscrit dans la démarche de l’organisation urgente des élections afin de garantir l’alternance au pouvoir. Ce sont les seules démarches pour lesquelles les militants de la DCF/N sont priés de prendre part car ce sont les seules activités qui peuvent produire le changement recherché par le peuple congolais. Toute autre démarche qui ne contribuera pas au départ de Mr Kabila et à l’organisation urgente des élections en RDC n’intéresseront pas la DCF/N qui mène son combat exclusivement pour le bien-être du peuple congolais.
La DCF/N se demande pourquoi la classe politique congolaise ne parvient pas à tirer les leçons du passé pour baliser définitivement le chemin pour la construction d’un Etat fort et prospère ?
Notre pays, la RDC, est en train de traverser une longue période de crises créées artificiellement par le pouvoir en place, dans l’objectif de maintenir un individu à la tête du pays et ce, contre l’esprit et la lettre de la constitution. Depuis quelques mois, le peuple congolais assiste, impuissamment, à un spectacle désolant entre la Majorité au pouvoir et une partie de l’opposition, exactement comme cela se passait entre 1990 et 1997, avant la chute du Président Mobutu.
Curieusement, ce sont les mêmes acteurs des années 90 qui nous offrent ce spectacle 27 ans après, avec, du côté du pouvoir, les incontournablesKengo wa Dondo, Alain Atundu, Lambert Mende, Mokolo wa Mpongo… et du côté de l’opposition, Etienne Tshisekedi (qui vient de nous quitter, paix à son âme), Lutundula, Olengakoyi, Pierre Lumbi… Ces acteurs politiques de la première génération se maintiennent au pouvoir et maintiennent le pays en otage en présentant aux congolais les mêmes méthodes de gestion de la transition, en débauchant les membres de l’opposition pour en faire des apprentis mécaniciens à la rescousse d’un bateau qui est en train de couler. Comme aux années 1990, plusieurs personnalités de l’opposition, les uns après les autres, seront nommés Premier Ministre, sans pour autant améliorer les conditions de vie et de travail des congolais. De même que Birindwa, Tsisekedi, Kengo, Munguludiaka, Nguz-a-Karl-i-Bond, Likulia… furent successivement nommés Premier Minnistre duran l’interminable transition de 1990 à 1997 avant d’être balayé par les troupes de l’AFDL, de même Kabila est en train de nommer, Samy Badibanga, Bruno TShibala et les autres qui suivront Premiers Ministres pour tenter de prolonger son espérance de vie politique qui a expiré dépuis le 19 décembre 2016 dernier.

Commentaires