Depuis plusieurs jours en travers le monde, le DG du Facebook teste auprès d'une poignée d'utilisateurs une fonctionnalité permettant denaviguer plus facilement entre le réseau social, la messagerie et le service de partage de photos et vidéos. Confirmé par Facebook au magazine TechCrunch, ce test se matérialise par une menu affichant les différents comptes de l'utilisateur en haut à droite de l'application Facebook. Tout se passe désormais dans le fil d'actualité de Facebook. L'utilisateur n'a plus besoin d'ouvrir et de refermer chaque application. Les notifications sont centralisées dans ce nouveau menu où un simple clic sur une bulle matérialisant l'une d'entre elles permet, de passer d'une application à une autre :

Plus des notifications de Facebook, Messenger et Instagram bientôt réunies.
Facebook teste actuellement une fonctionnalité permettant aux utilisateurs de jongler plus facilement entre les trois applications.
Cette nouvelle fonctionnalité pourrait permettre à Facebook deretenir davantage l'attention des utilisateursles moins attachés aux notifications en les entretenant dans un état d'anxiété permanent relatif aux alertes manquées afin qu'ils restent connectés plus longtemps à ses services. "Nous menons un petit test afin de permettre aux gens de découvrir et se connecter plus facilement aux personnes, ainsi qu'aux choses dont ils se soucient. Nous cherchons à apporter des solutions à nos utilisateurs afin qu'ils puissent plus facilement passer de Facebook à Messenger et Instagram", a expliqué un porte-parole de Facebook. Avec respectivement 2 milliards, 1,2 milliard et 700 millions d'utilisateurs, Facebook, Messenger et Instagram sont les têtes de gondole de l'écosystème applicatif bâti par Mark Zuckerberg. Ces services distincts génèrent chaque jour des milliards de notifications, obligeant leurs utilisateurs à jongler entre les applications pour découvrir leur contenu. Cela pourrait bientôt changer. Après avoir travaillé à émanciper chacune de ces plateformes en les dotant d'une application et de services propres, Facebook, leur maison-mère, s'atèle désormais àdévelopper leur convergenceen jetant des passerelles entre elles.
Montée en puissance de Daydream, retour en force de Tango et annonce d’un casque de réalité virtuelle autonome : le géant du web a fait de ce qu’il appelle « l’informatique immersive » un des grands thèmes de la Google I/O cette année. Mais de son aveu même, le chemin sera encore long avant que ces technologies n’atteignent massivement le grand public.
On l’a vite compris en se baladant dans les allées de la conférence I/O: Google a de grandes ambitions en matière de réalité virtuelle et de réalité augmentée. A tel point qu’il a même décidé de consacrer la grande keynote du deuxième jour à ses projets en matière « d’informatique immersive ». Car c’est sous ce nom que l’on regroupe ces deux technos du côté de Mountain View.
On a appris beaucoup de choses à cette session. Clay Bavor, vice-président en charge de la VR et de l’AR, est bien entendu revenu sur le casque autonome annoncéprécédemment ainsi que sur les avancées de Tango, sa techno maison pour la réalité augmentée. Google a également détaillé les nouveautés de sa plate-forme de réalité virtuelle mobile Daydream (nom de code Euphrates). Avec l’arrivée d’une version complète de Chrome dès cet été dans Daydream, vous pourrez consulter -si le coeur vous en dit- tous les sites que vous désirez en immersion totale… ou profiter des pages animées par WebVR.
L’annonce la plus bluffante ? Seurat, une technologie encore bien mystérieuse avec laquelle Google promet des rendus graphiques quasi-photoréalistes en temps réel… avec un simple circuit graphique mobile. On vous laisse découvrir la reconstruction alléchante de cette scène deStar Wars : Rogue One, créée avec Seurat par ILMxLAB -filiale de Lucasfilm- pour vous faire une idée. Le fameux casque VR autonome, lui, était aux abonnés absents. Mais à en croire Clay Bavor, rencontré en marge de la conférence, il ne faut pas s’attendre à une expérience aussi complète que ce que propose le Viveou l’Oculus Rift. Worldsense, la technologie qui permet au casque de se passer d’encombrants capteurs externes, n’est en effet pas en mesure d’offrir pour l’instant la même immersion. Il faudra notamment se contenter d’un simple pointeur -strictement identique à celui du Daydream View- qui n’offre qu’une captation basique des mouvements de la main. « Une expérience comme Google Tilt Brush(un logiciel de dessin génial, utilisant la manette du Vive comme pinceau, NDR) ne sera pas disponible sur ces casques » nous a confirmé Clay Bavor. C’est pourtant cela qui, à nos yeux, offre le meilleur sentiment d’immersion dans un univers virtuel.
Dans la combinaison de rendus 3D d’une scène pour ne présenter que les perspectives visibles par celui qui visite le monde virtuel. Une série d’astuces techniques pour soulager grandement le travail du processeur, selon Google... qui en dira davantage sur cette technologie dans les mois qui viennent. Le résultat semble en tout cas probant.
Un casque autonome moins performant que le Vive
Reste que les démos proposées aux visiteurs de la Google I/O étaient bien loin de la claque galactique distribuée lors de la keynote matinale. Dans l’espace consacré à « l’informatique immersive », il fallait se contenter de jeux aux graphismes simplistes sur Daydream… ou de quelques expériences en AR menées grâce au nouveau smartphone Tango d’Asuset son triple capteur d'images, dont un capteur de profondeur. Des expériences qui n'apportaient pas grand chose à ce qu'avait montré Google au Mobile World Congress, il y a plus d'un an, avec un appareil bien plus massif cependant.

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