Un accrochage entre les inciviques Maï Maï et les millitaires Fardc, a été signalé, dans la nuit du jeudi au vendredi 20 avril 2017, avec des tirs des armes lourde et légère, ont été entendu dans les heures nocturne, précisement, entre Supa-Kalau, et Rwangoma, au conté Est dela périphépie de Beni-Ville en République Démocratique du Congo, province du Nord-Kivu, en proie des tuerries en cours ce dernier temp : au dernière nouvel le bilan reste un militaire congolais et deux miliciens des groupes d'autodéfense Maï-Maï ont été tués dans ces combats qui ont duré 24 heures dans la région de Beni dans l'est de la République démocratique du Congo a-t-on appris vendredi de source militaire. "Le bilan des affrontements d'hier (jeudi) à partir de 18H00 (17H00 GMT) jusqu'à aujourd'hui dans la mi-journée est de deux miliciens Maï-Maï tués et d'un militaire des FARDC (Forces armées de la RDC) tué", a déclaré à l'AFP le lieutenant Jules Tshikudi, porte-parole d'une opération militaire dans la province du Nord-Kivu (Est) :

D’autre part, les Forces Armées de la RDC (FARDC), cotonnées dans des villages qui subissent des attaques contre les MaïMaï font par après la population leur champs d’action pour rançonner cette dernière et piller les biens dans des maisons abandonnées par cette même population en fuite. L’exemple des villages Vurondo-Butuhe-Rwahwa où pour traverser d’un village à un autre, il faut payer 1000FC à la barrière des FARDC, installée illégalement sous motif de contrôler le passage des MaïMaï qui se feraient passer comme des civils. Il sied de signaler qu’aux premiers moments des affrontements entre FARDC et MaïMaï en Novembre, le contrôle des tatouages sur les corps des MaïMaï, s’est transformé au déshabillement. Depuis mercredi 19 avril 2017, la population de la partie ouest du groupement Malio est encore une fois en déplacement vers la ville de Butembo et autres milieux environnants qu’elle estime plus sécurisée. A la base se trouvent les opérations militaires qui se poursuivent à Rwahwa, Kamero, Vurondo et Lulyasenge en groupement Malyo, chefferie des Bashu, territoire de Beni. Il s’agit des militaires Fardc qui sont en train de chasser les éléments maï-maï qui seraient fidèles à Saperita et Kilalo, une action qui est positivement appréciée par beaucoup de gens. En effet, selon une source locale, ce vendredi, les combats se sont poursuivis à Musenge, Kamero et Masoya groupement Mwenye, chefferie des Baswagha, territoire de Lubero. Là aussi les militaires loyalistes sont en chasse derrière les Maï-maï.
Néanmoins, pendant ce temps, ce sont les élèves finalistes de cette contrée qui sont en dispersion dans les brousses, au risque de manquer le rendez obligatoire qui les attend à Butembo en vue d’y passer les épreuves préliminaires et les hors-sessions des Examens d’Etat qui devraient commencer d’ici le 02 mai prochain. Et ce n’est pas tout comme difficulté à ces infortunés finalistes. Au même moment, ils ne savent plus comment payer les frais de participation exigés par les autorités Scolaires à payer avant la date de passation de la dissertation et du jury.
Pour rappel, cette année, l’autorité provinciale a fixé les frais de participation aux examens d’État sans tenir compte de la situation des déplacés de son entité. Ces frais sont passés de 31500 à 48100 francs congolais, une révision à la hausse propre au Nord-Kivu, car même à Kinshasa, la capitale, ce frais est demeuré stable. Cette décision de majoration desdits frais par l’autorité provinciale est une autre source de spéculation dans les opinions au sujet des intentions profondes de telles autorités qui manifestent une telle insensibilité devant la souffrance de leurs administrés. Depuis, tous les villages sont devenus déserts, des maisons fantômes et des champs inaccessibles. Les habitants prennent la direction de Beni-ville où ils sont sans aucune assistance.
A Kalingathi, situation similaire. Seuls les militaires loyalistes sont présents dans les ruelles avec doigt à la gâchette prêt à tirer.
Jeudi soir, le centre de santé de la place a été systématiquement pillé au cours d'un accrochage avec les forces loyalistes dans lequel un militaire loyaliste est tombé.
Les responsables militaires assurent que l’armée contrôle la situation sans donner plus de détails, où la localités de Kalau et Kalingathe vidées de leurs habitants suite aux attaques répétées des miliciens maï- maï
Ces agglomérations situées en secteur Ruwenzori dans le territoire de Beni sont devenues, depuis janvier 2017, la cible des attaques attribuées aux des miliciens maï- maï.
De plus les cours reprennent progressivement, dans les écoles du groupement Bambuba-Kisiki, au nord de la cité d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni. Cela fait suite à une accalmie observée depuis trois mois dans cette partie du territoire de Beni. Cette partie était devenue depuis octobre 2014 le théâtre de la guerre caractérisée par les tueries de civils et d’incendies des maisons. Ces actes sont attribués aux rebelles présumés de l’ADF (l’alliance des forces démocratiques et alliés) encore actifs dans la région.
C ‘est l’exemple du village Mayi moya à près de 13 kilomètres au nord de Oicha sur la route nationale numéro quatre. Ici, les églises, les écoles et les habitants ont fait preuve de la vie, contrairement à ce qui s’est passé avant janvier 2017.
Bien que les activités aient repris normalement dans cette localité, la vulnérabilité est encore élevée. Les parents pour la plupart, ne sont pas capables de s’acquitter de leurs devoirs envers les enfants. Heureusement pour les écoles, nombreux enseignants sont payés par le gouvernement, se réjouit une enseignante rencontrée à l’école primaire Mudole.
Situé au centre du groupement, la localité de Mayimoya héberge à nos jours des écoles provenant des villages voisins qui se sont déplacées a cause de la guerre. Ces écoles pourront un jour regagner leurs villages d’origine, une fois la guerre terminée, signalent quelques responsables rencontrés sur place. 

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