La CENI doit organiser, le plus vite tout les élections en République Démocratique du Congo, au plus tard, àla fin du 2017, en cours : dans un communiqué signé par le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga ce compte-rendu précise Joseph Kabila a souhaité que, soit associé au prochain conseil des ministres le président cette institution d’appui à la démocratie pour faire « le point sur l’état des préparatifs de l’organisation de ces élections« . Parce que l’organisation de ces élections dépendent de la sécurité du toute l’étendue du territoire national, le président Kabila «a noté qu’il y a des défis sécuritaires dans 4 provinces et i territoires sur les 145 que compte le pays » alors que le pays a 26 provinces. Au cours de cette réunion, « le Chef de l’État a insisté sur la première mission du gouvernement qui est d’appuyer la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans sa charge d’organiser les élections démocratiques, transparentes et non chaotiques le plus tôt possible« , renseigne le compte-rendu de cette rencontre :

Au gouvernement : Kabila dit vouloir des élections « le plus tôt possible »
Le président de la République, a présidé le premier Conseil des ministres extraordinaire du gouvernement Tshibala, ce samedi à l’immeuble du gouvernement. Kabila aux ministres : « Vous êtes nommés pour être au service de la nation et non au service de vos partis»
Joseph Kabila a appelé, 20 mai 2017, les membres du gouvernement à travailler pour la nation et non pour leurs partis politiques. Le pays ne pouvant plus continuer à fonctionner sur base des crédits provisoires, le Chef de l’État « arappelé au gouvernement l’impérieuse nécessité » d’élaborer la loi budgétaire avant de la soumettre au Parlement.
Il n’a pas manqué d’exhorter les ministres à éviter le népotisme dans la composition de leurs cabinets « car ils sont au service de la nation et non de leurs partis ». Selon des sources de la primature, Joseph Kabila a rappelé à l’équipe gouvernementale sa mission première d’appuyer la CENI dans son mandat d’organiser les élections, le plus tôt que possible. Un juriste estime qu’il a rang du ministre d’État. Un autre le contredit tout en nuançant: « il a rang, mais ne preste pas comme tel ». Puis: « son rang de ministre d’Etat lui permet seulement d’assister au Conseil des ministres, mais il n’est pas membre de l’Institution Gouvernement parce qu’il relève de l’Institurion-President« . Les politiciens font semblant de soutenir la cause de la femme, mais oeuvrent pour ne pas mettre en application certaines résolutions », dénonce-t-on.
Et de renchérir: « ça me révolte en tant que femme! Pourquoi ne respecte-t-on pas la Constitution en matière de parité? Est-ce que ce sont les compétences qui font défaut? Que doit faire la femme congolaise pour qu’on respecte sa voix? 52% de la population, ça ne représente pas grand-chose?« , réfléchit à haute voix, une dame dépitée. L’autre problème, le directeur du cabinet du Chef de l’État pose au Premier plan, sur la même marche que le président de la République et le Premier ministre alors que les Ministres d’Etat sont au second rang avec les autres.
« Je ne comprend pas pourquoi le Dircab du président se met toujours en avant plan! Sauf preuve du contraire, il n’est que chef du cabinet du président Kabila. Il n’est pas membre du gouvernement« , s’étonne un autre observateur.
Le débat sur le respect de la Constitution revient également sur le tapis. « La Constitution en matière de représentativité de la femme consacre 30%. Joseph Kabila a appelé, ce samedi 20 mai 2017, les membres du gouvernement à travailler pour la nation et non pour leurs partis politiques.
«Vous êtes nommés pour être au service de la nation et non celui de vos partis politiques», a dit le chef de l’Etat pendant le premier Conseil des ministres du gouvernement Bruno Tshibala, ce samedi 20 mai 2017. Joseph Kabila a également appelé les membres du gouvernement à faire preuve d’un comportement digne et irréprochable dans l’exercice de leurs fonctions, mais aussi à éviter tout conflit d’intérêt et le népotisme dans la constitution de leurs cabinets respectifs.
AU COMESA : Le commerce extérieur total du bloc du COMESA s'élève à 235 milliards de dollars avec un commerce intra-régional ne s'élevant qu'à environ 7%.
Mme Mohamed a ajouté que bien que le bloc commercial composé de 19 membres possède de vastes ressources dans le secteur agricole, l'industrie agro-alimentaire est en dessous de ses capacités car la zone demeure un importateur net de nourriture.
Selon elle, la région devrait s'éloigner de l'agriculture de subsistance et privilégier une agriculture commerciale afin d'accroître la production agricole.
"La question fondamentale est de savoir si nous pouvons mettre en place des politiques et des stratégies qui transforment et renforcent la participation des petites et moyennes entreprises. Les Etats membres du Marché Commun d'Afrique Orientale et Australe (COMESA) ont été appelés mercredi à accroître la production agricole nationale pour accroître le commerce intra-régional.
La ministre kényane des Affaires étrangères, Amina Mohamed, a déclaré lors d'un forum régional sur l'agriculture que la facture totale des importations de nourriture du COMESA s'élevait à 29 milliards de dollars en 2016.
"Cela montre que nous pouvons accroître le commerce intra-régional si nous commençons à vendre des produits agricoles grâce à une meilleure production agricole", a déclaré Mme Mohamed lors du Second Dialogue Agro-Industriel.
L'événement de deux jours a réuni les acteurs du secteur et leur a permis de discuter des problèmes liés à la durabilité et à la croissance dans le secteur agro-industriel.
En Ituri, les mouvements citoyens Filimbi, LUCHA (Lutte pour le changement) et Nouvelle génération pour la RDC dénoncent «la tribalisation» de la motion de défiance contre le gouverneur Jefferson Abdallah Penembaka.
Ces structures ont fait leur dénonciation dans une lettre adressée, vendredi 19 mai, au président de l’Assemblée provinciale de l’Ituri.

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