Au cours d'une accalmie dela situation sécuritaire qui s'observe ce dernier temp dans la région de Beni en République Démocratique du Congo, la voix d'une ONG de défense des droits International, se leve à partir de Bruxelles la capital dela Belgique, qui demande au gouvernement, et la monusco, de mieux sécuriser, la population victimes des massacres, dans région de Beni, situé, dans la partie Est dela Républlique Démocratique du Congo, province du Nord-Kivu : Selon le communiqué parvenu à ACTUALITE.CD, la marche partira du square de Meeûs et aura pour destination l’ambassade de la RDC, «où Amnesty International remettra les quelques 19 000 signatures récoltées en Belgique d’une pétition demandant notamment à l’armée congolaise et la mission de l’ONU de mieux protéger les citoyens de la région de Beni » : D’après les chiffres compilés et présentés par Amnesty international, depuis 2014, plus de 700 personnes ont été tuées« dans des massacres qui ont vu les assaillants se livrer au meurtre, au viol et à l’incendie d’habitations. Certains civils ont été brûlés vifs ou tués à coups de machette. Les accusations visent le groupe rebelle ougandais ADF, mais plusieurs témoignages mettent en cause d’autres groupes armés et des soldats congolais » :

Amnesty International, en collaboration avec et une délégation de la diaspora congolaise, organise ce dimanche 7 mai à 12h une marche funèbre symbolique à Bruxelles (Belgique) «pour dénoncer la violence meurtrière que, subissent les habitants de Beni et de sa région». Les autorités congolaises et la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), chargée de neutraliser les quelques dizaines de groupes armés encore en activité dans l’est du pays, en imputent la responsabilité aux rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées (ADF). Avant cela, la Monusco s’était inquiétée, fin mai 2016, d’une "recrudescence des tueries" dans la zone.
Dans un entretien avec l’AFP, un officier supérieur étranger familier de l’Est du pays, déplorait récemment "le manque de volonté politique" de ramener l’ordre dans cette région meurtrie par la violence des conflits armés depuis plus de vingt cinq ans. L’ONG demande également l’implication des autorités belges et de la communauté internationale pour mettre fin définitivement aux massacres. En réaction à ces dernières massacres, la société civile de Beni a déploré «négligence» de la part des Forces armées de la RDC (FARDC) et des troupes de la Monusco, dont les bases, d’après elle, sont situées souvent, à environ 300 mètres seulement du lieu des massacres. Le président de cette structure citoyenne, Kataliko, àl'époque précisait que, des alertes avaient été données, par la population, quelques heures avant le drame :
« On ne sent pas la protection des civils. Donc, chaque fois, ces assaillants s’infiltraient, dans des périphéries des villages et localités, dans les heures nocturne, sans quelquoques intervention del'armée.
EN LUBERO : Le comble de malheur est que les auteurs de ces actes ignobles ne sont
jamais inquiétés et/ou retrouvés et donc pas sanctionnés. Il apparait indéniablement que les auteurs intellectuels seraient certains
politiciens mal intentionnés. Des groupes armés dits Mai-mai et les
FDLR opèrent impunément, s’affrontent pour anéantir les communautés.
Il sied de noter que les forces de sécurité (FARDC et PNC) ne sont pas suffisamment déployées et ne sont pas dotées des moyens matériels et
logistiques.
La Coordination de la Société civile du Territoire de Lubero
interpelle les uns et les autres sur la nécessité de trouver une
solution durable face à l’activisme des groupes armés nationaux et des combattants FDLR, et aux actes de brigandage qui endeuillent la
communauté.
À cet effet, la Coordination territoriale de la Société civile de
Lubero formule les recommandations suivantes :
I. Au Gouvernement National de la RDC.
1. De procéder à l’évaluation des opérations militaires de traque
contre les FDLR et les groupes armés nationaux, et de programmer une
traque athlétique et agissante ;
2. De déployer suffisamment les éléments FARDC et ceux de la PNC, et veiller à leurs dotation en moyens matériels et logistiques en vue
d’anéantir définitivement les groupes armés étrangers et nationaux ;
3. De diligenter une enquête indépendante aux fins d’établir les
responsabilitéset sanctionner les auteurs de ces actes ignobles ;
4. De prendre en charge les victimes de cette cruauté humaine dans le
Territoire de Lubero ;
5. De s’investir dans les actions de stabilisation du Territoire de
Lubero en mettant sur pied des projets d’encadrement de la jeunesse
désœuvrée et/ou démobilisée.
II. Au Gouvernement Provincial du Nord-Kivu
1. D’asseoir des mécanismes permettant le rétablissement de l’autorité
de l’Etat sur toute l’étendue du Territoire de Lubero ;
2. De venir en aide aux populations victimes de cette insécurité.
III. A l’Assemblée Provinciale et à la Justice civile et militaire du Nord-Kivu.
De procéder à des enquêtes parlementaires et judiciaires en vue de
dénicher les auteurs de l’insécurité ainsi que leurs complices.
IV. A la Communauté internationale
1. De prendre en charge les victimes de la barbarie humaine survenue à
Kirumba et causée par les casques bleus de la MONUSCO, et les traduire
en justice ;
2. De relever les troupes des contingents Indiens basés à Kirumba et
les remplacer par des troupes disciplinées ;
V. À la population du Territoire de Lubero.
1. De collaborer avec les services de sécurité et les enquêteurs pour
leur permettre d’atteindre les objectifs assignés ;
2. De demeurer vigilante et de dénoncer toute personne suspecte et/ou
impliquée dans les actes criminels.
VI. Aux Organisations de la Société civile
1. D’amorcer des actions de sensibilisationdes jeunes en vue de se
désolidariser des groupes armés ;
2. D’initier des actions d’encadrement des jeunes désœuvrés en vue de
les attirer vers les activités professionnelles ;
3. De s’investir dans la gouvernance sécuritaire et de collaborer avec
les élus et les services de sécurité dans les investigations sur les
auteurs des atrocités.
Ainsi Fait à Lubero, le 3 mai 2017
Pour la Coordination de la Société civile du Territoire de Lubero,
Georges MUHINDO KATSONGO
Président
+243(0)997671767 /+243(0)810093333.

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