Au Nord-Kivu un événement malheureux d' incivique s'est produts dernièrement contre un homme à OICHA : avec l ’ infortuné, soupçonné depuis longtemps d’être sorcier, a été léché puis brulé vif à son domicile avant d’être dépêché à l’hôpital général d’Oicha où il a rendu l’âme aux environs de 00 heure locale, à Oicha chef lieu du térritoire de Beni, en République Démocratique du Congo. Selon l’un des fils du défunt, les opérants ont d’abord mis le feu sur la porte de la maison où il se trouvait avant de rester en position à l’extérieur entrain de l’attendre. C’est lorsqu’il voulait sortir pour tenter de se sauver qu’ils l’ont léché à l’aide d’une arme blanche avant de lui mettre le feu. Les auteurs de cet acte ne sont pas identifiés. Ils courent toujours dans la nature. Les autorités administratives locales et la police nationale congolaise annoncent avoir ouvert des enquêtes et la famille de la victime reste confiante quant à leur aboutissement. Kakule Kitsomivwa Jonathan 65 ans d’âge laisse derrière lui une veuve et une dizaine d’enfant. Pour sa part, le fonctionnaire délégué d’Oicha, Kambale Kikuku Nicolas appelle la population à ne pas se rendre justice :

Il demande aux habitants de référer les suspects auprès de services étatiques spécialisés: Les habitants furieux lapident un présumé sorcier à Oicha
Le drame s’est produit dans la nuit de mardi au mercredi 24 mai 2017 au quartier Pakanza où un homme d’une soixantaine d’années, du nom de Kitsomivwa Jonathan, habitant du même quartier a été tué par un groupe d’individus furieux assimilés à la population de cette entité.
Le Gouvernement provincial du Nord-Kivu et la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) vont relancer le recensement de tous les réfugiés au sein des familles d'accueil en vu de leur rapatriement sur base du volontariat, a assuré le Gouverneur Julien Paluku après une visite aux 236 réfugiés cantonnés au centre de transit de Goma.
Aux hommes, femmes et enfants candidats au rapatriement.
Lubero: Les miliciens Nduma Defense Of Congo NDC s’enracinent dans l'extrême Ouest du territoire
Ces hors la loi s’y comportent en maitres du terrain. Ils sont sur l’axe MAKISA, VUTUMBE, MUKONDO, MAYEBA, FUNGULA MACHO et ROBINET. Leur Etat-major est installé à Mukondo à environ 20 kilomètres du centre Vuyinga, près de Katanga sous le commandement d’un certain Claude. La population ne sait pas comprendre pourquoi l'armée traque les mai-mai Mazembe et semble tourner le dos aux Nduma Defense of Congo. Un habitant de la région rencontré dans les périphéries de la localité de Katanga a indiqué que pour l’instant les miliciens ont levé les principales barrières sur l’axe Buyinga Mayeba pour essayer de gagner la sympathie de la population. Il faut souligner que les marchés de Katanga et Vutumbe ne fonctionnent plus normalement, les opérateurs économiques étant en fuite.
Des crimes odieux
Les miliciens NDC sont accusés de quelques meurtres dans les zones qu’ils occupent. L’on parle d’un homme cultivateur venu de Musienene tué. Il aurait été confondu à un maï-maï Mazembe alors qu’il se rendait au champ. Pendant ce temps l’Ecole primaire VUHIMA reste fermée alors que certaines ont rouvert timidement les portes il y a en peine deux semaines avec des effectifs insuffisants, regrette notre source.
Le centre Vuyinga est surpeuplé par les déplacés internes venus de l’extrême ouest de la paroisse Marie Médiatrice de Grâces de Muhangi où ils sont exposés à la malaria, alerte un membre de la société noyau de Vusamba. Pour rappel, les FARDC sont déjà déployés à Muhangi et au centre Vuyinga. Même si leur présence semble rassurante, la population ne comprend pas comment les forces loyalistes ne ciblent que la traque des maï-maï MAZEMBE qui pourtant sont déjà disparus dans la région et n’inquiètent pas les Nduma Defense Of Congo. La population demande aux responsables politiques, administratifs et militaires de bien restaurer l’autorité de l’Etat dans cette partie du territoire de Lubero. La présence de ce groupe rebelle dans ces entité a déjà occasionné la fuite des habitants vers des milieux supposés sécurisés. La population n’a plus accès aux champs par crainte des mauvaises surprises que les Nduma peuvent leur réserver. Ainsi plusieurs familles sont confrontées à la famine. Quelques personnes peuvent braver la peur pour se rendre dans leurs champs pour des récoltes. Encore, est-il que l’on doit être en possession d’un jeton pour un libre passage dans les zones sous contrôle des miliciens.
Pour acquérir ce jeton, chaque habitant est contraint de débloquer 1000 Francs congolais. Ceux qui en manquent sont punis sévèrement, voire incarcérés dans un cachot mortel, comprenant même un trou, selon notre source. Ce cachot est érigé à leur état-major à Katanga. Ces jetons portent le cachet de NDC avec le mois concerné par le payement. Notons que les dits miliciens ont assiégé cette contrée pendant la période de moisson. Les cultivateurs ont abandonné de quantité de riz. Constatant qu’ils sont presque restés seuls dans les villages, les Nduma commenceraient à faire appel à la population de regagner leurs maisons.
Beni-territoire : l’enregistrement des enfants de plus de 90 jours à l’Etat civil reste gratuit. Le délai accordé dans ce document finirait le 04 MARS dernier ; c’est donc une nouvelle grâce accordée aux retardataires. A la fin de l’opération d’enregistrement, sera organisé un jugement supplétif en vue d’accorder l’acte de naissance à chacun de ces enfants.
L’enregistrement à l’Etat civil des enfants de plus de 90jours à moins de 18ans se poursuit en commune rurale d’Oicha . Selon la responsable de ce service, madame Kavira Chantal, c’est l’administrateur du territoire qui avait verbalement communiqué ce message. Une chance est de nouveau accordée aux parents qui avaient trainé les pas, précise notre source.
Selon l’esprit du moratoire du gouverneur du Nord Kivu du 04 MARS 2016, l’opération concerne les enfants de plus de 90jours à moins de 18ans.
« Ces jeunes congolais auraient raté l’enregistrement dans le délai légal à cause de la situation sécuritaire qui a prévalu au Nord Kivu », souligne la circulaire du gouverneur.

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