Un nouveau cas d'assassinat est signalé, dans la Chefferie de Bashu , au Sud du térritoire de Beni, précisement, dans la province de Nord-Kivu, en Rép Dém du Congo : décidément, les bruits de bottes et de kalachnikov, ne cessent de se faire entendre ce dernier, dans cette parti de l’est de la République Démocratique du Congo, dans la province du Nord-Kivu : selon un membre dela société de Beni, mr Jean Paul Paluku Ngahangondi, la situation sécuritaire reste deplorable en chefferie de BASHU. Les hommes de Dieu sont également, dans le viseur des assassins ce dernier temps dans cette partie du territoire de BENI. Monsieur MUHINDO KAHAMBA pasteur de la 8eme CEPAC Vuhimba vers BUNYUKA est ménacé de mort par des hommes non encore identifier. Ils l'ont fait savoir ds un tract anonyme retrouver ds sa parcelle le week end dernier. A côté de ce tract deux tenues militaire ont été également ramasser. Cette situation arrive au moment où le pasteur de l église mont siyon ne soit aussi menacé par des inconnues. La résurgence et l’activisme des groupes armés, nationaux et étrangers sur le sol congolais, semant ainsi la désolation dans le chef de la population :

La persistance de l’insécurité, des cas des massacres des populations en répétitions en territoire de Beni (Nord-Kivu) et Irumu (Ituri), des tueries, des incursions nocturnes et des braquages en ville de Beni et Butembo, de kidnapping des civils à Bashu. Depuis le début de ce mois d’avril, cette entité coutumière, fait face aux attaques de la part des miliciens MAZEMBE, d'où les miliciens, font la chasse aux civils. Ces miliciens accusent tout les habitants d’être complice, avec l'armée.
La fois passé, d'après une source contactée, nous a informé que, les combattants Maï Maï ciblaient, des certaines autorités locales, où la plus part vivaient en clandestinité, avec le président de la FEC, et le chef de localité ont fui, par crainte des exactions perpétrées, par les inciviques. Alors ce qui fâche la population, c’est l’insouciance des FARDC à les chasser.
Pourtant les deux forces vivent dans une même localité de VUYINGA, se désole une source concordante. De ce fait la population crie à la complicité des forces loyalistes dans la souffrance des habitants, conclut notre source. Visiblement, les combattants maï-maï mazembe ne visent plus la conquête d’entité. Leurs lutte prend davantage une allure inquiétante.
Dernièrement, ces miliciens ont occupés plusieurs localité dans la colléctivité de Bashu, en territoire de Beni, la cible des attaques mortel des égorgeurs du groupe islamiste radicaux des ADF-Nalu : Les miliciens à la traque des gens pour "complicité, avec le gouvernement ! La même source indique qu’en se retirant, les assaillants ont pris la direction dela Parc N/ des Virunga, des positions connues des Mai Mai dans la chefferie des Bashu. « L’échec ou l’absence des programmes de démobilisation ont provoqué l’éclatement des groupes armés en plusieurs factions » À côté de groupes armés plus ou moins structurés, plusieurs autres – souvent sans hiérarchie établie ni objectifs militaires ou politiques bien définis – ont également fait leur apparition au fil des années. On y trouve des milices d’auto défense ou à caractère ethnique, parfois utilisées comme supplétifs par l’armée (certaines factions Maï-Maï et Raïa Mutumboki notamment), mais aussi des groupes ougandais (Forces démocratiques alliées, ADF), rwandais (Forces de libération du Rwanda, FDLR) ou encore burundais (Forces nationales de libération du Burundi, FNL), voire de micro-milices locales constituées d’au moins 20 combattants. « Les miliciens Raïa Mutomboki et Nyatura constituent également une menace majeure » contre le retour de la paix dans l’est de la RDC, souligne Christoph Vogel. Il en est de même des rebelles ougandais de l’ADF, responsables présumés des massacres à répétition dans le territoire de Beni, et des autres milices locales actives dans la même zone. Alors que les insurgés burundais du FNL eux, dirigés par un certain Nzaba mpema, excellent dans le vol de bétail et multiplient des raids transfrontaliers à partir de leur base située dans la plaine de la Rusisi, selon le rapport du GEC. A ce qui concerne la réapparition du phénomène maï-maï dans le Beni-Lubero, nous condamnons les propos de certaines autorités qui attribuent ce mouvement à la communauté Yira et identifient tout membre de cette dernière aux maï-maï. Nous tenons à rappeler que l’infraction est individuelle.
En conséquence, tous ceux qui s’enrôlent dans les milices le font pour leur propre compte et doivent être traqués par l’armée régulière et punis conformément aux lois du pays par la justice congolaise.
Par contre, nous attirons l’attention de l’opinion nationale et internationale qu’il existe certains politiciens en mal de positionnement qui ne cessent de multiplier des stratégies pour lever les communautés ethniques, les unes contre les autres et ainsi créer une autoroute pour la balkanisation du pays.
Eu égard à ce qui précède, nous recommandons :
1. A la communauté internationale :
De faciliter l’ouverture des enquêtes internationales et indépendantes sur les massacres de Beni, en vue d’une justice internationale de la CPI qui n’est pas seulement destinée aux grands politiciens mais concerne également les crimes commis à l’endroit des civils;
2. Au gouvernement congolais,
De restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la république sans en sacrifier un seul mètre carré ;
De déclarer comme zone sinistrée les villes de Butembo et Beni ainsi que les territoires de Beni et Lubero qui continuent à endurer les affres de la guerre.
Le déplacement massif des populations obligées d’abandonner leurs villages et leurs champs craignant pour leurs sécurités ; ils vivent dans des conditions difficiles sans assistance adéquate.
À cet effet, le CEPADHO invite le Gouvernement Congolais, à plus de regard sur la situation de Beni, à plus de stratégies afin d’endiguer, ces autres formes d’insécurité que crée l’ennemi en vue d’engager sur divers front nos Forces et Services de Sécurité dans l’objet de les déconcentrer, de disperser leurs efforts et de les surprendre.

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