Au cours du briefing ce lundi 8 mai 2017 avec la presse à Goma chef lieu dela province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo, Daniel Rwiz chef de bureau de la MONUSCO/Goma a indiqué que le gouvernement sud-soudanais a “protesté” contre le retour de ces ex-combattants dans leur pays. «Pour les Sud-Soudanais, il y a une partie qui est allée en Ethiopie dans les premiers jours et après ça s’est bloqué parce que le Sud-Soudan a protesté. On n’a pas avancé et on a pu les (ex-combattants sud-soudanais) mettre quelque part. Et donc, la situation n’est pas claire, c’est des ex-combattants sud-soudanais qui sont au Congo sous la tutelle du gouvernement, maintenus par la MONUSCO. En théorie, ça devrait être des internés. Je crois que tout le monde a été pris au cours de cette situation et on n’a pas su comment la gérer. La gestion des Sud-Soudanais est bonne, il y a eu quelques petits incidents que ça soit ici ou à Dungu, ça se passe bien. Le jour où il y a eu incident, ils étaient 534 à Munigi, ils sont partis 8», a dit Daniel Rwiz :

Le 15 avril dernier, 8 combattants sud-soudanais avaient été rapatriés en Éthiopie, à partir de Goma, en présence du vice-ministre congolais de la Défense, de l’ambassadeur sud-soudanais ainsi que du numéro 2 de la Monusco, David Gressly.
A en croire le chef de bureau de la Monusco/Goma, au moins 526 ex-combattants sud-soudanais restent encore au Nord-Kivu. Nord-Kivu : La Monusco évoque le “blocage” dans le processus de rapatriement des combattants sud-soudanais
La MONUSCO a déclaré que le processus de délocalisation des ex-combattants sud-soudanais cantonnés à Munigi, à 6 kilomètres au nord de Goma (Nord-Kivu) vers d’autres États, pourrait connaître... La MONUSCO a déclaré que le processus de délocalisation des ex-combattants sud-soudanais cantonnés à Munigi, à 6 kilomètres au nord de Goma (Nord-Kivu) vers d’autres États, pourrait connaître un blocage.
EN TÉRRITOIRE DE BENI : Clôture de la révision du fichier électoral : 90% d'enrôlés.
Au total, 639 mille 834 citoyens ont été enrôlés, soit 90 pourcents d’enrôlés. Un score qui dénote d’une surprise pour la CENI Beni-territoire dont les requérants déplacés de guerre ont choisi se faire enrôler à Beni-ville. Beni-ville qui a réalisé 106 pourcents d’enrôlés.
Le score est de 90 pourcents des personnes attendues. Justin KYATSINGE SAIBA, chargé de la logistique et des opérations à l’antenne CENI Oïcha parle d’une satisfaction :« Nous ne nous attendions pas à ce nombre. Il y a eu 303 mille 445 hommes et 336 mille 389 femmes». Il y a eu aussi des défis à relever et des difficultés à contourner.
« La première difficulté, c’est l’insécurité due à la présence des groupes armés ayant provoqué, le déplacement des enrôlés. Il y a eu aussi rupture des matériels d’enrôlement suite à l’arrivée à compte goûté des matériels et l’inaptitude des opérateurs de saisie sans oublier des pannes des générateurs et la faible sensibilisation», a-t-il indiqué.
Pendant que Beni-territoire pleure avoir perdu des enrôlés, la circonscription de Beni-ville dit avoir glané des électeurs, selon le maire NYONYI MASUMBUKO NYONYI.
« Nous nous réjouissons d’avoir enregistré à Beni-ville plus ou moins 106 pourcents »,se félicite-t-il.
Reste à l’assemblée nationale d’examiner et adopter la loi sur la répartition des sièges.
PROVINCE D'ITURI,
COMMUNIQUE DE LA SOCIMAG N° 003/BUR/SOCIMAG/2017
Contact 0997130050 et 0813554874 :
La société civile et forces vives du
Territoire de Mahagi ; Dans un communique la société civile et forces vives du Territoire de Mahagi avait déclenché une grève généralisée avec des journées villes mortes pour exiger que justice soit faite contre ceux qui exterminent la paisible population alors que la vie humaine est sacrée et pour aussi mettre fin a des tels terrorismes urbano-ruraux jusqu’au fond des villages composant le Territoire et particulièrement vers le lac Albert où il y a monnayage de la réglementation de la pèche par les forces navales;
Nous, la Coordination de la Société Civile et forces vives du Territoire de Mahagi, en vue de contribuer au rétablissement de la Paix et de la Sécurité en Territoire de Mahagi notre cheval de bataille;
Informons l’opinion nationale et internationale sur les points ci-après:
Le Tribunal Militaire de Garnison de l’Ituri siégeant en procédure de flagrance en chambre foraine devant le Bureau de l’Administrateur de Territoire de Mahagi a appelé, instruit et plaidé l’affaire entre l’Auditeur Militaire Officier du Ministère Public et les Parties Civiles Monsieur UBAYA François et csrt contre les Prévenus AGENONG’A UCIRCAN Joseph Alias ABICH et csrt. Par la même occasion il y a à retenir que les débats sont clos avec le jugement à intervenir le Jeudi le 11 Mai 2017 à 09 Heures;
Le même Tribunal Militaire de Garnison a annoncé publiquement l’ouverture du procès de cas de meurtre de Monsieur THUMITHO UROMBI dès ce lundi 08 Mai 2017 avec le jugement à intervenir toujours le Jeudi 11 Mai 2017 à 09 H00;
La Monusco est venue ce Samedi 06 Mai 2017 avec une équipe des experts accompagnés du Ministre Provincial de l’infrastructure, le Chef de Division de la Justice et les autres pour l’étude de faisabilité faite en présence du Vice Gouverneur pour la réhabilitation de la prison centrale de Mahagi;
Toutes les autres recommandationscontenues dans plusieurs mémorandum des uns et des autres pour l’amélioration de la situation de Mahagi sont prises en compte par le Gouverneur de Province et sa suite et une suite sera réservée à chaque cas tel que souhaité par les forces vives au cours de la dernière réunion;
La société Civile informe la communauté du Territoire de Mahagi que pour le dossier de Monsieur THUMITHO UROMBI dont l’audience commencera ce lundi 08 Mai à 09 Heures, les instances judiciaires comme le Tribunal Militaire qui est ici pour rendre justice a besoin de la collaboration de toutes les composantes et toutes les mesures de sécurité seront garanties pour tout témoin, dénonciateur conformément au statut de Rome afin que la vérité éclate.

Commentaires