Après la sortie du nouveau gouvernement ce dernier temp, les frustrations ont été, nombreuses au sein de la majorité, présidentiel en République Démocratique du Congo, après la publication de liste des membres du nouveau gouvernement, le vendredi dernier, le 05 mai 2017, en cours, selon une source proche de cette plate forme. alors c’est donc pour gérer cette situation que le secrétaire général de la famille politique du chef de l’Etat, Aubin Minaku, a réuni le bureau politique. Au cours de cette rencontre - qui a duré quelques cinq heures - la majorité a constaté qu’il y a eu seulement des sentiments qui se sont exprimés. RDC: la majorité appelle ses députés à l’unité autour du nouveau gouvernement En République démocratique du Congo (RDC), la majorité présidentielle appelle ses députés à l’unité pour investir le gouvernement Bruno Tshibala. Aubin Minaku, secrétaire général de cette famille politique et également président de l’Assemblée nationale, a réuni le bureau politique de la majorité, samedi 13 mai, à Kinshasa, pour trouver des réponses à cette situation :

Psychologiquement, le danger que, représente pour les tenants de la MP, ou la perte du pouvoir et donc, de la couverture tant, sécuritaire que socio-économique comme enjeu est un aspect à prendre très au sérieux. L’exemple le plus probant, reste la volonté pour garder, la main mise sur les postes ministériels dits « de souveraineté ». « Avec le dialogue, royale, pour résoudre les problèmes en RDC ». Cette expression a raisonné, tel un credo eucharistique au cours d’un office religieux, pour convaincre les uns et les autres à un sursaut de « bon sens ». Appuyé par des spots radio-télévisés presque qu’à la limite de l’irrationnel selon une certaine opinion qui a crié à l’apologie de chaos, tout a été mis en œuvre pour pousser à mettre sur une table les acteurs politiques.
Seulement, comme dans chaque combat, le nul ne satisfait pas. En face d’une machine qui mise sur sa survie, l’opposition congolaise, si elle a pensé aux retombées finales, n’a visiblement pas mûri sa réflexion sur la méthode, misant peut-être sur les garanties que confère certaines instances internationales.
Nul n’est besoin de démontrer que l’instinct de survie place l’individu dans un état second, lui confère forces et pouvoirs au delà de sa nature. « On est en train de penser sur un mécanisme de correction, pour sauvegarder la cohésion de la majorité présidentielle autour de l’autorité morale, grâce à la solidarité active de membres de la majorité présidentielle qui devraient tenir compte de ceux qui n’ont pas été retenus dans le gouvernement », a déclaré André Alain Atundu, porte-parole de la majorité. Mécontents
La majorité s’est également intéressée à ce qu’elle a appelé la coalition de la communauté internationale contre la RDC.
« En réalité, nous nous retrouvons en face d’une coalition immonde de certains acteurs de la vie politique internationale contre notre pays et qui, malheureusement, travaillent avec le concours de certains des fils de ce pays », a-t-il ajouté.
Des mécontents sont également enregistrés parmi les dissidents du Rassemblement qui avaient rejoint le groupe des signataires de l’accord du 18 octobre.
Pour l’opposition politique congolaise les accords issus des différents dialogues sont généralement des voies de sortie des crises, et donc des moyens auxquels sont continuellement opposées différentes stratégies de déstabilisation. La nomination de Samy Badibanga en pleine discussions directes du centre interdiocésain sonne déjà l’ouverture du bal. Kamerhe et toute la cohorte sont pris à contrepied. L’opposition signataire de l’accord du 18 octobre est mise à froid.
Mais voilà, le Rassemblement tient encore sur ses deux pieds. Pas satisfaisant donc! Il faut la désintégrer à son tour. La CENCO ferait l’affaire pense-t-on. La suite, nous la connaissons. Le Rassop vole à son tour en éclat. L’accord du 31 décembre 2016, même si on ne le dit pas, met K.O au premier round, celui du 18 octobre. Il va nourrir la division entre les deux franges de l’opposition à savoir celle signataire et celle non-signataire. Des déclarations d’animosité vont se succéder.
L’annonce de la nomination de Bruno Tshibala comme premier ministre, elle, sonne le coup de grâce. Avec son gouvernement fraîchement publié, le Rassop, déjà en proie à une division interne est mis à mal. La stratégie de l’effritement semble porter ses fruits. «La Cenco déplore que les consultations entre le Chef de l’Etat et le Chef de délégation du Rassemblement aux négociations au terme desquelles allait être nommé le Premier ministre n’aient pas eu lieu. Malgré tout, un premier ministre a été nommé. Ceci constitue une entorse à l’Accord de la saint sylvestre et explique la persistance de la crise»(CENCO, Conférence de Presse du 21 Avril 2017). L’opposition politique congolaise quant à elle ne manque pas d’atout à faire valoir. Ce qui lui manque peut-être, ce sont les moyens de sa politique. Des observateurs s’accordent à dire que l’opposition congolaise est un ensemble hétérogène qui ne tire sa cohésion que de la nature des intérêts individuels dans lesquels se retrouve chacun des éléments.
Opposition, terrain de jeu du pouvoir?
Le scénario est identique et répétitif. Un cycle quasi parfait: on appelle au dialogue – objectif: montrer sa volonté – sur chemin, et après avoir montré et donné le goût du pouvoir et la volonté d’en céder une partie, on bloque tout. On indexe ensuite une frange d’être à la base de l’échec, puis on annonce que malgré tout on va former un gouvernement. Résultat final: l’opposition se vide.
Inconstance dirait-on. Mais bien plus, un manque de repère. De la cité de l’Union Africaine au Centre interdiocésain, le scénario reste identique. La MP assiste en première ligne au déchirement à la vitesse grand V d’une opposition à quête de repère. Elle sait que c’est inévitable étant donné que d’une manière assez large, l’opposition congolaise est composée des déçus d’un système dans lequel ils ne retrouvent pas leur compte. Facile à conditionner, du reste !

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