Dans le dernier arrangement particulier en République Démocratique du Congo, les négociateurs avaient décidé que le gouvernement compte au total 54 membres, y compris le Premier ministre. A signaler cependant que l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) de Vital Kamerhe n’a eu qu’un seul ministère, celui de l’Etat au Budget. L’UNC a donc perdu deux ministères par rapport au précédent gouvernement. Le gouvernement Bruno Tshibala compte au total 59 membres : 3 vice-Premiers ministres, 9 ministres d’Etat, 36 ministres et 11 vice-ministres, sans oublier le Premier ministre. « Cela viole l’arrangement particulier, c’est une entorse à l’accord du 31 décembre », a lâché à ACTUALITE.CD un membre signataire de l’accord du 18 octobre, aussi signataire de l’accord du 31 décembre qui a requis l’anonymat. 59 membres à la place de 54, l’UNC perd 2 postes au gouvernement Tshibala Le gouvernement Bruno Tshibala compte au total 59 membres : 3 vice-Premiers ministres, 9 ministres d’Etat, 36 ministres et 11 vice-ministres, sans oublier le Premier ministre :

Bruno Tshibala a dévoilé la liste de son gouvernement : Selon l'ordonnance présidentielle lue à la télévision, la quasi totalité des personnalités de l'ancienne équipe ont été reconduites. En effet, une place à quatre députés dissidents de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), principal parti d'opposition en République démocratique du Congo.
La principale mission du gouvernement du président Joséph Kabila, été d'organiser, en principe avant la fin de cette année, 2016, l'élection d'un successeur au l'actuel président Kabila, au pouvoir depuis 2001.
Avec la liste du cabinet a été rendue publique un mois après la nomination comme Premier ministre d'un autre dissident de l'UDPS, Bruno Tshibala.
Ex secrétaire général du parti de l'opposant historique Étienne Tshisekedi, décédé en février à Bruxelles à 84 ans, M. Tshibala en a été radié en mars après s'être rapproché du président Kabila dans le cadre de l'accord du 31 décembre 2016 signé entre la majorité et l'opposition.
Cet accord est censé sortir la RDC de la crise née du maintien au pouvoir de M. Kabila au-delà du terme de son mandat le 20 décembre dernier. il prévoit la mise en place d'un gouvernement de transition, dirigé par l'opposition, jusqu'à la tenue de la présidentielle.
Le respect de l'échéance fixée pour la prochaine présidentielle semble hypothéquée, par l'absence d'accord entre la majorité et les principaux partis d'opposition, dont l'UDPS, sur la composition du gouvernement de cogestion et de la crise économique et sociale qui frappe le pays.
Les quatre députés du groupe parlementaire UDPS à l'Assemblée nationale qui font leur entrée au nouveau gouvernement ont conservé l'étiquette de leur parti. Mais ils en sont exclus comme tous les membres du groupe parlementaire UDPS depuis février 2012 pour n'avoir pas respecté le mot d'ordre de M. Tshisekedi interdisant aux élus du parti de siéger au Parlement.
La RDC traverse une crise politique depuis la réélection de M. Kabila en 2011 lors d'une présidentielle entachée de fraudes massives. Les tensions ont été exacerbées avec son maintien au pouvoir après la fin de son deuxième mandat dans un climat de violences ayant fait des dizaines de morts dans le pays. Le nouveau gouvernement du Premier ministre Bruno Tshibala Nzenze, rendu public ce mardi, est marqué notamment par le maintien à leurs postes respectifs, à quelques exceptions près, des ténors du cabinet précédent.
Ainsi, les postes clé des Affaires étrangères, de l’Intérieur et sécurité, de la Défense nationale, anciens combattants et réinsertion, de la Justice et garde des sceaux et des Finances sont toujours entre les mains de leurs anciens titulaires qui sont respectivement Léonard She Okitundu, Emmanuel Ramazani Shadary, Crispin Atama Tabe, Alexis Tambwe Mwamba et Yves Yav Mulang. Ils sont tous cadres de la majorité présidentielle.
De même, Lambert Mende Omalanga, le porte-parole du gouvernement, est reconduit à la tête de la Communication et des médias, tout comme Martin Kabwelelu qui conserve le portefeuille des mines dépuis plus de dix ans. Le président congolais Joseph Kabila a nommé mardi un gouvernement de 60 membres en vertu de l'accord de sortie de la crise provoquée par son maintien au pouvoir l'an dernier mais dont les modalités sont contestées par ses opposants.
Dans un autre point d'actualité, Le président de l’Assemblée nationale demande toutefois à l’UDPS de lui communiquer le jour et la date de la levée « effective » du corps… « dans le respect strict des lois et règlements de la République« .
« Votre requête doit être assortie d’un dossier complet concernant les autorisations usuelles requises. C’est fort desdites autorisations que mon Collègue et moi pourrions nous décider, respect des prérogatives administratives des uns et des autres oblige », fait savoir M. Minaku.
Il s’agit visiblement d’un refus poli puisque l’Hôtel de ville a, dans une lettre adressée toujours à l’UDPS, refusé un enterrement à Limete, comme l’exige le parti d’Étienne Tshisekedi ; dont la dépouille reste bloquée en Belgique depuis son décès le 1er février dernier. Aubin Minaku dit poliment non aux funérailles de Tshisekedi au Palais du peuple.
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a adressé officiellement, dans une correspondance datée du 3 mai, une requête au président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku, pour des funérailles de Tshisekedi au Palais du peuple à Kinshasa. « Dans la même ordre d’idée, je note que le Parlement est actuellement en pleine Session ordinaire et que chacune des deux chambres a un agenda à respecter« , fait remarquer Aubin Minaku dans sa correspondance adressée à Jean-Marc Kabund, Secrétaire général de l’UDPS. En réaction, le speaker de l’Assemblée nationale affirme qu’il doit d’abord se concerter avec son homologue du Sénat, tout en énumérant poliment un certain nombre de conditions qui rendent impossible l’exposition de la dépouille de l’opposant historique au siège du Parlement congolais.

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